Ma rencontre avec la COVID

Bonjour à tous !
Alors, comment vous sentez vous après presque 3 semaines de ce nouveau confinement ? Entre le travail, la Covid et Hold Up, l’actualité est dense, les cerveaux chauffent, les esprits s’échauffent… Je ne vais donc pas vous inviter aujourd’hui à rester zen, c’est quasi impossible !
En revanche, j’aimerai vous raconter une petite histoire, ma rencontre avec la COVID !

Il était une fois un gentil mari (le mien), qui aimait beaucoup sa femme (moi), mais qui ne pu s’empêcher de lui refiler la Covid après avoir lui-même été contaminé sur son lieu de travail. C’était au tout début des vacances de la Toussaint, vacances qui laisseront un souvenir impérissable de confinement avant le re-confinement.
Pour ceux qui n’ont pas été contaminés, nos premiers symptômes ont été édifiants : maux de tête, fièvre, douleurs articulaires et fatigue. Pour ma part troubles digestifs (nausées et diarrhées) se sont invités en plus (moi qui voulait faire mon petit jeûne d’automne, finalement ça s’est fait tout seul !).

En aparté, et pour bien comprendre cette histoire, je dois d’abords vous partager la vision des virus selon la naturopathie  (mais pas seulement, cette vision est partagée par nombre de médecines ancestrales) : l’affection virale est généralement un processus de nettoyage du corps. Aussi, quand un virus grippal vous choisit comme hôte (chanceux que vous êtes), il vous fait jeûner, vous oblige à rester au lit, vous secoue un peu, et vous fait ressentir pleinement (et douloureusement) toutes les parties de votre corps (un corps peut-être négligé ces derniers temps…)
Puis, normalement, le corps réagit pour chasser cet invité surprise, déjà douillettement installé : la fièvre monte et les virus n’aiment pas la chaleur. Pour ma part, j’ai rarement de la fièvre, alors je la stimule artificiellement quand je sens quelques symptômes (bain hyperthermique, boissons chaudes à base de plantes qui font monter la température, bouillotte et hop, sous la couette).

Pour reprendre mon histoire, j’ai passé trois jours au lit, oscillant entre 39 et 40°, et littéralement entortillée dans mes couvertures, me tournant et me retournant. Je me suis alors sentie comme une chenille en pleine conception de sa chrysalide. Je me répétais que tout cela me nettoyait et que j’allais devenir un merveilleux papillon.
Je vous assure que lorsqu’on aborde la maladie sous cet aspect (en faisant confiance à son corps et à tout ce qui nous arrive globalement dans la vie), tout se passe bien mieux que si on lutte la peur au ventre, en se voyant déjà intubé en réanimation. Certains appellent ça l’effet placébo. Pour ma part, je préfère parler de puissance de l’intention.
Avec mon mari, nous nous sommes même permis pris quelques fous rires en nous observant l’un l’autre nous trainer en grimaçant dans la maison : nous avions un petit aperçu de ce qui nous attendait pour nos vieux jours. Mais l’amour et la confiance étant là, il était bon d’en rire !
Je suis allée chez le médecin, pour un arrêt de travail, j’ai eu le droit à un test et du doliprane : « Je ne peux absolument rien vous proposer d’autre madame, il n’y a rien qui soigne le virus ».
Je suis donc passée par la pharmacie, certainement pas pour le doliprane (il coupe la fièvre et empêche mon corps de réagir !), mais pour prendre oligo-éléments, plantes stimulantes de l’immunité, vitamines et homéopathie.
Au bilan : nous avons eu 3 jours de forts symptômes et avons ensuite mis une bonne semaine avant de nous sentir à nouveau en pleine forme (sans besoin de faire de sieste et en ayant retrouvé notre gout et odorat).
Quelques jours plus tard, un ami thérapeute alternatif, m’a assuré que le virus était une sorte de mise à jour, comme un rite de passage. Chanceux que nous sommes !

Et en effet, nous nous sentons plein d’énergie depuis 3 semaines, de vrais papillons 🙂

Pour mes parents, en revanche, ça a été un peu plus compliqué : ma mère a été hospitalisée au bout de 15 jours de fièvre avec une pneumopathie sévère qui a nécessité une lourde antibiothérapie et une assistance en oxygène pendant une dizaine de jours. Son sentiment a été de se sentir traitée comme une pestiférée. Il faut dire que les Urgences de l’hôpital qui l’ont accueilli étaient complètement débordées, et non équipées à recevoir des patients atteints de la COVID. Mais comme il n’y avait plus de places ailleurs, et que son état était relativement stable, ils se sont adaptés, comme ils ont pu. Attention, mon propos n’est absolument pas de juger les personnels soignants, qui s’épuisent depuis 8 mois à jongler entre le manque de moyens, de lit et la peur. Une amie kiné m’a fait suivre la photo du sac poubelle qu’on lui donne à la place d’une blouse quand elle va donner des séances de kiné respiratoire. Mon questionnement concerne le suivi des malades à risque avant qu’ils n’arrivent à l’hôpital.

Il n’est pas bon d’attraper la Covid à 70 ans : on vous donne du Doliprane et on vous somme de rester chez vous jusqu’à ce que ça aille mieux, ou de consulter à nouveau. Le problème, c’est que le mal s’insinue insidieusement. Au bout de 10 jours, on se sent épuisé, mais on se dit que ça va passer… Puis, sournoisement la fatigue, l’apathie et la peur de déranger nous empêchent de retourner chez le médecin. Ma mère n’a pas senti la pneumonie s’installer. Quand elle s’est retrouvée aux urgences, elle avait pourtant moins de 50% de capacité pulmonaire.

Aujourd’hui, mes parents vont mieux, ils ont retrouvé l’appétit, sortent faire leur promenade quotidienne et s’occupent du jardin. J’ai néanmoins une petite amertume coincée au fond de la gorge. Les mots du Professeur Raoult résonnent : « Il faut soigner les gens pour éviter qu’ils n’arrivent trop tard à l’hôpital ». Et alors je me rappelle à nouveau des mots de mon médecin de ville : « Je ne peux vous donner que du Doliprane »… et je m’énerve un peu… j’avoue !
Si vous aussi ça vous énerve, je vous invite à découvrir, si vous ne le connaissez pas encore, le docteur Louis Fouché, un courageux médecin anesthésiste à Conception. J’aime beaucoup sa vision de cette crise, empreinte d’humanité, de philosophie tout en étant très pragmatique sur ce qui se passe aujourd’hui. Il parle communication non violente et je trouve son éclairage lumineux.

Protocole au Naturel

Enfin, pour que vous soyez aptes à vous soigner vous-même en cas de contamination, voici la liste des quelques remèdes qui nous ont été bien utiles :
– Cuivre Or Argent (chez Catalyons ou Labcatal) : une synergie d’oligoéléments pour rebooster votre immunité
– Echynacée/sureau (en gélule ou sirop) : ce sont les plantes qui boostent l’immunité (elles sont donc a éviter en cas de maladie auto-immune!)
– Artémisia Annua : Il s’agit d’une merveille de la pharmacopée Chinoise qui mériterait une lettre à elle seule (ça va arriver !). Elle est parfaitement adaptée face aux virus grippaux. Et a été, semble-t-il très efficace pour nous. Malheureusement, elle est interdite à la vente en France (CQFD). Vous pouvez néanmoins vous en faire expédier par la poste depuis l’étranger ou en planter dans votre jardin pour l’année prochaine (merci Kokopelli pour la vente des graines !)
– Les vitamines (C, D, …) et minéraux (magnésium, potassium, …)
– Zinc : Sachez que la carence en zinc induit une perte du goût et de l’odorat. Alors, est-ce la COVID qui provoque ce symptôme ou la carence en zinc générée dans le corps par le virus ? Dans tous les cas, le zinc va vous soutenir pendant l’infection.
– Les classiques de l’homéopathie : Occilococcinum (j’aime beaucoup le produit Immuno4 de Mint-e, un petit Labo provençal, il en contient, ainsi que des plantes adaptogènes et des fleurs de Bach pour le côté émotionnel. Nous en avons pris tous les jours), mais également Aviaire, Sérum de Yersin et Influenzinum,(demandez conseil à votre homéopathe). Le L52 reste une très bonne solution pour tout ce qui est viral ne pas hésiter à apprendre plusieurs fois par jour une quinzaine de gouttes.
– Les huiles essentielles dont nous avons déjà parlé au premier confinement (ravinsara, tee trea, Laurier noble,…)
– Un petit jeûne ou du moins une éviction des sucres raffinés. A ce propos, je vous livre d’ailleurs la conclusion d’un article publié dans le British Medical Journal par des spécialistes des problèmes métaboliques : « Les patients atteints de Covid-19, hospitalisés avec une hyperglycémie et/ou une hyperinsulinémie devraient être placés sous un régime faible en glucides transformés. Le degré de restriction doit être déterminé par des tests du sucre sanguin, de l’insuline et des cétones. Grâce à la restriction des glucides transformés, les trois facteurs de risques que sont l’hyperinsulinémie, l’hyperglycémie et l’hypertension, qui augmentent l’inflammation, la coagulation et le risque de thrombose, devraient être rapidement sous contrôle. »
– Et puis dormir, dormir et encore dormir J

Tout ces conseils ne vous dispensent évidemment pas de consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’aggravent. Mais quitte à rester chez soi, seul avec sa boite de Doliprane, autant s’ouvrir à quelques alternatives ! Il peut-être utile d’ailleurs d’acquérir un oxymètre pour contrôler vous-même régulièrement votre saturation en oxygène.

Un dernier mot pour remercier encore les personnels soignants, que l’on n’applaudit plus, mais qui continuent de payer les pots cassés…

Restons unis, lucides et prenons soin les uns des autres !

Pour info, mon cabinet reste ouvert pour les soins. Les consultations sont possibles en visioconférence !

PS : Cette lettre vous a plu ? N’hésitez pas à la partager ! Si vous souhaitez vous abonner à mes mailing, envoyez moi un mail à bauriana@gmail.com, et pensez à consulter mes précédentes lettres.

Une réflexion sur “ Ma rencontre avec la COVID ”

  • 20 novembre 2020 à 23 h 07 min
    Permalink

    Bonjour auriana Caro m’a fait passer ta petite réflexion ordonnance. En voyant toutes les vidéos des réseaux sociaux sans plus jamais regarder les infos propagandistes et mensongères, j’adhère tout à fait à tes conseils.
    Je vais faire passer à plusieurs copines. A bientôt, prenez bien soin de vous la petite famille. Bises

    Réponse

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