Chères presque (bientôt) dé-confiné(e)s !
Merci pour les nombreux messages que j’ai reçu suite à ma précédente lettre où je confiais ma rencontre avec la COVID.
Mais tout de même, je sens qu’une question taraude certains : « Pourquoi, alors que certains n’ont pas un symptôme quand ils sont positifs, ma naturopathe préférée se l’ai-t-elle pris de plein fouet ? »
Haha, j’hésite à vous sortir l’excuse toute faite : « C’est les cordonniers les plus mal chaussés », mais non, ce serait trop facile. Je suis une femme de challenge !
Sachez tout d’abord que si je me suis tournée vers une formation de naturopathe, c’est que j’avais une santé relativement fragile à la base (fragilité intestinale de naissance, aggravée par la pratique du sport de haut niveau).
Et donc, depuis des années, je ne mange plus de gluten, ni de produits laitiers. Oui, c’est moi la pénible qui apporte toujours du houmous et des légumes à tremper dans les soirées pizzas entre copains. Et si je me retrouve souvent la cible des railleries des plus rigides d’entre eux, peu m’importe : les entorses alimentaires se payent trop cher le lendemain. Et de fait, je ne prends plus de plaisir à manger des choses qui me font du mal.
Donc, promis : côté alimentaires, j’étais pas mal.
En revanche, j’ai creusé la question : en naturopathie on ne dit pas maladie, on dit : Le Mal A Dit. Bref, la maladie est là pour nous montrer que quelque chose ne va pas. Et c’est un fait, avant d’être contaminée, mon hygiène de vie laissait à désirer : trop de fatigue accumulée et pas assez d’activité physique. Nous attendions ces vacances de la Toussaint avec impatience pour nous reposer, et nous n’avons pas été déçus : cloués au lit, de force, par le virus !
Prévenir plutôt que guérir ?
La prévention, on en parle beaucoup dans les médias. Il s’agit de respecter scrupuleusement les gestes barrières :
- Gel hydroalcoolique qui vous injecte chaque jour un peu d’alcool et autres cochonneries en (fonction des marques) dans le sang.
- Port du masque, qui pour être efficace implique tellement de recommandations (ne pas le toucher une fois posé, le changer dès qu’on éternue dedans ou qu’il est humide, …) qu’il est franchement douteux qu’il soit bien utile.
- Et la sacro-sainte distanciation sociale, qui laisse les gens en carence de douceur, d’amour, de lien, …
Mais il manque pourtant bien une donnée essentielle à ce matraquage préventif : l’immunité !
Immunité : la laissée pour compte de l’épidémie
C’est pourtant bien cette immunité qui fait la différence entre la « petite grippette » de certains et le séjour à l’hôpital d’autres. Et comment optimiser cette immunité ? En adoptant une alimentation équilibrée, en choisissant quelques compléments alimentaires (ça vous le savez déjà si vous lisez mes lettres), et surtout : sortir de la peur et du stress !
Si vous êtes angoissé ou si vous avez peur, vous affaiblissez votre système immunitaire.
Et ça, on a beau le savoir, c’est toujours bien plus compliqué à mettre en place !
Malheureusement aujourd’hui, la plupart des personnes qui me consultent craignent pour leur santé, celle de leur proches les plus fragiles, pour leur avenir, pour celui de leur enfants, … Tout est très complexe, il est impossible de se projeter à moyen terme, et les états dépressifs sont légions chez les confinés.
Quelques herbes pour retrouver le moral ?
Beaucoup d’entre vous cherchent un peu de soleil dans la nuit que nous traversons et se tournent vers le Millepertuis, la plante « anxiolytique » la plus connue. Il est utilisé depuis plus de 2000 ans pour les troubles psychosomatiques, les déprimes, les états dépressifs, l’anxiété ou l’agitation nerveuse. Il améliore aussi la qualité du sommeil et permet de lutter contre les insomnies. C’est une plante efficace pour réduire le stress. Une panacée ? Peut-être, mais je tiens à vous mettre en garde : le millepertuis doit être pris avec beaucoup de précautions !
Tout d’abord, il possède nombre d’interactions médicamenteuses (n’en prenez pas si vous avez déjà d’autres traitement en cours sans consulter un professionnel de santé qui s’y connaisse, elle est contre-indiquée si vous êtes enceinte, si vous allaitez, si vous prenez une contraception (orale ou patch), si vous présentez des troubles bi-polaires ou schizophrènes, etc. Retrouvez plus d’informations ici).
Enfin, la prise de millepertuis peut induire un état de dépendance. Soyez donc vigilant, le millepertuis ne doit pas être pris en automédication ! Il existe d’ailleurs des anxiolytiques plus doux, comme le safran par exemple. Mais là encore, renseignez-vous.
Enfin, vous pouvez opter pour des plantes adaptogènes, qui vous redonnent de l’énergie. La Rhodiola par exemple vous aide à démarrer le matin !
Des écrans noirs et de l’Amour
En revanche, il est évident qu’il ne faut surtout pas rester dans cet état de stress, peur, inquiétude, angoisse, déprime… Pour deux raisons principales : ce qui stresse votre organisme affaibli votre immunité, et si vous êtes stressé(e)s, vous dormirez mal et peu, ce qui est également délétère à votre immunité.
Donc, positivez, habituez-vous à voir le verre plein (pas à demi-plein, non, plein !!). Encore une fois, évitez les sources d’anxiétés (TV, radio et la plupart des écrans.).. mais, me direz-vous, comment faire pour lire ta lettre Auriana… C’est un risque à prendre, si vous allez bien, vous n’en aurez pas besoin 😉
Fuyez les personnes nocives, dormez, riez, sortez et faites des câlins à tous ceux que vous pouvez. Même masqué si vous sentez que vous n’avez pas le choix (lisez cet article de SudOuest pour des câlins masqués en toute sécurité). Le simple contact humain, même à travers les vêtements réchauffe le cœur et fait tellement de bien ! A vous de poser vos limites à ces contacts en veillant à bien évaluer ce fameux « bénéfices/risques », dont parle si bien le docteur Louis Fouché.
Je ne résiste d’ailleurs pas à cette petite infographie détournée (Crédit: RéinfoCovid)
Une petite cure de Magnésium
Si vous vous nagez aujourd’hui dans un océan de stress et que la première plage n’est toujours pas en vue, je vous recommande en urgence une petite cure de magnésium. Sachez qu’un stress vous fait excréter le magnésium de vos cellules. Libéré dans le sang, il est alors conduit vers la vessie et en grande partie éliminé dans vos urines. Mais ce qu’il y a d’insidieux avec le couple [stress-magnésium], c’est que plus vous êtes carencés en magnésium (à cause du stress), plus vous êtes stressables… et le cercle vicieux s’installe. Assurez-vous de prendre un sel de magnésium assimilable (bisglycinate, glycérophosphate ou citrate accompagné si possible de vitamines B et de Taurine). Cette cure va vous aider à stopper le cycle infernal.
Dans ma prochaine lettre, on parle des fleurs de Bach pour cet automne 2020 ?
Prenons soin de nous !
Pour info, mon cabinet reste ouvert pour les soins. Les consultations sont possibles en visioconférence !
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