Bonsoir à toutes et à tous !
J’espère que tous vous portez pour le mieux !
J’ai eu peu de retours concernant la lettre d’hier. Avez-vous commencé à dresser votre liste ?
Comment vous sentez-vous toutes et tous à l’approche de ce déconfinement ?
En parlant de sentir, avez-vous eu l’occasion, en vous promenant ces derniers jours de profiter des multiples senteurs qui embaument les massifs fleuris autour de chez vous ?
Ici, nos sorties quotidiennes sont autant de prétextes à la découverte olfactive des fleurs endémiques de Provence. Rien que dans notre jardin, nous profitons des odeurs douces et suaves des jasmins, pittosporum, seringa et lilas. Rien que faire le tour de la maison offre un merveilleux ballet odorant.
Inspirez ces effluves du Printemps, saison du renouveau !!
Je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur l’un de nos sens le plus empreint de mystère : L’odorat. Certains animaux disposent d’un odorat incroyable : certains chiens peuvent suivre la trace olfactive d’un être humain sur des kilomètres. Les ours peuvent être attirer par une carcasse dans les 20 km alentours.
Des études témoignent que l’homme, quant à lui, peut reconnaitre quelques 10 000 fragrances différentes. Des milliers de fragrances nous entourent, depuis la nuit des temps, portant leur dimension sacrée, culturelles, rituels…
Et pourtant, la compréhension du fonctionnement de l’odorat est longtemps restée fort mystérieuse. Il est entendu que notre nez aspire des molécules chimiques dans l’air qui sont ensuite analysées par l’épithélium olfactif, un centre nerveux qui regroupe des millions de neurones olfactifs, qui transmet ensuite l’information de l’odeur au cerveau.
Mais la grande question qui est restée longtemps en suspend, c’était de savoir comment ces neurones parviennent à « capter » les odeurs. Au début, on pensait que chaque molécule de forme particulière entrait en contact avec un récepteur de même forme (un peu comme une clé dans une serrure) pour transmettre une information biochimique qui est le fonctionnement que l’on retrouve le plus souvent dans l’organisme.
Et pourtant, les chercheurs se sont rendus compte que des molécules à la même forme biochimique n’avaient pas du tout la même odeur.
Le mystère a été éludé par Luca Turin, Biophysicien et parfumeur : il s’est penché sur la vibration des molécules et s’est rendu compte que les molécules de soufre, qui ont des formes très différentes, mais une odeur caractéristique d’oeuf pourri, vibrent toutes à la même fréquence (76 TéraHertz)… Voilà qui confirme que dans notre corps, l’information ne circule pas seulement sous forme biochimique, mais aussi sous forme vibratoire.
Ce qui ouvre la porte à quelques réflexions intéressantes au sujet des huiles essentielles, qui sont composées de molécules biochimiques et possèdent toutes une fréquence vibratoire propre…
Olfactothérapie aromatique
En inhalant la fragrance d’une huile essentielle, vous déclenchez une impulsion nerveuse qui voyage le long des fibres nerveuses pour rejoindre le bulbe olfactif, puis le cerveau. L’accès est quasi-direct, ce qui fait de l’olfactothérapie une panacée pour la gestion de nos émotions.
Pour pratiquer l’olfactothérapie avec les huiles essentielles, vous pouvez opter pour un diffuseur d’huile essentielles. En effet, la diffusion atmosphérique est la meilleure façon de bénéficier de l’activité générale des huiles essentielles.
Merveilleux agrumes
Par exemple, pour garder un esprit vaillant et contrecarrer la fatigue intellectuelle tout en vous décontractant, vous pouvez diffuser toutes les huiles essentielles tirées de l’expression de zestes d’agrumes (orange douce, citron, bergamote, mandarine, pamplemousse, …). Elles possèdent des propriétés fortement sédatives sur le système nerveux tout en stimulant vos défenses immunitaires ainsi que certains processus métaboliques vitaux au sein des cellules.
De plus, leur diffusion n’a pas de contre-indication : les enfants, les femmes enceintes, les asthmatiques peuvent profiter de l’effet revitalisant et décontractant de ces parfums. Attention toutefois, ces huiles sont photosensibilisantes ! Evitez de les appliquer directement sur la peau en été, vous risquez d’avoir des tâches.
Pour varier les plaisir, vous pouvez les associer à quelques autres huiles essentielles stimulantes de l’immunité (Eucalyptus radiata, Ravintsare, Saro, Pin sylvestre, Sapin baumier, Lavandin, Eucalyptus citronné … )
Si vous utilisez le diffuseur quotidiennement, une quinzaine de minute dans votre salon suffisent à votre bien être.
Recette du soir…
Et pour accompagner votre quête olfactive du jour, je vous propose un dessert gourmand à la lavande (issu des recettes que vous trouverez dans mon programme de 21 jours pour se déconfiner en douceur. (Il est encore temps de s’inscrire pour commencer la semaine prochaine. Plus d’info ici !)
Panna Cotta amande/Lavande
Ingrédients pour 6 coupelles
40 cl de crème d’amande
60 cl de lait d’amande
60 g de sucre de fleur de coco
6 g d’agar agar
1 goutte d’huile essentielle de lavande.
Préparation :
Faire chauffer la crème, le lait d’amande et le sucre. Délayez l’agar agar lorsque le mélange tiédit. Dès que le lait bout, baissez le feu et laisser chauffer 2 minutes. Versez la goutte d’huile essentielle de lavande et versez la préparation dans les verrines. Servez bien frais !
Je vous souhaite de belles promenades parfumées et enivrantes
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