Confinement Naturo (Lettre 28) – Encore 21 jours pour méditer

Confinement Naturo (Lettre 28) – Encore 21 jours pour méditer

Bon lundi à tous.

Comment allez-vous après ce week-end à danser ? Pas trop de courbatures ? 😉
De mon côté, figurez-vous que j’ai bien compté. Oui oui, il ne nous reste plus que 21 jours avant le début du déconfinement.

21 jours, cela ne vous rappelle-t-il rien ?

Je vous l’ai expliqué dans ma lettre 22 : 21 jours, c’est le temps d’une cure en naturopathie. Un temps propice à une transformation intérieure, qu’elle soit physiologique ou biologique (avec l’aide de plantes, de minéraux, de remèdes), ou bien qu’elle soit psychologique, mentale, énergétique aussi… bref, il nous reste 21 jours, et c’est un bon timing pour le changement intérieur.

Ma proposition, pour les 21 jours qui viennent n’est pas d’ordre de la cure alimentaire, du moins pas dans le sens restrictif du terme : s’il ne faut pas prendre de poids pendant ce confinement, une détox n’est à mon sens pas particulièrement judicieuse, surtout si vous êtes une personne à risque : vous risquez de vous affaiblir ou de vous carencer. Je préfèrerai que vous optimisiez plutôt votre santé pour être au meilleur de votre forme au déconfinement, avec la possible 2e vague que certains évoquent.

Une triade spéciale immunité

Au fil des prochaines lettres, je vous proposerai quelques protocoles à suivre. Si vous ne l’avez pas encore commencé : la triade Magnésium/ Zinc/ vitamine D est indispensable.

Pour le magnésium, je vous conseille le D.stress de la marque Synergia, facile à trouver en pharmacie, ou le Magtorine du Laboratoire Copmed qui, je trouve, fait de bons produits. Vous pouvez donner mon nom à la commande. Dans tous les cas, suivez les recommandations indiquées sur votre complément, car ils ont tous des concentrations différentes.

Pour le zinc, je vous conseille de commencer par une boite d’ampoules de Zinc oligo-élément (Granion ou Oligosol en pharmacie), à raison d’une à deux ampoules par jour (penser toujours à garder le contenu de l’ampoule 1 à 2 minutes sous la langue avant d’avaler.). Puis vous pourrez passer à une cure de zinc (privilégiez le pidolate de Zinc, vous en trouverez également chez Copmed, et dans de nombreux autres laboratoires).

Enfin, la vitamine D3 est disponible en pharmacie et directement dans certains laboratoires naturo (le laboratoire herbolistique fait une vitamine D3++ qui délivre 1000UI par goutte, sachant qu’il vous en faut 4000 à 5000 par jour, c’est plus facile à compter).

Voilà pour les compléments alimentaires de la semaine (je n’ai pas cité la Vitamine C qui est également de grande importance, continuez à prendre un comprimé par jour).

« Aimer c’est l’art d’être avec d’autres, méditer c’est l’art d’être en relation avec soi-même, laisser l’amour et la méditation être vos deux ailes » Osho.

Pour tenir ces 21 prochains jours, néanmoins, je pensais à quelque chose de plus global, pour aider à canaliser ces émotions qui peuvent vite nous submerger en ce moment. Je vous ai beaucoup parlé d’amour au fil de mes lettres, et beaucoup moins de méditation.
Aussi, aujourd’hui, et pour ces 21 prochains jours j’aimerais vous proposer de méditer.
Je sais que parmi vous se trouvent déjà de grands méditants. Je sais aussi que ce n’est pas le cas de tous, et j’aimerais vous proposer un petit défi : celui de méditer chaque jour pendant ces 21 prochaines journées de confinement.

Ce confinement a surement pu vous amener déjà à réfléchir sur vous-même, à faire un point sur votre situation, votre vie. Une amie m’écrivait il y a quelques jours. Elle se demandait si elle avait vraiment plus de temps depuis le confinement, ou si ce n’était pas simplement qu’aujourd’hui elle prenait le temps de vivre les choses simples et finalement essentielles de la vie.

Quoi qu’il arrive, nos journées ne font toujours que 24h. Tout est donc une question de choix. La perte d’une grande partie de nos choix engendrée par le confinement nous a finalement permis de réaliser combien nous étions libres de choisir.
Et certainement, lors du déconfinement, absorbés par nos routines retrouvées, nous réaliserons combien nous étions libres pendant le confinement. Tout dépend de la forme de liberté mise en avant … ou simplement de notre manière de choisir de prendre des décisions qui nous libèrent.

« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde, mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. » Gandhi.

Néanmoins, le déconfinement ne commencera pas avant le 11 mai, aussi l’aventure de la méditation peut-être un voyage fort utile pour « poser » les décisions qui vont laisseront libres.
Car une fois trouvée la clé de la liberté, en conscience, à l’intérieur de vous-même, plus rien ne pourra jamais vous enfermer.

Le web regorge de séances de méditation, pour confirmés et débutants. Par exemple, vous pouvez trouver des programmes de méditation gratuite sur le site de Deepak Chopra (penseur, médecin, conférencier et écrivain). Pourquoi ne pas tester 7 jours de méditation pour une santé parfaite ?

Si vous connaissez d’autres programmes de méditation, n’hésitez pas à me les faire suivre, je transmettrai dans une prochaine lettre !

 « En me renouvelant, je renouvelle le monde. » Deepak Chopra.

D’ici là, merci à tous pour les partages de danse de confinés, celui de l’Opéra de Paris est merveilleux : à voir et revoir ! De même que celui de l’Orchestre national de France.

Sur ces thèmes du confinement, je vous propose également une petite chanson , et un poème de Grand Corps malade.

Doux lundi, à demain

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Confinement Naturo (Lettre 27) – N’arrêtez jamais de danser

Confinement Naturo (Lettre 27) – N’arrêtez jamais de danser

Hier, trois d’entre vous m’ont envoyé de la douceur : une vidéo, une chanson et un message. Autant de cadeaux inestimables qui m’ont aidée, ce matin à me lever le coeur en liesse.
Animée par cette énergie contagieuse, j’ai transmis cette joie matinale au reste de la maison. Nous avons remis à plus tard les devoirs de math de ma grande fille, ainsi que cette déclaration d’impôts qui attendra bien encore quelques jours.
La musique a rythmé cette matinée et j’ai ressenti une irrésistible envie de danser. Pas de me trémousser sur un rythme endiablé, mais danser en laissant vraiment mon corps s’exprimer, sur des musiques inspirantes. Mes filles, prises au jeu, m’ont accompagné… Quel bonheur !

Le titre d’un livre que j’avais vraiment apprécié m’est alors revenu en tête : « N’arrêtez jamais de danser » du docteur Gordon Livingstone. Une source d’inspiration pour ma lettre du jour ?

L’expédition dans les cartons du garage s’est révélée fructueuse et, le livre en main, j’ai passé une bonne heure, sous le soleil du début d’après-midi à feuilleter l’ouvrage pour essayer de vous trouver une anecdote en lien avec ce que je ressentais aujourd’hui, avec ce que nous vivons.

« Sinon on perd la joie »


Voici le fruit de ma recherche :
– une maxime  « Le sentiment que la vie à un sens nourrit l’âme »…
– une citation de Gene weingarten de The Washington Post Magazine « Après l’explosion d’une bombe qui a tué une vingtaine de jeunes devant une discothèque de Tel-Aviv, la jeunesse, refusant de se laisser intimider, a recommencé à s’amuser la nuit. Aujourd’hui devant le lieu de l’explosion, à côté du monument de pierre sur lequel est inscrit le nom des victimes, on peut lire une simple phrase : « N’arrêtons jamais de danser ».

Mais finalement, la remarque la plus instructive m’est arrivée d’une manière tout à fait inattendue : Alors que je feuilletais ce livre, j’ai été interrompue par ma fille de 4 ans qui me demandait ce que je lisais.
« – Maman, tu fais quoi?
– Je lis un livre qui s’appelle n’arrêtez Jamais de danser.
– Pourquoi il s’appelle comme ça ce livre ?
– Je ne sais pas ma chérie, à ton avis, pourquoi il ne faut jamais s’arrêter de danser ?
 »

Après quelques secondes de réflexion
« Parce que sinon on perd la joie » …

Merci ma fille.

Des huiles essentielles pour garder la joie

Lorsque la joie se fait lointaine, il est impératif de relancer l’envie… l’appétit de vivre. Le gingembre est l’huile essentielle qui peut vous faire sortir de la léthargie dans laquelle peut nous plonger ce confinement et vous redonner envie de danser
Je vous conseille de prendre 2 gouttes HE Gingembre sur un comprimé neutre, 3 fois par jour pendant 3 jours. En médecine chinoise, le parfum pénétrant et suave de l’huile essentielle de gingembre réchauffe l’énergie du cœur et dynamise le Chenn (la dimension psychique associée à l’énergie du cœur). La chaleur du cœur nourrit de bienveillance l’Esprit, et l’on se sent mieux, réconforté.

Dans un deuxième temps vous pourrez ensuite vous masser avec des huiles essentielles ayant une teneur importante en monoterpénols (surtout linalol et géraniol). Les molécules qui réconfortent les cœurs fermés. Vous avez le choix : Saro, Palmarosa, Bois de Hô, Thym linalol, Géranium bourbon, Néroli, Marjolaine, …
Appliquer 4 gouttes d’HE de votre choix + 1 cuillère à café d’huile végétale. Le matin, massez vous le thorax avec des mouvements circulaires au niveau du plexus solaire, puis en remontant le long du sternum, pour finir sous les clavicules. Et le soir, massez votre ventre avec mouvements circulaires dans le sens des aiguilles d’une montre.
Enfin, pour retrouver du réconfort, dans la journée, respirez la fragrance de l’huile essentielle choisie dès que le besoin s’en fait sentir.

Cette journée de douceur m’a donné envie de prendre plus de temps, aussi je vous retrouve lundi !

Je vous souhaite donc un très doux week-end et je vous partage quelques petites joies pour retrouver le goût de danser :

  • Voilà la chanson qui m’a donné envie de danser : Follow the sun de Xavier Rudd !
  • Une inspiration pour se mettre en mouvement ?
  • Enfin, voici une citation de Frédéric Lenoir à méditer (4e de couverture de La Puissance de la Joie) « Existe-t-il une expérience plus désirable que celle de la joie ? Plus intense et plus profonde que le plaisir, plus concrète que le bonheur, la joie est la manifestation de notre puissance vitale. La joie ne se décrète pas, mais peut-on l’apprivoiser ? La provoquer ? La cultiver ? « 

Avez-vous vous aussi des morceaux de joie dansante à me partager ? Sur facebook, sur mon blog, par mail ?

Je vous souhaite un week-end à danser, à vibrer, à gouter et retrouver la Joie.

PS : Après un mois et demi d’arrêt, je reprends les consultations à distance la semaine prochaine. Vous pouvez prendre rendez-vous par mail ou téléphone (06 15 87 14 49).

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Confinement Naturo (Lettre 26) Liberté chérie

Confinement Naturo (Lettre 26) Liberté chérie

Chers lecteurs, lectrices et ami(e)s

Nous voilà confinés depuis plus d’un mois maintenant. Cette obligation de rester cloîtré chez soi peut être ressentie, au premier abord, comme la privation d’un des besoins essentiels de l’homme, celui de la Liberté.

… et pourtant, dès les premiers jours du confinement, je vous en avais fait part dans ma première lettre, j’ai ressenti une plus grande liberté. La spirale infernale de « la vie quotidienne d’une maman moderne » s’est arrêtée, d’un coup. Plus d’horaire à respecter, plus de course contre la montre pour que tout le monde soit à l’heure. J’ai vécu cette liberté comme un cadeau très doux.

Mon esprit, moins accaparé par tout ce qu’il y a « à faire » dans une journée classique, s’est depuis détendu, puis étendu, a pris le temps de sentir, de ressentir, de réfléchir, de mettre de l’ordre, de laisser émerger des idées. Et puis aussi de profiter, de s’instruire, … de lire. « Le secret de la liberté, c’est la librairie », assurait Bernard Werber, et j’ajouterai, surtout en période de confinement ! A condition de bien choisir ses lectures.

Puis, à force de réfléchir, d’essayer de comprendre ce qui nous arrive, une forme de peur s’est insidieusement installée, tout est tellement obscur. Des théories émergent, vous me les partagez souvent, alors je me permets cette parenthèses. Certes, elles font froid dans le dos… Mais nourrir la peur nous fait entrer dans un engrenage bien sombre, qui n’est bon pour rien ni pour personne. Protégez vous, pensez par vous même. Bien malin celui qui, aujourd’hui, sait de quoi demain sera fait.

J’ai eu beaucoup de retours de personnes qui craignent vraiment l’après confinement. A ceux-là, je conseillerai toujours de s’évertuer dès à présent à construire pour servir la Vie. Je me répète, je le sais, mais rien n’a plus de sens aujourd’hui que de travailler à préserver la Terre dans une sorte de symbiose avec l’humanité. Utopiste ? Certainement, cela fait tellement de bien !

Saisissez votre Liberté

 

Et aujourd’hui, depuis votre salon, vous avez la Liberté de construire vos projets, la liberté de repenser à ce que vous souhaitez vraiment faire de votre Vie après le confinement, la Liberté de changer, la Liberté de tout reprendre à zéro.
La peur nous coince dans le mal-être, nous entrave profondément dans cette Liberté d’ouvrir le champ des possibles. Soyez libre de penser, n’ayez pas peur et nourrissez l’espoir.

Victor Hugo signait : « La liberté commence où l’ignorance finit ». J’ai la sensation que ce confinement forcé nous invite à nous retirer en nous-même, en toute liberté de penser, de réfléchir, d’écouter notre bon sens.

Le Dalaï Lama utilisait un jour la métaphore selon laquelle l’homme moderne à l’impression d’être libre, mais que souvent, il n’est, comme une vis, libre de ne choisir que la vitesse à laquelle il tourne dans son même pas de vis. Je sais que cette parenthèse Covid 19 peut nous permettre enfin de sortir de ce trou, de changer de bois même peut-être. Et vous, qu’allez-vous changer, le 11 mai ? (Voici quelques idées si vous n’avez pas encore eu le temps de voir cette vidéo)

Si le sujet vous intéresse, voilà une petite vidéo de Mathieu Ricard sur la liberté intérieure.

L’avenir lumineux du Zinc


Enfin, toujours dans le but de nourrir l’espoir et la Vie, j’aimerais partager avec vous les belles avancées de la médecine naturelle face au virus.
Il s’avère que le Zinc est en train de faire ses preuves … De plus en plus utilisé aujourd’hui pour lutter contre l’infection dans le milieu médical, il permettrait de limiter les formes les plus graves d’infection au Covid 19. Il serait même utilisé par plusieurs médecins en Europe et aux États-Unis en association au protocole du docteur Raoult avec d’excellent résultats.

Le zinc est un anti-viral puissant qui empêche en effet la multiplication dans la cellule des coronavirus. Certains symptômes de ce Covid 19 sont d’ailleurs identiques à ceux de la carence en Zinc (notamment la perte du l’odorat et les troubles intestinaux…), et certains émettent l’hypothèse que l’infection nous carencerait en Zinc. Je vous en avais parlé lors de ma lettre sur les oligo-éléments. Si vous n’avez pas encore commencé, c’est le moment de faire une cure. Une cure de zinc en oligo-élement, puis de zinc en comprimés ou gélules ( à raison une cure de 20 mg de zinc par jour, et de 50mg si vous êtes vulnérable).

Portez-vous bien, renseignez-vous, pensez librement et surtout, ne laissez pas la peur vous anesthésier !

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Confinement Naturo (lettre 25) – Qui sera le 100e singe ?

Confinement Naturo (lettre 25) – Qui sera le 100e singe ?

Chers confinés,

Encore merci pour vos retours suite à ma lettre d’hier. Je vois que nombre d’entre vous ont choisi de nourrir le côté positif de ce confinement, et que vous arrivez pour la plupart à tirer partie de cette « pause de l’humanité ». C’est intéressant, car plusieurs d’entre-vous m’ont fait passer cette petite vidéo que je vous avais déjà partagée lundi. Une vidéo qui fait un pari, celui de 5 millions de vues pour pouvoir avoir du poids devant les instances dirigeantes. Cette vidéo qui a éclairé ma journée quand je l’ai regardée. Alors, pour ceux qui n’ont pas pris le temps d’ouvrir les liens que je partage, je vous recommande vivement de cliquer sur celui-là et de repartager cette vidéo !

L’écueil qui remonte cependant chez d’autres, c’est cette sensation d’impuissance, cette peur de ne pas être assez nombreux à penser ainsi… A ceux là, j’aimerai partager la théorie du 100e singe…

Cette théorie trouve son origine dans une étude scientifique japonaise qui s’est penchée sur l’observation des macaques (Macaca fuscata) sur l’îlot de Kōjima au sud de Kyushu de 1952 à 1965. Dans le lot, une femelle appelée Imo, a commencé à tremper les patates douces dans l’eau de mer avant de les éplucher et de les manger (la maline!). En quelques années, les scientifiques ont observé que ce nouveau comportement s’était répandu à tous les jeunes singes de l’île par mimétisme, mais également des autres îles alentours, sans qu’il y ait la moindre transmission visible. Ce changement aurait été observé à partir du moment où un nombre clé (le fameux 100e signe) aurait été atteint. C’est du moins la thèse du biologiste Sud-Africain Lyall Watson.

L’histoire est expliquée en 1984 par Ken Keyes dans son livre Le Centième Singe où il applique le concept à l’ensemble de la société humaine. Il émet ainsi l’hypothèse de la propagation d’une idée, d’un savoir ou d’une capacité au sein d’une population humaine sans qu’il y ait de transmission visible, à partir du moment où un nombre clé de personnes a acquis ce savoir ou cette capacité.

Certes, depuis l’expérimentation japonaise a été réexaminée dans tous les sens, et les plus sceptiques ont su trouver toutes les preuves pour attester que les singes étaient capables de nager d’île en île, …et que cette étude sur les primates n’est pas suffisante pour étayer les affirmations de Watson. Certes.

Néanmoins… « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de personnes peuvent changer le monde. En fait, c’est toujours ainsi que le monde a changé », confiait l’anthropologue américaine Margaret Mead.

Et même si cette théorie n’est pas tout à fait scientifique… Elle me donne de l’espoir. L’Espoir de me dire que nous ne sommes peut-être pas si loin de cette « masse critique » de ce 100e singe, pour que tout bascule. Et plutôt que de me morfondre à me dire que nous ne sommes qu’une minorité à souhaiter ce retour aux sources, à la sobriété heureuse, elle me donne l’énergie de croire en ce changement, de croire que oui, nous sommes des millions, peut-être même des milliards, à le souhaiter.

Je vous partage également cette autre petite vidéo (6 minutes) de Charlotte Gainsbourg  (regardez-là !) pour vous prouver que nous ne sommes pas une si petite minorité à rêver. Alors, retroussons-nous les manches, nous avons un mois pour passer à l’action et initier ce changement !

Quelle est votre énergie ?

Mais pour se retrousser les manches, encore faut-il avoir de l’énergie. Alors, je reviens vers vous concernant la diminution du sucre, initié il y a une dizaine de jour ? Avez-vous pu transformer vos petits déjeuners en salé, gras et protéiné ? Avez-vous testé le jeûne intermittent ? Parvenez-vous à vous passer de dessert ?

Et dans ce contexte, me demanderez-vous… Comment faire pour manger nos fruits, si riches en vitamines et minéraux ?

Vous avez deux options :

  • Vous pouvez les prendre juste avant votre repas de midi (1/2h avant) : leur acidité naturelle fait qu’ils seront très vite digérés. Vous pourrez profiter directement de leur bienfait et mangerez certainement un peu moins à midi également
  • Prenez-les au goutez. Notre physiologie est prévue pour recevoir un petit en-cas sucré entre 16 et 17h. L’insuline ainsi libérée va nous permettre de mieux fabriquer nos hormones du sommeil. Profitez-en pour manger des bons sucres (fruits frais et secs !)

Tenez-moi au courant si vous rencontrez des difficultés. Par ailleurs, à la demande de certains, à partir de la semaine prochaine, j’ouvre mon cabinet « naturo à distance ».

Mes massages et soins attendront le 11mai, en revanche, si vous vous sentez perdu en terme d’alimentation, de complément alimentaires, de santé, je reprends donc mes consultations, via skype, whatsapp ou simplement par téléphone. Les consultations (50 euros pour une heure ou 30 euros pour 30 minutes) pourront être réglées par courrier, virement bancaire ou paypal. Enfin, pour éviter qu’un prix soit un obstacle à votre santé, par ces temps incertains financièrement, il est possible d’ajuster ces tarifs pour qu’ils soient plus justes pour vous.)

Merci à tous, pour vos soutiens, vos retours, vos partages !
Prenez soin de vous, prenez soin de vos proches, prenez soin de la Vie.

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Confinement Naturo (Lettre 24) – Plus qu’un mois …

Confinement Naturo (Lettre 24) – Plus qu’un mois …

L’allocution était fort attendue hier soir, la sentence est tombée : Nous n’avons plus qu’un mois.

Plus qu’un mois pour soutenir le changement que nous souhaitons pour cette société.
Plus qu’un mois pour faire en sorte, qu’à partir du 11 mai, des choses changent vraiment.

[Je sais que je risque de paraître vraiment à côté de la plaque pour ceux pour qui ce confinement représente un vrai calvaire, chaque jour qui passe. Je pense à ceux qui subissent des violences au sein de leurs foyers, à ceux qui ne voit pas le soleil depuis déjà un mois. A ceux-là, je souhaite d’arriver à trouver le côté « pile » de la pièce. Le côté pile qui évoque tout ce qu’il y a de bon, le côté positif qui se cache parfois derrière la peur, la colère, le drame. Ce côté positif qui vous aide à apprendre de chaque expérience vécue. « La puissance des pensées positives rend l’homme puissant face aux obstacles », assurait Richmond Kaya. Cette expérience unique, inédite, va sans aucun doute permettre à chacun d’accéder à une évolution incroyable dans sa vie.]

Et donc, pour ma part hier soir, en voyant apparaitre cette date du 11 mai, j’ai eu le vertige.
Le vertige en pensant que cette date serait certainement celle de la Grande Reprise, la date du Grand Retour de la consommation à outrance. Une peur s’est infiltrée en moi… celle que Tout recommence comme avant.

« Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre ». Nelson Mandela


Alors, j’ai bien regardé cette peur pour comprendre ce qu’elle voulait me dire. Quelle était la mise en garde qu’elle allumait en moi. Oui, en effet, tout redeviendra comme avant si personne ne fait rien. Mais, finalement, nous avons encore un mois pour mettre en place ce qui nous tient à coeur. Et ce qui nous tient à cœur, nous avons eu déjà un mois pour l’analyser, le ressentir. Aussi il est temps de faire un point. Un point sur nous, un point sur nos vies, un point sur nos sociétés, un point sur le futur que nous allons nourrir par nos actions à venir.
Avez-vous observé qu’en restant confinés chez nous pendant un mois, nous avons déjà considérablement changé la face du monde. La Nature a pu souffler, vraiment ! Imaginez donc le pouvoir que nous avons entre nos mains !

« Soit le Changement que tu veux voir dans le monde », Gandhi


Quel changement allez-vous donc imaginer, porter et incarner à partir du 11mai ?
Nous avons encore un mois pour le rêver, l’infuser et le partager avant que tout ne reprenne vraiment.

C’était mon message du jour.
Un message pour m’encourager aussi à ne rien lâcher pendant ce mois, et pour vous inviter à partager largement les initiatives qui servent la Vie, à diffuser les idées qui nourrissent ce changement auquel nous aspirons tant. Il ne s’agit pas là de faire campagne, ni de devenir un militant forcené… Non, il s’agit juste de s’exprimer, en tant que citoyen de la Terre, de montrer que nous existons, que nous pensons… que nous sommes et que nous pouvons devenir ce que nous souhaitons !
Dans la lettre numéro 15, je vous invitais à découvrir la Sylvothérapie. Si vous manquez d’idées pour ce changement, je vous invite à méditer au pied d’un arbre, à côté d’une plante, d’une source de vie. La Nature peut vous souffler quelques suggestions.
Pour plus d’inspiration, je vous conseille ce merveilleux reportage sur les arbres remarquables. Il est encore disponible ce soir seulement sur Viméo, pour une soirée inspirante, entre confinés.

Vous avez des propositions, d’autres sources d’inspiration ? Ecrivez-moi, partagez autour de vous, et nourrissons nous des idées des uns et des autres.

Citrons Confi(né)s


Enfin, pour préparer cette journée du 11mai, je vous propose une petite recette qui mettra du soleil dans vos assiettes tout l’été, ainsi que de bons probiotiques dans vos intestins. Il s’agit du citron confit .
Il reste encore quelques citrons bio de saison sur les étals, ou dans vos corbeilles de fruits. Avant qu’ils ne s’abiment, transformez-les par la magie de la lactofermentation. Si cette recette est merveilleusement simple, requiert toutefois un peu de patience… mais sur ce point désormais, vous êtes aguerris.

Ingrédients : citrons, gros sel, cannelle en poudre (facultatif, mais excellent)
Préparation : Laver les citrons et les découper en quartier. Les presser dans un bocal propre, puis les y placer, bien serrés en ajoutant une cuillère à café de sel et une cuillère à café de cannelle par citron. Il faut bien tasser pour que votre saumure recouvre entièrement les citrons, quitte à ajouter encore un peu de jus de citron. Fermer le bocal et placer au frigo jusqu’au 11 mai (soit un bon mois) sans ouvrir. Vous pourrez ensuite les déguster pour fêter le début du déconfinement. Ils se conserveront alors au frais pendant plusieurs mois !

Belle maturation, pour vous et vos citrons !

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Avez-vous fait le plein d’Amour ?

Avez-vous fait le plein d’Amour ?

Bonjour à tous,

J’espère que votre week-end pascal a été doux… et je n’ose pas vous demander à quel point il a été sucré.  Nous venions à peine de décréter l’arrêt du sucre, de faire nos premiers pas dans le sevrage des douceurs, de goûter au confort intestinal de nos premiers petits déjeuners salés … et Pâques est arrivé.

Mais, pas d’affolement, pas de culpabilisation, restez serein et confiant : Tout va bien. En voici les trois raisons principales :

A bas la frustration
Tout d’abord, je conseille souvent aux personnes que j’accompagne dans un changement alimentaire de respecter cet adage : « Six jours sur sept, mon corps est un temple et le septième jour, c’est fête foraine ». En effet, rien de pire que la frustration. Savoir qu’il existe une soupape de décompression nous aide à aborder les changements plus sereinement. Quelle merveilleuse soupape cacaotée que Pâques !

Le plein d’amour
Sachez également que le cacao est considéré comme un « super aliment ». Il est riche en graisses insaturées, contient des polyphénols (antioxydants et protecteurs cardiovasculaires), des sels minéraux (magnésium entre autre), des oligo-éléments, des vitamines et principalement du groupe B (important en ce moment pour l’immunité), un peu de caféine et surtout : de la phéniléthylamine. Cette molécule au nom barbare est en réalité une hormone merveilleuse : C’est celle que le cerveau sécrète en grande quantité lorsque l’on tombe amoureux !
Tonique, stimulante, euphorisante… et coupe faim (l’amoureux se suffit d’amour et d’eau fraîche, c’est bien connu), la merveilleuse phényléthylamine est une panacée pour le confiné. La bonne nouvelle, c’est que l’on en trouve également dans le vin rouge (j’en connais qui vont adorer ma lettre pour une fois) et dans certains fromages non pasteurisés.
Néanmoins, je vous parlais bien de cacao… et non pas de chocolat. Aussi, pour optimiser la concentration en bonnes choses, mieux vaut que votre chocolat soit le moins dénaturé possible. C’est-à-dire : noir, à 70% minimum, et … cru, car la torréfaction des graines de cacao altère une partie de ses propriétés. Si vous n’avez jamais gouté le chocolat cru, sachez que cela ne signifie pas qu’il est pur à 100% de cacao. Non, c’est juste qu’il n’a pas été torréfié. La marque LoveChok (https://www.lovechock.com/fr) vous propose un chocolat bio, cru, sucré et aromatisé (plusieurs saveurs à déguster) d’une grande finesse. A découvrir dans vos magasins bio.

Célébrez avec joie
Enfin, le week-end de Pâques, que l’on soit Chrétien ou non, est synonyme de renaissance. Pour certains, il s’agit de celle de Christ, pour d’autres, celle de la Vie sur Terre, avec l’avènement du printemps.
Les jardins sont en fleurs, le soleil nous réchauffe chaque jour un peu plus et les premiers légumes sortent de terre pour nous offrir ce festin pascal. Aussi, pour moi, Pâques est une ode à la renaissance de la Vie.

La célébration, surtout en période de confinement, est un moment de connexion qui peut nous permettre d’exprimer notre gratitude, si tant est qu’elle est faite en conscience. C’est ainsi que tous les soirs, à 20h, nous célébrons les soignants, avec une grande gratitude.
Ce week-end, Pâques nous a affert l’opportunité de célébrer la renaissance et l’espoir.

Chez moi, pour Pâques, nous avons fondu nos petits œufs en chocolat, fabriqué des petits paniers et lapins en origamis. Beaucoup de joies partagées en famille pour cette fête traditionnelle qui s’est célébrée très simplement, en huis clos et sans Kinder. En effet, la crise qui nous entrave aujourd’hui nous invite plus que jamais à revoir nos modes de consommation. La sobriété heureuse, si chère à Pierre Rabhi, prend ainsi tout son sens. Rappelez-vous qu’un rituel accomplit par routine et sans un cœur joyeux ne manifeste pas une véritable gratitude et perd de son sens, de sa magie.

Vous trouverez ici une petite vidéo pleine d’espoir, d’idées, de rêves, de possible pour Demain… et qui m’a fait beaucoup de bien. Je vous invite à la partager pour soutenir ce rêve si vous le nourrissez vous aussi !

Mon conseil pour ces prochains jours : pensez à rester joyeux, vivants, magiques !

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Confinement Naturo (lettre 22) – Fenêtre Thérapeutique

Confinement Naturo (lettre 22) – Fenêtre Thérapeutique

Bonjour à tous,

J’espère que tout le monde se porte toujours pour le mieux, que ces jours de confinement sont aussi doux que possible, que ceux qui sont en famille arrivent à trouver du temps pour eux.
Hier j’animais un cercle de femmes, la plupart sont mamans et évoquaient des difficultés à finalement trouver du temps pour elle… Comme si peu de choses avaient changé en réalité depuis le confinement.
Moi la première je me sens souvent coincée entre mon travail, les devoirs des enfants, les repas, ces lettres naturo, etc. Si bien que, comme nombre d’entre nous, je fais au plus urgent et au plus important, selon ma hiérarchie du moment (qui n’est étonnement pas du tout la même hiérarchie que celle de mes enfants).

Avec le recul, offert hier dans cet espace d’échange au féminin, j’ai réalisé combien il était difficile de sortir de cette spirale infernale du « faire », pour entrer dans la spirale au combien plus vertueuse du « être ».

Et vous, comment vous sentez-vous ? Avez-vous le temps de faire ce que vous aimez ? A défaut, prenez-vous le temps de faire ce que vous aimez ? ou encore : Parvenez-vous à vous offrir, chaque jour, quelques précieuses minutes pour vous-même ?

« Tu peux, à l’heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle retraite n’est plus tranquille ni moins troublée pour l’homme que celle qu’il trouve en son âme », confiait Marc Aurèle. Ce qui parait tellement plus difficile à dire qu’à faire, ne dépend en réalité que de nous !

Fenêtre thérapeutique
En naturopathie on parle souvent de cycle de traitement de 21 jours, pour sentir si un complément alimentaire ou un traitement quelconque fait effet (hormis tout ce qui concerne le système hormonal qui a besoin de bien plus de temps).  21 jours est le temps d’une cure classique après laquelle on offre une trêve à notre organisme.
L’arrêt de la prise d’un complément alimentaire ou d’une technique que l’on a suivie pendant 21 jours (le jeûne intermittent par exemple) permet d’observer si notre organisme a bien réagi à ce traitement, et comment il se comporte sans.

Car le corps est très intelligent. Si vous prenez tous les jours un complément alimentaire que le corps est censé fabriquer lui-même avec les nutriments de votre alimentation, votre organisme va au bout d’un moment perdre sa faculté à fabriquer lui-même ce que vous lui apportez en masse. Et un traitement qui devait servir au début à combler une carence, devient une dépendance. Un peu comme le fait de garder une attelle en permanence.

Aussi, il est important d’observer 4 ou 5 jours de pause pour de faire le point, après tout cycle (souvent de 21 jours).

 » La pause, elle aussi, fait partie de la musique «  assurait Stéphane Zweig.

Hier (vous me voyez venir), j’ai écrit ma 21e lettre, et j’ai ressenti ce fort besoin de fenêtre thérapeutique moi aussi, pour faire le point.

En 21 jours, vous avez reçu beaucoup d’outils, vous m’avez offert beaucoup de témoignages, vous avez lu et partagé mes lettres et je vous en remercie. Ma trêve ne durera que 3 jours (je vous retrouve lundi prochain !), pour m’offrir un vrai week-end en famille.

Si vous me laissez-vous offrir un dernier conseil : pendant ce week-end, essayer de ne pas sombrer dans la négativité, la peur, l’angoisse. N’allumez pas la télé ou la radio pour écouter le décompte journalier des victimes et des malheurs, mais cherchez à dresser un votre bilan de toutes les choses positives offertes par cette situation, et partagez-le autour de vous (et sur mon blog, si ce n’est pas trop intime).

Enfin, vous pouvez lire, relire et (re)partager mes lettres qui sont toutes sur mon blog !

Belle trêve à tous !

Auriana

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Confinement Naturo (Jour 21) – Un dernier petit dessert ?

Confinement Naturo (Jour 21) – Un dernier petit dessert ?

Bonjour chers amis confinés !

Pour cette 21e lettre, je tiens tout d’abord à m’excuser : l’auteur original de la citation que je vous ai partagée hier n’est pas Laurent Gounelle, mais Marc Aurèle J. (merci à mes lecteurs vigilants et instruits).

Comme je m’y étais engagée, je poursuis notre challenge « 0 sucres pendant le confinement ».
C’est important, essayer de le relever : aujourd’hui les statistiques montrent bien que les personnes en surpoids sont bien plus à risque que les autres dans cette pandémie. Aussi, si vous êtes sensible aux petites douceurs… soyez attentif à cette deuxième lettre sur le sujet.

Je me demande d’abord ce que vous avez pensé du petit déjeuner salé ? cela a-t-il retardé vos envies de sucre ?

Je vous propose désormais de « commencer à essayer d’éviter » (on y va en douceur, mais on y va !) les desserts. Comme nous l’avons vu, le sucre appelle le sucre et c’est finalement une bien étrange coutume que de terminer un repas par du sucre… puisque qu’il nous donnera envie d’y revenir rapidement.

Chez nous, dans notre foyer, le dessert n’existe pas … et mes filles n’en réclament pas (sauf après une semaine passée chez les grands parents). Nous terminons généralement notre repas sur le plat principal, ou éventuellement sur une salade, une petite tartinade salée (genre houmous, caviar d’aubergine, tapenade).
Et l’on se rend compte finalement que ce n’est qu’une question d’habitude.
« Mais justement, me direz-vous, les habitudes ont la vie dure. »
Si c’est difficile, allez-y en douceur, respectez vous ! ce sera toujours mieux qu’un gros craquage !

Quelques conseils

Vous pouvez par exemple manger un fruit 20 minutes avant de prendre votre repas. Il sera rapidement digéré, et vous apportera tous ses bienfaits, et une petite dose de sucre. A l’inverse, un fruit en fin de repas va rester beaucoup plus longtemps dans votre estomac avec le reste de votre bol alimentaire et risque bien de commencer à fermenter avant d’atteindre votre intestin, ce qui risque d’engendrer d’autres complications (fabrication d’alcool, ballonnements, malabsorption des minéraux, …).

J’entends souvent dire que c’est difficile de ne pas terminer son repas par une note sucrée. En effet, il va falloir ruser pour déshabituer votre organisme à ce rituel du dessert, et certains y parviendront plus facilement que d’autres.
Pour ma part, j’aime terminer mon repas par une petite boisson chaude, de la taille d’un café allongé. Vous pouvez vous préparer une chicorée, une infusion de romarin ou de gingembre (à éviter le soir), de menthe verte ou d’anis étoilé. Vous pouvez également opter pour la goutte de menthe poivrée (comme conseillé dans ma 5e lettre).
Si c’est insuffisant pour vous, prenez le avec un petit carré de chocolat noir à 70% minimum, que vous essayerez au fur et à mesure d’éviter.
Enfin, pour ceux qui ne peuvent vraiment pas se passer d’un dessert, une petite compote de pomme (sans sucre ajouté) ou un yaourt nature (brebis, coco ou soja) pourront faire office de transition.

Bannissez les sucres raffinés

Enfin, je vous invite à bannir le sucre blanc de votre alimentation à partir d’aujourd’hui. Préférez les sucres naturels ou au moins complets (rapadura, miel, sirop d’agave, …) en tâchant d’en diminuer au maximum les quantités. En revanche, ne remplacez pas le sucre par des édulcorants de synthèse qui ne font que tromper l’organisme sur une quantité de sucre ingérée et risquent d’engendrer encore plus de problèmes.

Quelques compléments alimentaires pour vous soutenir

Pour vous soutenir dans ce sevrage du sucre, je vous conseille de prendre du chrome (en oligo-élément),
Il existe également une plante assez fantastique originaire d’Extrême-Orient. Le Kudzu est utilisé depuis des milliers d’années dans la médecine chinoise pour soigner les addictions, telle que celle que nous avons avec le sucre, mais également l’alcool, la cigarette, … Il intervient au niveau neuronal sur le système de récompense et stimule la productions d’hormones du bien-être. Il agit donc aussi dans les cas de stress aigu lié aux addictions et au sevrage. En chinois, kudzu signifie : dissipateur d’ivresse, il peut donc être un formidable allié ! (respectez les posologies indiquées sur la boite de compléments alimentaires que vous allez pouvoir trouver (magasins bio ou parapharmacie).

Deux précieux outils pour soutenir les familles confinées

Enfin nous avons vu, il y a 3 jours, comment transformer l’émotion de la colère.
Une fois que chacun est apaisé, il est possible de discuter et de dénouer les tensions, tenter de résoudre les conflits. Voici un lien pour vous aider à résoudre ces conflits familiaux. Cette méthode de résolution de conflit est un outil que je recommande, elle fonctionne bien dans notre famille.

Enfin, si cela vous dépasse, mon amie Nathalie Albeau, professionnelle en coaching parentale, intervient au sein d’un réseau de 50 professionnels de la parentalité du Réseau Filliozat et 30 psychologues spécialistes de la prévention du burn out parental. Avant le burn out, vous pouvez les appeler. Composez le 0805 827 827 pour discuter (gratuitement) avec des professionnels et bénéficier d’écoute et de réconfort.

Je vous souhaite à tous une belle et douce fin de journée !

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Confinement Naturo (Jour 20) – Rendez-vous avec la lune

Confinement Naturo (Jour 20) – Rendez-vous avec la lune

Je ne sais pas vous, mais moi, ce soir, j’ai rendez-vous avec la lune !

Aussi, pas de conseils naturo au programme de cette soirée, juste une invitation à mettre le nez à la fenêtre pour observer ce phénomène céleste appelé Super Lune et qui va se dérouler ce soir sous nos yeux. En effet, entre 18h et 4h du matin, la lune passera au plus près de la planète (quelques 357 000 kilomètres), alors qu’elle est en pleine lune. Cette relative proximité devrait nous permettre de la voir plus grosse de 7% et bien plus brillante que d’habitude.
Cette pleine lune du jour sera bien la plus grosse de cette étrange année 2020.

Ce soir, si vous le pouvez, mettez le nez à la fenêtre et offrez-vous ce spectacle sans commune mesure. La lune est la plus fidèle compagne des nuits de l’humanité. Elle a toujours suscité de nombreux fantasmes, et alimenté toutes sortes de mythologies.
Aujourd’hui, la lune cache encore bien des mystères que l’homme n’explique pas, tels que l’augmentation  des accouchements les soirs de pleine lune, le lien étroit avec les cycles des menstruations des femmes, les marées, … ou encore les démangeaisons liées à nos petits parasites intestinaux qui se manifestent les soirs de pleine lune (OK : seul conseil naturo de la soirée : Vermifugez-vous si ça démange. L’ail fait des merveilles, China en Homéopathie fonctionne bien également).

Autant de magie qui nous dépasse. Et ce soir, cette Super Lune nous offre une belle occasion de méditer un peu sur notre place d’humain confiné sur cette planète malade.

J’aimerais, pour accompagner cette contemplation lunaire, vous partager cette citation de Laurent Gounelle que j’aime beaucoup :  » Donnez-moi le courage de changer ce qui peut l’être, d’accepter sereinement les choses que je ne puis changer, et la sagesse de distinguer l’une de l’autre ». Extrait du très beau livre « Le jour où j’ai appris à vivre » que je recommande également vivement.

Enfin, pour conclure, une dédicace à ma fille, « Harvest Moon » (dans le thème de la soirée) est l’une de ses chansons préférées.

Prenez soin de vous.

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Confinement Naturo (jour 19) – cette douce et réconfortante … Drogue !

Confinement Naturo (jour 19) – cette douce et réconfortante … Drogue !

Voilà, nous entamons la quatrième semaine ce confinement. Comment allez-vous ?
J’ai cru comprendre que pour certains, ce furent déjà les 3 semaines les plus longues de leur vie.
Et je ne peux pas m’empêcher de me réjouir : le temps semble ralentir. Nous en avions tous bien besoin.

Cela dit, porté par l’ennui (voire l’angoisse) dans un long tête-à-tête avec notre canapé derrière lequel se cache peut-être votre cuisine, il est fort probable que la réserve à sucres rapides (chocolat, douceurs, gâteaux, …) diminue bien plus rapidement que d’habitude. C’est assurément le grand piège de ce confinement.

Ces aliments très (trop) caloriques, stimulent à l’excès les mécanismes de récompense de votre cerveau… tant et si bien que l’on en devient complètement accroc. Côté scientifique, après avoir analysé une soixantaine d’études sur le sucre, le spécialiste des maladies cardiovasculaires James J. Di Nicolantonio et le cardiologue James H. O’Keefe ont conclu que «la consommation de sucre produit des effets similaires à la consommation de cocaïne, notamment parce qu’elle altère l’humeur, possiblement parce qu’elle induit le plaisir et active le mécanisme du circuit de la récompense se trouvant dans le cerveau, ce qui provoque la recherche du sucre».

Quasiment un réflexe pour se réconforter
Et il vient de loin ce lien étroit entre sucre et récompense. Personne ne se souvient de ses premières douces gorgées de lait maternelle, inondé de chaleur et de douceur, la tête plongée dans le sein maternel. Mais l’inconscient l’a gravé quelque part. Et lorsque vous prenez un laitage sucré, c’est comme un plongeon immédiat dans ces moments privilégiés de la petite enfance. Aussi, à l’âge adulte, les petites déconvenues de la vie peuvent vite nous amener à rechercher ce petit moment de douce gloutonnerie, juste pour se réconforter, se rassurer. Je prends pour exemple ce cliché classique des films américains de la jeune femme désespérée qui se console dans un énorme pot de crèmes glacées.

Un sevrage difficile

Ce qui est certain, pour avoir accompagné plusieurs personnes dans ce sevrage, c’est que l’arrêt brutal du sucre engendre régulièrement des effets similaires à une crise de manque (maux de tête, douleur articulaires, fatigue, …). Je vous conseille de regarder le film Sugarland : un peu américanisé mais très pédagogique.

Adoptons la méthode douce 
Je vous propose donc un protocole plus doux pour vous aider à freiner sur les « petites douceurs ». Et peut-être, à la fin de la semaine, ou à la fin du confinement, serez-vous parfaitement détoxifié des sucres rapides.
Mon premier conseil (conseil du jour), c’est d’éviter que votre premier repas de la journée soit sucré. Car, du fait de la libération d’insuline dans le sang, le sucre appelle le sucre et vous aurez très vite à nouveau faim (la fringale de 11h disparait avec un petit déjeuné salé, ou même sans petit déjeuné du tout).
Sans oublier que tout au long de la nuit, votre corps a refait le plein de sucs gastriques et digestifs. Votre premier repas de la journée peut donc être digéré de manière optimale. C’est physiologique ! Mangez gras (bonnes graisses hein !) et protéiné (œufs, avocats, sardines, huile olive, colza, galette de sarrasin, fromages, …).

Une fleur de Bach pour vous aider
Enfin, si vous sentez ce besoin de vous purifier, que vous avez un peu de mal avec votre corps en ce moment, la fleur de Bach « crabe apple » ou « pommier sauvage », va vous permettre d’entreprendre ce processus de nettoyage et de réappropriation du corps. Mettez 4 gouttes tous les matins dans une petite d’eau que vous boirez, gorgée par gorgée, tout au long de la journée.

Demain, je vous proposerai un deuxième conseil ! Mais n’hésitez pas à partager sur mon blog votre petit déjeuner salé préféré. Moi je vous en ai déjà parlé : la tranche de pain de petit épeautre avec une fine couche de miso, une épaisse couche de purée de sésame et quelques graines germées (recette que je tiens de ma chère amie Marushka !)

Enfin, si vous êtes en forme et nullement touché par cette petite addiction, je vous invite au challenge des 5 tibétains, une série d’exercices physiques qui font du bien, mais à réaliser dans la mesure de ses possibilités !

Je vous souhaite à tous une belle soirée

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