Cher(e)s ami(e)s
J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas écrit. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prolixe ces derniers mois, mais pas sur mon site web.
Il faut dire que mon chemin de vie s’est considérablement ouvert depuis le mois de mai, avec de nouveaux projets, de nouvelles perspectives. Ainsi d’ici la fin du mois, je vais quitter mon employeur principal (et le métier de rédactrice pour le monde sportif), pour enfin me consacrer essentiellement à la naturopathie et au montage d’un projet qui m’est très cher et qui associe santé naturelle, liens sociaux et écologie.
Et puis, entre temps, de nombreux chemins se sont présentés et, pour l’instant, j’avoue que je les emprunte un peu tous en même temps, négligeant quelque peu ma finitude humaine (et mon sommeil), pour gouter à toutes ces nouvelles opportunités.
Entre autre, je prête ma plume au petit laboratoire local Mint-e, vous savez, celui qui fabrique la Z-trauma (ainsi qu’une petite gamme de compléments alimentaires de grande qualité). Les newsletters que j’écris pour eux n’ont pas grand-chose de commercial, ce sont des billets de santé, qui surfent sur l’actualité : si vous souhaitez me lire rdv ici.
Je vais également commencer des « ateliers naturo »/transformation de plantes dans le jardin du Théatre du Centaure à Marseille.
Rassurez-vous, le burn out est bien maintenu à distance par mon enthousiasme. Je crois qu’il ne nous tombe dessus qu’à partir du moment où l’on remet en question l’objet de notre épuisement. Moi, aujourd’hui, je suis un papillon porté par l’énergie de l’été. Et je m’émerveille de voir à quel point tout se déroule parfaitement, quand la vie fait sens.
Je vous espère vous aussi plein de joie et intouchables. Le climat ambiant ne peut nous atteindre quand la Vie nous montre un chemin vertueux et doux. Tout celà n’est finalement qu’une question d’attitude face la vie
En écrivant mes articles sur la résilience pour Mint-e, j’ai réalisé qu’au nom de l’humanité et de sa sécurité, nous assistons depuis plusieurs années à une sorte d’aseptisation extrême de la société. L’élimination systématique de toute forme de danger, de risque ou même d’inconfort physique et psychique nous assure une vie bien douillette, mais tellement pauvre. Le confinement en est l’exemple frappant : rester chez soi pour ne pas contracter un virus. La première semaine a été reposante pour la plupart des personnes qui ont pu en profiter, puis très vite, nous nous sommes mis à tourner « comme des lions en cage ».
Car l’être humain est bien un être issu de la Nature. Et ce lien avec le milieu naturel est inscrit en lui, plus ou moins profondément en fonction de chacun. Plus nous sommes enfermés, et plus notre nature sauvage tend à vouloir s’exprimer. Il est évident que notre santé physique et psychique en dépend. La peur ronge aujourd’hui bien trop de gens. Il est temps de reprendre les rênes de sa vie, avec son lot de risques, de rencontres et d’amour.
Ce week-end, j’ai eu le bonheur de participer au festival Terre Sauvage de Névache et fait de merveilleuses rencontres. Des personnes nourris par leur sensibilité, leur art de toujours observer le vivant avec amour.
Alors, sortez, dansez, Vivez !
(PS : et si c’est difficile, je vous invite vivement à me rejoindre au très ressourçant jardin du théatre du Centaure pour prendre un bain de Nature « sauvage ». Retrouvez ma petite programmation de l’été ici ! ça commence mardi prochain !)
Enfin, je vous partage mon gateau pastèque pour l’été : frais, riche, acidulé!
Pour le faire, découpez de grosses tranches de pastèques et superposez les comme une pièce montée puis décorez de petits fruits !