Voilà, nous entamons la quatrième semaine ce confinement. Comment allez-vous ?
J’ai cru comprendre que pour certains, ce furent déjà les 3 semaines les plus longues de leur vie.
Et je ne peux pas m’empêcher de me réjouir : le temps semble ralentir. Nous en avions tous bien besoin.
Cela dit, porté par l’ennui (voire l’angoisse) dans un long tête-à-tête avec notre canapé derrière lequel se cache peut-être votre cuisine, il est fort probable que la réserve à sucres rapides (chocolat, douceurs, gâteaux, …) diminue bien plus rapidement que d’habitude. C’est assurément le grand piège de ce confinement.
Ces aliments très (trop) caloriques, stimulent à l’excès les mécanismes de récompense de votre cerveau… tant et si bien que l’on en devient complètement accroc. Côté scientifique, après avoir analysé une soixantaine d’études sur le sucre, le spécialiste des maladies cardiovasculaires James J. Di Nicolantonio et le cardiologue James H. O’Keefe ont conclu que «la consommation de sucre produit des effets similaires à la consommation de cocaïne, notamment parce qu’elle altère l’humeur, possiblement parce qu’elle induit le plaisir et active le mécanisme du circuit de la récompense se trouvant dans le cerveau, ce qui provoque la recherche du sucre».
Quasiment un réflexe pour se réconforter
Et il vient de loin ce lien étroit entre sucre et récompense. Personne ne se souvient de ses premières douces gorgées de lait maternelle, inondé de chaleur et de douceur, la tête plongée dans le sein maternel. Mais l’inconscient l’a gravé quelque part. Et lorsque vous prenez un laitage sucré, c’est comme un plongeon immédiat dans ces moments privilégiés de la petite enfance. Aussi, à l’âge adulte, les petites déconvenues de la vie peuvent vite nous amener à rechercher ce petit moment de douce gloutonnerie, juste pour se réconforter, se rassurer. Je prends pour exemple ce cliché classique des films américains de la jeune femme désespérée qui se console dans un énorme pot de crèmes glacées.
Un sevrage difficile
Ce qui est certain, pour avoir accompagné plusieurs personnes dans ce sevrage, c’est que l’arrêt brutal du sucre engendre régulièrement des effets similaires à une crise de manque (maux de tête, douleur articulaires, fatigue, …). Je vous conseille de regarder le film Sugarland : un peu américanisé mais très pédagogique.
Adoptons la méthode douce
Je vous propose donc un protocole plus doux pour vous aider à freiner sur les « petites douceurs ». Et peut-être, à la fin de la semaine, ou à la fin du confinement, serez-vous parfaitement détoxifié des sucres rapides.
Mon premier conseil (conseil du jour), c’est d’éviter que votre premier repas de la journée soit sucré. Car, du fait de la libération d’insuline dans le sang, le sucre appelle le sucre et vous aurez très vite à nouveau faim (la fringale de 11h disparait avec un petit déjeuné salé, ou même sans petit déjeuné du tout).
Sans oublier que tout au long de la nuit, votre corps a refait le plein de sucs gastriques et digestifs. Votre premier repas de la journée peut donc être digéré de manière optimale. C’est physiologique ! Mangez gras (bonnes graisses hein !) et protéiné (œufs, avocats, sardines, huile olive, colza, galette de sarrasin, fromages, …).
Une fleur de Bach pour vous aider
Enfin, si vous sentez ce besoin de vous purifier, que vous avez un peu de mal avec votre corps en ce moment, la fleur de Bach « crabe apple » ou « pommier sauvage », va vous permettre d’entreprendre ce processus de nettoyage et de réappropriation du corps. Mettez 4 gouttes tous les matins dans une petite d’eau que vous boirez, gorgée par gorgée, tout au long de la journée.
Demain, je vous proposerai un deuxième conseil ! Mais n’hésitez pas à partager sur mon blog votre petit déjeuner salé préféré. Moi je vous en ai déjà parlé : la tranche de pain de petit épeautre avec une fine couche de miso, une épaisse couche de purée de sésame et quelques graines germées (recette que je tiens de ma chère amie Marushka !)
Enfin, si vous êtes en forme et nullement touché par cette petite addiction, je vous invite au challenge des 5 tibétains, une série d’exercices physiques qui font du bien, mais à réaliser dans la mesure de ses possibilités !
Je vous souhaite à tous une belle soirée
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Coucou Auri,
J’essaie effectivement de diminuer le sucre, depuis qq années (mais je ne consomme pas de sucre raffiné/blanc).
J’évite le sucre après 17h, mais je ne savais pas pr le petit déjeuner..
Dc pas de confiture ??
Après, il reste le sucre dans mes pâtisseries maison… 😉
Merci pour cet article,
Bisous.
Kriss