J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas écrit. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été prolixe ces derniers mois, mais pas sur mon site web.
Il faut dire que mon chemin de vie s’est considérablement ouvert depuis le mois de mai, avec de nouveaux projets, de nouvelles perspectives. Ainsi d’ici la fin du mois, je vais quitter mon employeur principal (et le métier de rédactrice pour le monde sportif), pour enfin me consacrer essentiellement à la naturopathie et au montage d’un projet qui m’est très cher et qui associe santé naturelle, liens sociaux et écologie.
Et puis, entre temps, de nombreux chemins se sont présentés et, pour l’instant, j’avoue que je les emprunte un peu tous en même temps, négligeant quelque peu ma finitude humaine (et mon sommeil), pour gouter à toutes ces nouvelles opportunités.
Entre autre, je prête ma plume au petit laboratoire local Mint-e, vous savez, celui qui fabrique la Z-trauma (ainsi qu’une petite gamme de compléments alimentaires de grande qualité). Les newsletters que j’écris pour eux n’ont pas grand-chose de commercial, ce sont des billets de santé, qui surfent sur l’actualité : si vous souhaitez me lire rdv ici.
Je vais également commencer des « ateliers naturo »/transformation de plantes dans le jardin du Théatre du Centaure à Marseille.
Rassurez-vous, le burn out est bien maintenu à distance par mon enthousiasme. Je crois qu’il ne nous tombe dessus qu’à partir du moment où l’on remet en question l’objet de notre épuisement. Moi, aujourd’hui, je suis un papillon porté par l’énergie de l’été. Et je m’émerveille de voir à quel point tout se déroule parfaitement, quand la vie fait sens.
Je vous espère vous aussi plein de joie et intouchables. Le climat ambiant ne peut nous atteindre quand la Vie nous montre un chemin vertueux et doux. Tout celà n’est finalement qu’une question d’attitude face la vie
En écrivant mes articles sur la résilience pour Mint-e, j’ai réalisé qu’au nom de l’humanité et de sa sécurité, nous assistons depuis plusieurs années à une sorte d’aseptisation extrême de la société. L’élimination systématique de toute forme de danger, de risque ou même d’inconfort physique et psychique nous assure une vie bien douillette, mais tellement pauvre. Le confinement en est l’exemple frappant : rester chez soi pour ne pas contracter un virus. La première semaine a été reposante pour la plupart des personnes qui ont pu en profiter, puis très vite, nous nous sommes mis à tourner « comme des lions en cage ».
Car l’être humain est bien un être issu de la Nature. Et ce lien avec le milieu naturel est inscrit en lui, plus ou moins profondément en fonction de chacun. Plus nous sommes enfermés, et plus notre nature sauvage tend à vouloir s’exprimer. Il est évident que notre santé physique et psychique en dépend. La peur ronge aujourd’hui bien trop de gens. Il est temps de reprendre les rênes de sa vie, avec son lot de risques, de rencontres et d’amour.
Ce week-end, j’ai eu le bonheur de participer au festival Terre Sauvage de Névache et fait de merveilleuses rencontres. Des personnes nourris par leur sensibilité, leur art de toujours observer le vivant avec amour.
Alors, sortez, dansez, Vivez !
(PS : et si c’est difficile, je vous invite vivement à me rejoindre au très ressourçant jardin du théatre du Centaure pour prendre un bain de Nature « sauvage ». Retrouvez ma petite programmation de l’été ici ! ça commence mardi prochain !)
Enfin, je vous partage mon gateau pastèque pour l’été : frais, riche, acidulé!
Pour le faire, découpez de grosses tranches de pastèques et superposez les comme une pièce montée puis décorez de petits fruits !
Sentez-vous comme ce mois de mai nous adoucit ? J’ai la sensation qu’il emporte bien des maux dans son sillage printanier. L’appel de la nature se ressent jusque dans nos corps : envie de sortir, de danser, de faire le vide aussi. L’élan du fameux « ménage de printemps » a certainement déjà du animer la plupart d’entre vous. La maison vidée, nous voilà déjà plus libres, la respiration est plus ample, plus profonde. Et parfois même, portés par l’allégresse de cette énergie montante, nous laissons la joie s’immiscer dans nos cœurs. Pourtant, parfois, vous remarquez que votre corps ne parvient pas à suivre vos élans… Il faut dire que depuis un an, nos vies ont été fortement chamboulées, alourdies par le rabâchage incessant des médias, depuis notre corps jusque dans nos pensées. Et sortir de cette torpeur risque de ne pas être si simple qu’on l’aimerait. Comme il est contre-indiqué de manger une choucroute à la sortie d’un jeûne, sortir de cette crise implique de reprendre sa « vie normale » (si tant est qu’elle puisse l’être) en douceur. Nombre d’entre vous se sentent aujourd’hui ballotés entre joies, stress et troubles compulsifs. Mais rassurez-vous, c’est souvent la faute à la fatigue, au stress, aux angoisses et parfois même à certaines bactéries intestinales (voire parasites), qui vous (mal)mène depuis vos intestins. Savez-vous qu’un changement alimentaire a bien plus de chance de fonctionner s’il est précédé d’un « déparasitage » ? C’est ce que préconisait le docteur Clark, et bien d’autres encore. Cette étape préliminaire est désormais intégrée à mon programme Détox de 21 jours, que je vous propose à nouveau pour ce printemps post-confinement.
L’objectif ? Vous remettre en selle en découvrant un éventail de techniques, recettes et exercices naturopathiques. L’idée est de vous partager mes conseils alimentaires, pour vous guider, à votre rythme, sur votre chemin. Ce programme d’accompagnement, je vous le propose pour soutenir votre corps, votre esprit, vos énergies, de façons naturelles, en vous proposant des pistes, des techniques que vous pourrez reproduire par la suite, plus ou moins régulièrement selon votre ressenti. Comme les ours qui sortent de leur hibernation et se jettent sur les premières plantes purgatives (ail de ours entre autre) pour évacuer les toxines de leur longue hibernation, je vous invite jour après jour, à un « grand et pétillant ménage intérieur ». Celui qu’on réalise en général en fin d’hiver, avec une note de fraîcheur en plus, pour qu’il soit agréable, intéressant et même captivant, à suivre.
La détox n’a rien d’anodin ! Savez-vous que si vous êtes trop fatigué, ou déminéralisé, vous ne parviendrez pas à détoxifier correctement votre organisme ? Il n’en aura pas l’énergie, ni les réserves minérales. Aussi une détox nécessite un vrai accompagnement, beaucoup de douceur, ainsi que du plaisir. La privation n’entraîne jamais rien de bon, et cette détox vous permet d’ouvrir de nouvelles portes, de découvrir une nouvelle façon de vous alimenter, savoureuse et riche. Ces 21 jours vous déconditionneront des idées reçues concernant la diète (restrictive et austère), pour vous initier à la vie pétillante à laquelle la naturopathie m’a menée.
Trois semaines, efficaces, instructives et légères. Ce programme se déroule sur trois semaines, qui suivront trois étapes : une semaine pour préparer le corps à cette détoxification particulière, une semaine de détoxification adaptée à chacun, avec pour ceux qui le souhaite, une journée de jeûne, juste pour se rendre compte que c’est possible, puis une dernière semaine de retour à vous-même. Je vous vois déjà angoissé(e) à l’idée d’un programme complexe à suivre, alors que vous avez les enfants, le boulot, le linge, etc. Aucune inquiétude : ce programme ne vous demandera pas plus de 30 minutes par jour si vous n’avez pas plus de temps à lui (à vous) accorder. Vous pourrez également conserver les vidéos et les mails pour vous offrir un second temps de détox en septembre, où l’année prochaine, à l’arrivée du printemps. En effet, l’objectif de ces 21 jours, c’est que vous gagniez en autonomie dans votre comportement alimentaire et vos habitudes quotidiennes. Bien au-delà de simples conseils alimentaires, il vous aidera à réduire votre stress, à dormir mieux, à vous sentir mieux dans un corps plus souple et plus léger pour retrouver une belle énergie.
Le programme commencera le lundi suivant votre inscription. Alors, chaque matin, vous recevrez un mail avec un défi quotidien et une recette, une technique, une vidéo ou des astuces pour vivre ces 21 jours avec simplicité. Et pour vous simplifier la vie et anticiper les menus, le vendredi précédent chaque semaine, je vous proposerai une liste de courses à faire chez vous pour préparer vos repas de la semaine à venir (promis, je resterai simple sur les ingrédients. Les courses pourront se faire en supermarchés, magasins bio et/ou parapharmacie).
En quête de SOI J’aimerais, que ce programme soit pour vous un voyage, un voyage agréable, passionnant et bienfaisant. Vous pouvez donc entreprendre ce beau voyage de 21 jours en confiance et avec légèreté quels que soient votre âge, votre état de santé et votre activité au quotidien. Pour que cet accompagnement soit accessible à tous, je vous propose, un tarif spécial de 100 euros pour ce suivi quotidien de 21 jours.
A noter que pour toute inscription avant le 16 mai, je vous propose un soin de drainage lymphatique global du corps (1h30 de cocooning aromatique) à 50 euros au lieu de 70. Vous souhaitez suivre ce programme ? Contactez moi par mail
J’aime bien les vacances, surtout celles du Printemps : si l’on prend le temps de s’y attarder, on sent l’énergie monter. Une promenade autour de chez moi m’a offert les premières fragrances de Lilas, dont les fleurs tout juste écloses agrémentaient le vert tendre des feuillages de douces grappes mauves. A mes pieds, j’ai également aperçu quelques nigelles soignant encore leurs bourgeons de fine dentelle avant la naissance des pétales bleutés. Sur la clôture, la vigne vierge bourgeonne elle aussi et bientôt son parfum embaumera tout le jardin, quelques jours à peine avant le que le Seringa et les pittosporums ne délivrent à leur tour leur effluves de jasmin.
J’aime tellement ce calendrier odorant, qui égrène les jours et les parfums, et m’envoute de ses fragrances printanières et régénérantes. Et chaque année, j’attends avec impatience cette Ode à la vie et à la renaissance. Le Printemps nous invite à sortir, à visiter les parcs, jardins et bois alentours.
Pourtant, tandis que je vous écris ces mots, je reçois sur mon téléphone, une photo du Midi Libre qui montre des gendarmes masqués et armés jusqu’aux dents (fusil d’assaut !!) sur une plage, en train de distribuer des contraventions aux vacanciers non masqués… Mais, non, pas aujourd’hui… J’éteins mon téléphone et laisse passer la vague de colère émergente… Non, cela ne ternira pas ma journée.
J’ai mis du temps à vous écrire. J’en avais envie, mais je n’en trouvais pas le temps. J’étais comme saucissonnée entre le travail, les soins, les enfants, les projets… et surtout happée par l’Actualité. J’avais ce besoin d’essayer de comprendre, de me faire mon point de vue sur la situation, sur ce qu’on nous vend comme des vaccins, et comme beaucoup, j’étais pendue aux lèvres du Roi pour organiser mes semaines, mes rendez-vous, mes ateliers, etc. Prise dans ce tourbillon infernal, dans cette frénésie de tout faire avant que tout ne s’arrête à nouveau, j’avais perdu mon centre, mon ancrage. Je commençais à dériver, entre angoisses de l’avenir et épuisement intellectuel. Un début de « burn In », comme on appelle ça dans le milieu naturo.
Et puis, deux jours avant l’annonce de cet étrange reconfinement, j’ai craqué. J’ai fermé l’ordinateur, éteint la radio et je me suis désabonnée de tous les « fils d’actualité » installés sur mon téléphone. Et j’ai dormi, beaucoup dormi. Doucement, j’ai mis le nez dehors et j’ai senti ces effluves du Printemps, et leur invitation à la danse, aux retrouvailles.. Aujourd’hui, je me relève dotée d’une énergie nouvelle, d’une force qui refuse que l’extérieur ne pénètre mon jardin intérieur. Je me sens bien mieux, et pourtant, je ne fais pas l’autruche, je ne baisse pas les bras, je ne laisse pas mon avenir aux mains des décideurs… Juste, je vis. Je vis maintenant, je vis cet instant merveilleux du Printemps.
Il me donne l’énergie de me focaliser sur ce que je veux pour l’avenir, je me concentre sur les énergies positives. Avez-vous entendu parler de la force de la pensée créatrice ? De la puissance de notre intention ? Je m’étais un peu perdue. Je suis ravie de me retrouver, de vous retrouver ! Notre vision de l’avenir nous appartient, encore faut-il sortir la tête du seau. Si vous sentez que le burn out vous guette, pensez à profiter de l’énergie du printemps pour rebondir. Chaque année, la Terre nous offre le spectacle discret et subtil de cette puissante remontée d’énergie. Alors, éteignez tout et sortez, observez, admirez.
Il est toutefois possible que ce soit difficile, que vous n’y arriviez pas tout seul, que vous ayez besoin d’un petit coup de pouce. La Nature peut vous soutenir avec les plantes « adaptogènes ». Elles sont capables de renforcer votre organisme, de recharger vos batteries sans puiser dans vos dernières ressources (contrairement aux excitants). Et la bonne nouvelle, c’est qu’elles sont nombreuses : vous connaissez les ginseng, il existe aussi le Schisandra, l’Eleuthérocoque, le tribulus, la maca… Néanmoins, pour choisir celle qui vous sera le plus adapté, rien de tel que les conseils avisés d’un pharmacien averti ou de votre naturopathe !
Belle semaine à tous
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J’ai eu beaucoup de mal à l’écrire, cette première lettre de l’année, celle où traditionnellement, je suis tenue de vous souhaiter une bonne année, de meilleurs vœux, beaucoup d’amour, … « et puis surtout la santé ! », comme le répètent la plupart des personnes que je croise.
Non, décidément, je n’y arrivais pas, pas du tout : j’avais cette impression de baigner dans une hypocrisie générale, une sensation de duperie. Nous le savons tous, il est fort peu probable que 2021 soit meilleure que 2020. Et pourtant, au moment des voeux, chacun a fait comme si tout allait bien, avant de vite retourner s’enfermer chez lui, seul et masqué.
J’ai donc éprouvé quelques difficultés à souhaiter la bonne année, et à vous écrire cette première lettre. Moi qui vous incite régulièrement à voir le verre plein, je me sentais coincée, prise au piège par mes peurs et mon besoin d’authenticité : Je ne pouvais pas faire semblant. Je n’arrivais pas à vous souhaiter que tout aille bien, alors que tout va mal.
Alors, j’ai laissé passer le temps, j’ai pris le temps. J’ai accueilli mes premiers cercles de femmes de l’année, j’ai senti mon énergie remonter à l’écoute des témoignages de chacune, plus vrais, plus profonds et bien plus sincères qu’un simple « bonne année » lancé à travers un masque depuis le trottoir opposé. Et je me suis réconciliée avec nous, avec l’espoir, avec l’humain, avec la Vie.
Je suis donc aujourd’hui dans de bien meilleures dispositions pour vous souhaiter, enfin, une année de transformation. Puisque rien ne sera plus comme avant, je vous invite cette année à être acteur de ce changement. J’aime beaucoup la phrase de Heatherash Amara : « Le changement est inévitable, mais la transformation est un choix conscient.«
Et vous, comment imaginez-vous cette transformation intérieure ? Les bonnes résolutions de début d’année sont généralement rapidement oubliées. Alors pour ma part, depuis quelques années, j’ai gagné en modestie au moment de les poser sur le papier.
Cette année, je choisis d’écouter mon cœur. C’est quelque chose que je pratique depuis plusieurs années et que je maîtrise de mieux en mieux. Entendre son cœur, sa petite voix intérieure, son guide (appelez le comme vous voulez), n’est déjà pas une chose aisée, mais l’écouter relève par moment du défi (par « écouter », j’entends : agir en confiance comme nous le suggère notre cœur). Même si je ne sais pas exactement où il va me mener, je vois le chemin, devant moi et je sais qu’il me conduit au bon endroit, comme une rivière finit toujours par arriver à la mer.
Pour cette nouvelle année, je choisis également de ne pas simplement garder l’espoir, comme nous l’a conseillé le Président, car comme l’a dit si justement Albert Camus : « L’espoir, au contraire de ce qu’on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c’est ne pas se résigner. » J’ai envie de vivre, et je pense que la Vie nous envoie des signes, et que notre réveil au monde viendra de notre capacité à les écouter, sans peur, sans filtre.
Je vous souhaite donc d’avoir accès à votre cœur, à votre petite voix intérieure, aux signes, pour savoir ce qui est bon pour vous, pour sortir la tête du brouillard dans lequel nous sommes plongés en ce moment … Ce ne sera pas forcément agréable.
« Etre heureux, ce n’est pas nécessairement confortable », a écrit Thomas D’Ansembourg. Et vivre implique inévitablement une certaine prise de risque. Alors, je vous souhaite de parvenir à l’accepter, cette prise de risque, de vous faire confiance pour parvenir à toucher à votre authenticité propre, pour parvenir à vous trouver vous-même.
Si cela vous paraît vraiment compliqué, je vous propose la méthode de Thomas d’Ansembourg : « trois minutes, trois fois par jour d’écoute de soi-même sans jugement, sans reproche, sans conseil, sans tentative de solution. Trois minutes pleines de présence à vous et non à vos projets ni à vos préoccupations. Trois minutes pour faire le point de votre état des lieux intérieur sans essayer de rien changer. Trois minutes pour vous relier à vous-même, vérifier que vous vous habitez bien. C’est de cette qualité de présence à vous-même que pourra naître la qualité de présence à l’autre. »
En voilà un beau programme ! Un programme qui me réjouit, me stimule et fait qu’à nouveau je bouillonne de 1000 envies pour cette année à venir, de 1000 partages et inspirations avec vous, avec la Vie autour de moi !
Par exemple, cette année, j’ai envie de proposer un accompagnement via le jeu de la Transformation. Une méthode basée sur un jeu de plateau, qui vous accompagne dans la résolution d’un questionnement, ou d’un conflit intérieur. N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez en savoir plus ! Par ailleurs, les cercles de femmes que je propose restent ouverts et sans engagement, pour celles qui ont besoin d’un premier rendez-vous avant de plonger dans la Sororité.
Enfin, le cabinet est ouvert pour les soins et consultations (également possibles en visio conférence).
Tous mes voeux d’écoute attentive de vous même, Et qu’en 2021, vous puissiez vous autoriser à vous laisser éclore !
Quelles merveilleuses journées vivons-nous depuis mardi ! Depuis ce second jour de déconfinement, non ? Bon, certes, ceux qui ont des enfants, un travail ou encore une famille n’en ressentent peut-être pas autant les effets… Ni les nombreux artistes, restaurateurs, hôteliers, coachs sportifs ou moniteurs de ski, toujours sur le carreau. Et pourtant, tout de même, nous n’avons plus d’attestation de sortie à nous auto-signer, ni de limite de 20km ou de 3h de sortie à nous auto-imposer et nous ne nous sentons plus hors-la-loi quand nous prenons la voiture pour rendre visite à notre famille, nos amis, au-delà de la vingtaine de km à la ronde.
Pourtant… pourtant… Quelle morosité ambiante ! L’angoisse persiste sur les visages. Et je me sens toujours hors-la-loi quand je partage un câlin. La menace de la contamination pèse sur toutes les épaules. Et la peur que les retrouvailles familiales ne se transforment en funérailles fait planer un air de bien triste paranoïa sur cette fin d’année. Nos enfants sont d’ailleurs autorisés à manquer ces deux derniers jours d’école pour se reconfiner une semaine avant Noël. Leur liberté aura été de bien courte durée !
Plus que jamais, nous avons besoin de sourires, de couleurs, de chaleur ! Mais que faire quand les masques, toujours obligatoires partout, occultent les quelques rares sourires que nous aurions pu croiser au détour d’un trottoir ? Hé bien, rappelez-vous que la liberté de rire, de sourire et de partager sa joie reste intacte. Même derrière un masque, il est encore possible de donner de l’attention aux autres, d’illuminer par sa présence, de diffuser sa bienveillance. Nous nous sommes lancés un défi à la maison : réchauffer d’un « Bonjour !» enjoué chaque personne que nous croisons dans la rue, et ainsi partager notre joie de Déconfiné, mais surtout d’Etre Humain bien vivant. N’oubliez pas que les sourires sont communicatifs, et peuvent être bien plus contagieux qu’un virus lorsqu’ils émanent du cœur. Dans mon magasin bio préféré (Satoriz Aubagne), un concours de dessins du bonheur a recouvert un mur de couleurs. Les clients à la caisse retrouvent le sourire et apportent de nouveaux dessins. Et vous, avez-vous une idée pour augmenter la contagiosité des sourires ? Pour tenter de lancer une épidémie de bonheur ? Certains me taxeront certainement de « rassuriste », dénonçant ma manière éhontée d’oser voir le verre parfaitement plein… Alors, à ceux-là, j’offre un petit rappel d’une des mesures les plus efficaces contre le covid : l’immunité ! En effet, je me dis que s’il y a tant d’asymptomatiques, c’est bien que l’immunité est primordiale dans ce jeu de force contre le SRAS COV 2.
Protocole immunité avant Noël Aussi, pour être en forme pour les fêtes, n’oubliez pas de dormir, de voir le verre parfaitement plein et même de le boire : ne sous-estimez pas les effets salvateurs d’une bonne hydratation, avec une eau pure de qualité ! Mangez sainement, surtout avant les possibles excès de Noël. L’alimentation vous apporte les éléments de base (vitamines, minéraux, …) dont votre système immunitaire a besoin. Pensez aux fruits et légumes frais et de saison, aux oléganineux et graines (amandes, noix, sésame, graines de tournesol, etc.), aux protéines (animales ou végétales) de qualité biologique, aux bonnes huiles de première pression à froid (huiles olive, colza, noix, chanvre), et surtout, limitez vos apports en sucres, particulièrement en sucres raffinés (confiseries, gâteaux, viennoiseries, sodas, sirops, etc.). C’est l’un des fondamentaux d’une bonne immunité, car l’excès de sucre altère les capacités de défense de vos globules blancs face aux agents infectieux. Si vous vous en sentez l’énergie, pratiquez le jeûne intermittent (16h de jeûne par jour en sautant le dîner ou le petit déjeuner), quelques jours dans la semaine.
Pour les compléments alimentaires, pensez à vous supplémenter en vitamine D. En cette saison, nous ne parvenons plus à la synthétiser et pourtant elle joue un rôle essentiel pour activer l’immunité. Vous pouvez la prendre le soir, (comptez au minimum apport minimum de 400 UI par jour et par 10 kilos de poids corporel) avec un peu d’huile d’olive et un comprimé de magnésium ( le magnésium est essentiel pour faire face au stress et soutient l’assimilation de la Vit D !) Pensez également au zinc, aux vitamines C et A et à l’échinacée (la plante qui stimule votre système immunitaire).
Artémisia Annua J’avais également envie de vous parler de l’Artémisia Annua, une plante merveilleuse, aux multiples vertus, connues depuis des millénaires (pharmacopée de la Médecine traditionnelle chinoise), qui a été l’objet de nombreuses publications médicales. En Afrique, on la considère comme la Chloroquine naturelle, et sachez qu’elle n’est pas autorisée à la vente en France (CQFD). En simple infusion (boire un litre de tisane par jour en cas d’infection au COVID et quelques tasses en préventif), elle peut-être d’une grande efficacité. Voici quelques liens pour vous faire une idée et connaître les contre-indications : https://www.biologiquement.com/tisane-artemisia-annua-armoise-annuelle/ et https://www.altheaprovence.com/artemisia-annua-armoise-annuelle-anti-malaria-et-anti-cancer/ Alors oui, si vous farfouillez sur internet vous trouverez également une mise en garde de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) contre l’Artémisia Annua, attestant qu’aucune étude n’a prouvé son efficacité face au COVID. Sachez tout de même que le Docteur Youyou Tu a bien reçu un prix Nobel de médecine pour ces recherches fructueuses sur l’artémisia. Mais bon, un remède efficace qui pousserait sur vos propres plates bandes, quel intérêt ? Vous trouverez d’ailleurs un article très intéressant sur le blog de Kokopelli : « l’Artémisia, un grain de sable dans les rouages du cartel pharmaceutique. »
Cadeau de Noël différent… Et si vous cherchez encore désespérément un cadeau original, j’ai préparé cartes « Soin aux huiles essentielles ». Réglables par virement/paypal et envoyés par mail. N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !
Je vous souhaite une belle lecture, de bonnes tisanes, une douce fin d’année.
Voilà plusieurs semaines que j’ai envie de vous parler de sommeil. Ce merveilleux état dans lequel vous plongez avec délectation tous les soirs, pour permettre à votre corps de se réparer au niveau cellulaire, à votre cerveau de faire place nette entre vos émotions, vos mémoires et vos apprentissages, à vos organes digestifs de faire le plein (de sucs digestifs) et le vide (assimilation alimentaire, vidange de l’intestin)…
Donc, il est évident que bien dormir vous fait gagner des années de Vie… et non l’inverse comme je l’entend parfois : » Je dormirai quand je serai mort » et à quoi je réponds : » Pourquoi pas, mais tu risques d’en profiter plus tôt que tu ne le penses » . En effet, on ne peut pas vivre sans dormir et d’ailleurs, vous le savez bien : une mauvaise nuit de sommeil vous attire dès le lendemain de réjouissantes remarques de votre entourage : « Whoua, t’as une sale tête aujourd’hui ».
Dormir vous fait gagner du temps ! Hé bien oui, et pourtant, j’entends si souvent le contraire. Dormir vous fait gagner du temps en effet, car l’esprit plus clair, vous serez plus efficace le lendemain dans vos travaux, mais également plus alerte physiquement pour avancer plus vite sur votre vélo et aussi plus apte à digérer vos repas (ce qui vous évitera d’avoir recours au café pour vous remettre sur les rails).
Dormir est donc vital, essentiel, salvateur. Et pourtant, pour certain, ce peut être tellement compliqué. Globalement, les personnes qui me consultent sont touchées par 3 grands types d’insomnies différentes, qui parfois se mélangent :
1- Je ne parviens pas à m’endormir C’est quand le petit vélo dans la tête se met en mode automatique et que tous vos tracas reviennent en tête à la manière d’un boomerang. Vous vous dites alors souvent : « Bon, je vais regarder une petite série pour me changer les idées, pour débrancher le cerveau ». Mais la lumière des écrans et l’histoire de la série (conçue pour que vous enchainiez avec l’épisode suivant) vous excite encore plus le cerveau ! La fleur de Bach « White Shesnut » devrait vous permettre de faire ralentir le petit vélo.
2- Je me réveille la nuit Dans ce cas, l’endormissement ne pose pas trop de problème, mais vous vous réveillez au milieu de la nuit et ne parvenez plus à vous rendormir. L’anxiété d’une nouvelle nuit blanche vous submerge… Il se peut que ce soit votre foie qui s’exprime : la petite bouillotte chaude posée sur votre flanc droit devrait l’aider à mieux travailler.
3 – Je me réveille à 5h du matin et je ne parviens plus à me rendormir. Ce qui peut être normal si vous vous êtes couché tôt et que vous n’êtes pas un gros dormeur, mais si vous vous en plaignez, c’est que le problème est ailleurs.
Mes conseils pour mieux dormir
Vivez le jour : Il est toujours bon de rappeler tout d’abord une évidence : nous sommes des mammifères diurnes ! Et, n’en déplaisent à certains, nous avons besoin de vivre le jour et de passer des heures de notre journée dehors à la lumière du jour.
Évitez les écrans : Sachez que l’on vit fort bien sans se faire volontairement lobotomiser le cerveau tous les soirs par le petit écran. Le mettre au rebus, c’est s’offrir de beaux moments d’échanges avec les membres de son foyer, se donner du temps pour s’instruire par des livres passionnants, voire même de renouer avec une libido perdue.
Dînez tôt et léger : Prenez votre dernier repas de la journée entre 18 et 19h et éviter les protéines animales et les graisses. Vous aurez ainsi fini de digérer quand vous vous mettrez au lit.
Goutez ! Notre physiologie nous invite au petit gouter sucré de 16h … enfin sucré naturo, hein ! C’est à dire un carreau de chocolat noir au singulier, quelques fruits ou compote sans sucre ajouté. L’insuline libérée à ce moment vous aide à bien synthétiser vos hormones de la nuit si vous avez consommé suffisamment de protéine dans la journée (matin/midi).
Dormir dans un endroit sain : Cela peut paraître évident : la poussière, le capharnaüm et surtout les sources d’ondes et de lumières en tous genres peuvent altérer la qualité de votre sommeil. Sortez votre télé, votre téléphone portable (même s’il est sur mode avion) de votre chambre. Évitez les radios réveils lumineux et débranchez tout appareil électrique avant de fermer les yeux.
La phyto de Morphée
En phytothérapie de nombreux mélanges existent : à base de Passiflora, Valériane, Eschscholtzia ou encore le Lotier corniculé. Les bourgeons de tilleul soutiennent également le sommeil, c’est ceux que je conseille le plus pour les enfants qui ne trouvent pas le sommeil. Les huiles essentielles de lavande, orange douce et marjolaine à coquille en diffusion fonctionnent également très bien.
Enfin, pour les plus perturbés d’entre vous, je recommande la mélatonine (que l’on trouve régulièrement en association avec les plantes ci-dessus). Il s’agit de l’hormone que l’on sécrète naturellement en fin de journée pour s’apaiser et trouver le sommeil : l’hormone du rythme circadien. Elle possède d’ailleurs de nombreuses vertus, et jouerait un rôle particulier dans la protection de l’ADN et dans la stimulation du système immunitaire. Le hic c’est que les personnes qui travaillent la nuit, celles qui changent régulièrement de fuseau horaire, les personnes carencées en protéine et certaines personnes âgées (parfois même à partir de 60 ans) ne parviennent plus à la synthétiser correctement. Dans ces cas, je la recommande à chaque fois. D’autant qu’elle est sans effet secondaire.
Soins du corps
Le corps se répare en dormant, nous avons donc besoin d’énergie pour bien dormir. C’est pour cette raison que certaines personnes sont si épuisées qu’elles ne parviennent pas à trouver un sommeil réparateur. Dans ce cas, il faudra avancer à petit pas, vous reminéraliser et trouver la cause de l’épuisement. Dans ces cas, le passage par le corps peut-être vraiment soutenant pour évacuer les tensions : un bon bain chaud ou un massage permettent de trouver le sommeil plus rapidement. Les personnes qui s’offrent un massage au cabinet me font souvent ce retour d’un meilleur sommeil. En énergétique, on dit que l’auto-massage ne suffit pas pour se libérer de mauvaises énergies, car vous les faites tournez en boucle. Mieux vaut passer par un thérapeute.
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Votre petite cure de magnésium vous a-t-elle fait du bien ? Il est probable que la gestion des émotions soient plus aisée, et même que votre sommeil s’en trouve apaisé.
Aujourd’hui, en ce premier jour de décembre, j’avais à cœur de vous parler de fleurs. Elles se font rares dans les jardins, et pourtant les fleurs nous rappellent chaque jour la beauté de la Vie, la promesse du fruit à venir. Humer une rose échappée d’un jardin grâce à une branche s’aventurant courageusement sur un trottoir ou frotter quelques fleurs de lavandes entre mes doigts pour emporter un peu de cette douce fragrance avec moi sont quelques uns de mes passe-temps favori quand je suis en promenade. Le contact des fleurs me fait vibrer, et ce n’est pas étonnant qu’elles soient souvent choisies pour exprimer nos émotions aux autres.
La thérapie du docteur Bach Aussi pourquoi ne pas imaginer que le contact des fleurs puisse également influencer nos émotions ? C’est le constat qu’avait fait le docteur Edward Bach qui, dans les années 30, est parti s’installer en pleine campagne dans le petit village de Mount Vernon (Angleterre) pour mettre au point sa méthode naturelle des fleurs de Bach appelée encore quintessence florale de Bach. Cette médecine, nous transporte dans le domaine du vibratoire, de l’information : c’est en effet l’essence de la fleur qui contient l’impulsion thérapeutique nécessaire pour nous remettre sur les rails d’un point de vue émotionnel. Le docteur Bach avait répertorié 38 élixirs floraux, chacun correspondant à une émotion positive.
Alors c’est vrai, les fleurs de Bach ne traitent pas directement les maladies, mais en intervenant sur les déséquilibres émotionnels, elles peuvent justement éviter que des maladies s’installent. Car en Naturopathie, tout est lié : une dépression longue durée ou un choc émotionnel peuvent induire de vraies (et parfois graves) maladies. En vous équilibrant sur le plan émotionnel, les fleurs de Bach vous aident à devenir la meilleure version de vous-même et vous évitent les écueils. La thérapie par les fleurs de Bach constitue donc une méthode simple, naturelle et efficace pour vous aider soit ponctuellement (préparation d’examens, déménagement…), ou pour vous accompagner dans les moments de vie plus difficiles (stress, séparation, problème relationnel, deuil …), ou encore travailler sur des aspects « dérangeants » de ce que vous pensez être votre personnalité même. Il serait dommage de s’en priver !
Mon petit bouquet pour décembre 2020Mimulus : La fleur de la peur. Car aujourd’hui, il est temps de transformer la peur en courage ! Mustard : La fleur de la lumière : on en a bien besoin en ce moment… Elle accompagne les changements de saisons, équilibre les humeurs, apporte une forme stabilité intérieure, paix, joie, sérénité, clarté. White schesnut : La fleur des pensées, elle s’utilise quand on a un petit vélo dans la tête qui pédale en permanence et qui nous empêche de dormir. Walnut : La fleur de l’adaptation, qui permet de rester centrée sur nous-même, sans subir les influences extérieures. Gentian : phase de désespoirs répétitifs suite à une attitude sceptique fondamentale, pour s’épargner déception. Willow : La fleur du destin, elle vous soutiendra si vous vous placez dans le rôle de la victime et ressentez un fort sentiment d’injustice personnel (ressentiment, amertume, rancoeur, apitoiement, négativité, colère rentrée, aigreur).
Et enfin : Rescue, la fleur de la situation de crise, pour se calmer tout de suite
Posologie et ateliers Si une fleur vous parle, la posologie de base est de 4 gouttes 4 fois par jour dans un verre d’eau pendant 21jours, renouvelable si besoin après une petite fenêtre thérapeutique.
Enfin, si la méthode vous intéresse, je compte proposer un atelier en visio sur les fleurs de Bach en décembre (pour découvrir les 38 fleurs et apprendre à s’en servir). Le tarif sera de 40 euros pour 4h (2 sessions de 2h en soirée, dates à déterminer en fonction des participants), avec livret récapitulatif inclus. Si vous souhaitez y participer, contactez-moi !
Par ailleurs, lors de mes consultations (en visio ou au cabinet), je peux vous proposer une préparation spécifique avec les fleurs adaptées à votre situation du moment, et vous permettre de tester cette belle médecine des fleurs !
Je vous souhaite une belle entrée fleurie dans le mois de décembre !
Merci pour les nombreux messages que j’ai reçu suite à ma précédente lettre où je confiais ma rencontre avec la COVID. Mais tout de même, je sens qu’une question taraude certains : « Pourquoi, alors que certains n’ont pas un symptôme quand ils sont positifs, ma naturopathe préférée se l’ai-t-elle pris de plein fouet ? » Haha, j’hésite à vous sortir l’excuse toute faite : « C’est les cordonniers les plus mal chaussés », mais non, ce serait trop facile. Je suis une femme de challenge !
Sachez tout d’abord que si je me suis tournée vers une formation de naturopathe, c’est que j’avais une santé relativement fragile à la base (fragilité intestinale de naissance, aggravée par la pratique du sport de haut niveau). Et donc, depuis des années, je ne mange plus de gluten, ni de produits laitiers. Oui, c’est moi la pénible qui apporte toujours du houmous et des légumes à tremper dans les soirées pizzas entre copains. Et si je me retrouve souvent la cible des railleries des plus rigides d’entre eux, peu m’importe : les entorses alimentaires se payent trop cher le lendemain. Et de fait, je ne prends plus de plaisir à manger des choses qui me font du mal. Donc, promis : côté alimentaires, j’étais pas mal.
En revanche, j’ai creusé la question : en naturopathie on ne dit pas maladie, on dit : Le Mal A Dit. Bref, la maladie est là pour nous montrer que quelque chose ne va pas. Et c’est un fait, avant d’être contaminée, mon hygiène de vie laissait à désirer : trop de fatigue accumulée et pas assez d’activité physique. Nous attendions ces vacances de la Toussaint avec impatience pour nous reposer, et nous n’avons pas été déçus : cloués au lit, de force, par le virus !
Prévenir plutôt que guérir ?
La prévention, on en parle beaucoup dans les médias. Il s’agit de respecter scrupuleusement les gestes barrières :
Gel hydroalcoolique qui vous injecte chaque jour un peu d’alcool et autres cochonneries en (fonction des marques) dans le sang.
Port du masque, qui pour être efficace implique tellement de recommandations (ne pas le toucher une fois posé, le changer dès qu’on éternue dedans ou qu’il est humide, …) qu’il est franchement douteux qu’il soit bien utile.
Et la sacro-sainte distanciation sociale, qui laisse les gens en carence de douceur, d’amour, de lien, …
Mais il manque pourtant bien une donnée essentielle à ce matraquage préventif : l’immunité !
Immunité : la laissée pour compte de l’épidémie
C’est pourtant bien cette immunité qui fait la différence entre la « petite grippette » de certains et le séjour à l’hôpital d’autres. Et comment optimiser cette immunité ? En adoptant une alimentation équilibrée, en choisissant quelques compléments alimentaires (ça vous le savez déjà si vous lisez mes lettres), et surtout : sortir de la peur et du stress ! Si vous êtes angoissé ou si vous avez peur, vous affaiblissez votre système immunitaire. Et ça, on a beau le savoir, c’est toujours bien plus compliqué à mettre en place ! Malheureusement aujourd’hui, la plupart des personnes qui me consultent craignent pour leur santé, celle de leur proches les plus fragiles, pour leur avenir, pour celui de leur enfants, … Tout est très complexe, il est impossible de se projeter à moyen terme, et les états dépressifs sont légions chez les confinés.
Quelques herbes pour retrouver le moral ?
Beaucoup d’entre vous cherchent un peu de soleil dans la nuit que nous traversons et se tournent vers le Millepertuis, la plante « anxiolytique » la plus connue. Il est utilisé depuis plus de 2000 ans pour les troubles psychosomatiques, les déprimes, les états dépressifs, l’anxiété ou l’agitation nerveuse. Il améliore aussi la qualité du sommeil et permet de lutter contre les insomnies. C’est une plante efficace pour réduire le stress. Une panacée ? Peut-être, mais je tiens à vous mettre en garde : le millepertuis doit être pris avec beaucoup de précautions ! Tout d’abord, il possède nombre d’interactions médicamenteuses (n’en prenez pas si vous avez déjà d’autres traitement en cours sans consulter un professionnel de santé qui s’y connaisse, elle est contre-indiquée si vous êtes enceinte, si vous allaitez, si vous prenez une contraception (orale ou patch), si vous présentez des troubles bi-polaires ou schizophrènes, etc. Retrouvez plus d’informations ici). Enfin, la prise de millepertuis peut induire un état de dépendance. Soyez donc vigilant, le millepertuis ne doit pas être pris en automédication ! Il existe d’ailleurs des anxiolytiques plus doux, comme le safran par exemple. Mais là encore, renseignez-vous. Enfin, vous pouvez opter pour des plantes adaptogènes, qui vous redonnent de l’énergie. La Rhodiola par exemple vous aide à démarrer le matin !
Des écrans noirs et de l’Amour
En revanche, il est évident qu’il ne faut surtout pas rester dans cet état de stress, peur, inquiétude, angoisse, déprime… Pour deux raisons principales : ce qui stresse votre organisme affaibli votre immunité, et si vous êtes stressé(e)s, vous dormirez mal et peu, ce qui est également délétère à votre immunité. Donc, positivez, habituez-vous à voir le verre plein (pas à demi-plein, non, plein !!). Encore une fois, évitez les sources d’anxiétés (TV, radio et la plupart des écrans.).. mais, me direz-vous, comment faire pour lire ta lettre Auriana… C’est un risque à prendre, si vous allez bien, vous n’en aurez pas besoin 😉 Fuyez les personnes nocives, dormez, riez, sortez et faites des câlins à tous ceux que vous pouvez. Même masqué si vous sentez que vous n’avez pas le choix (lisez cet article de SudOuest pour des câlins masqués en toute sécurité). Le simple contact humain, même à travers les vêtements réchauffe le cœur et fait tellement de bien ! A vous de poser vos limites à ces contacts en veillant à bien évaluer ce fameux « bénéfices/risques », dont parle si bien le docteur Louis Fouché.
Je ne résiste d’ailleurs pas à cette petite infographie détournée (Crédit: RéinfoCovid)
Une petite cure de Magnésium
Si vous vous nagez aujourd’hui dans un océan de stress et que la première plage n’est toujours pas en vue, je vous recommande en urgence une petite cure de magnésium. Sachez qu’un stress vous fait excréter le magnésium de vos cellules. Libéré dans le sang, il est alors conduit vers la vessie et en grande partie éliminé dans vos urines. Mais ce qu’il y a d’insidieux avec le couple [stress-magnésium], c’est que plus vous êtes carencés en magnésium (à cause du stress), plus vous êtes stressables… et le cercle vicieux s’installe. Assurez-vous de prendre un sel de magnésium assimilable (bisglycinate, glycérophosphate ou citrate accompagné si possible de vitamines B et de Taurine). Cette cure va vous aider à stopper le cycle infernal.
Dans ma prochaine lettre, on parle des fleurs de Bach pour cet automne 2020 ?
Prenons soin de nous !
Pour info, mon cabinet reste ouvert pour les soins. Les consultations sont possibles en visioconférence !
PS : Cette lettre vous a plu ? N’hésitez pas à la partager ! Si vous souhaitez vous abonner à mes mailing, envoyez moi un mail à bauriana@gmail.com, et pensez à consulter mes précédentes lettres.
Bonjour à tous ! Alors, comment vous sentez vous après presque 3 semaines de ce nouveau confinement ? Entre le travail, la Covid et Hold Up, l’actualité est dense, les cerveaux chauffent, les esprits s’échauffent… Je ne vais donc pas vous inviter aujourd’hui à rester zen, c’est quasi impossible ! En revanche, j’aimerai vous raconter une petite histoire, ma rencontre avec la COVID !
Il était une fois un gentil mari (le mien), qui aimait beaucoup sa femme (moi), mais qui ne pu s’empêcher de lui refiler la Covid après avoir lui-même été contaminé sur son lieu de travail. C’était au tout début des vacances de la Toussaint, vacances qui laisseront un souvenir impérissable de confinement avant le re-confinement. Pour ceux qui n’ont pas été contaminés, nos premiers symptômes ont été édifiants : maux de tête, fièvre, douleurs articulaires et fatigue. Pour ma part troubles digestifs (nausées et diarrhées) se sont invités en plus (moi qui voulait faire mon petit jeûne d’automne, finalement ça s’est fait tout seul !).
En aparté, et pour bien comprendre cette histoire, je dois d’abords vous partager la vision des virus selon la naturopathie (mais pas seulement, cette vision est partagée par nombre de médecines ancestrales) : l’affection virale est généralement un processus de nettoyage du corps. Aussi, quand un virus grippal vous choisit comme hôte (chanceux que vous êtes), il vous fait jeûner, vous oblige à rester au lit, vous secoue un peu, et vous fait ressentir pleinement (et douloureusement) toutes les parties de votre corps (un corps peut-être négligé ces derniers temps…) Puis, normalement, le corps réagit pour chasser cet invité surprise, déjà douillettement installé : la fièvre monte et les virus n’aiment pas la chaleur. Pour ma part, j’ai rarement de la fièvre, alors je la stimule artificiellement quand je sens quelques symptômes (bain hyperthermique, boissons chaudes à base de plantes qui font monter la température, bouillotte et hop, sous la couette).
Pour reprendre mon histoire, j’ai passé trois jours au lit, oscillant entre 39 et 40°, et littéralement entortillée dans mes couvertures, me tournant et me retournant. Je me suis alors sentie comme une chenille en pleine conception de sa chrysalide. Je me répétais que tout cela me nettoyait et que j’allais devenir un merveilleux papillon. Je vous assure que lorsqu’on aborde la maladie sous cet aspect (en faisant confiance à son corps et à tout ce qui nous arrive globalement dans la vie), tout se passe bien mieux que si on lutte la peur au ventre, en se voyant déjà intubé en réanimation. Certains appellent ça l’effet placébo. Pour ma part, je préfère parler de puissance de l’intention. Avec mon mari, nous nous sommes même permis pris quelques fous rires en nous observant l’un l’autre nous trainer en grimaçant dans la maison : nous avions un petit aperçu de ce qui nous attendait pour nos vieux jours. Mais l’amour et la confiance étant là, il était bon d’en rire ! Je suis allée chez le médecin, pour un arrêt de travail, j’ai eu le droit à un test et du doliprane : « Je ne peux absolument rien vous proposer d’autre madame, il n’y a rien qui soigne le virus ». Je suis donc passée par la pharmacie, certainement pas pour le doliprane (il coupe la fièvre et empêche mon corps de réagir !), mais pour prendre oligo-éléments, plantes stimulantes de l’immunité, vitamines et homéopathie. Au bilan : nous avons eu 3 jours de forts symptômes et avons ensuite mis une bonne semaine avant de nous sentir à nouveau en pleine forme (sans besoin de faire de sieste et en ayant retrouvé notre gout et odorat). Quelques jours plus tard, un ami thérapeute alternatif, m’a assuré que le virus était une sorte de mise à jour, comme un rite de passage. Chanceux que nous sommes !
Et en effet, nous nous sentons plein d’énergie depuis 3 semaines, de vrais papillons 🙂
Pour mes parents, en revanche, ça a été un peu plus compliqué : ma mère a été hospitalisée au bout de 15 jours de fièvre avec une pneumopathie sévère qui a nécessité une lourde antibiothérapie et une assistance en oxygène pendant une dizaine de jours. Son sentiment a été de se sentir traitée comme une pestiférée. Il faut dire que les Urgences de l’hôpital qui l’ont accueilli étaient complètement débordées, et non équipées à recevoir des patients atteints de la COVID. Mais comme il n’y avait plus de places ailleurs, et que son état était relativement stable, ils se sont adaptés, comme ils ont pu. Attention, mon propos n’est absolument pas de juger les personnels soignants, qui s’épuisent depuis 8 mois à jongler entre le manque de moyens, de lit et la peur. Une amie kiné m’a fait suivre la photo du sac poubelle qu’on lui donne à la place d’une blouse quand elle va donner des séances de kiné respiratoire. Mon questionnement concerne le suivi des malades à risque avant qu’ils n’arrivent à l’hôpital.
Il n’est pas bon d’attraper la Covid à 70 ans : on vous donne du Doliprane et on vous somme de rester chez vous jusqu’à ce que ça aille mieux, ou de consulter à nouveau. Le problème, c’est que le mal s’insinue insidieusement. Au bout de 10 jours, on se sent épuisé, mais on se dit que ça va passer… Puis, sournoisement la fatigue, l’apathie et la peur de déranger nous empêchent de retourner chez le médecin. Ma mère n’a pas senti la pneumonie s’installer. Quand elle s’est retrouvée aux urgences, elle avait pourtant moins de 50% de capacité pulmonaire.
Aujourd’hui, mes parents vont mieux, ils ont retrouvé l’appétit, sortent faire leur promenade quotidienne et s’occupent du jardin. J’ai néanmoins une petite amertume coincée au fond de la gorge. Les mots du Professeur Raoult résonnent : « Il faut soigner les gens pour éviter qu’ils n’arrivent trop tard à l’hôpital ». Et alors je me rappelle à nouveau des mots de mon médecin de ville : « Je ne peux vous donner que du Doliprane »… et je m’énerve un peu… j’avoue ! Si vous aussi ça vous énerve, je vous invite à découvrir, si vous ne le connaissez pas encore, le docteur Louis Fouché, un courageux médecin anesthésiste à Conception. J’aime beaucoup sa vision de cette crise, empreinte d’humanité, de philosophie tout en étant très pragmatique sur ce qui se passe aujourd’hui. Il parle communication non violente et je trouve son éclairage lumineux.
Protocole au Naturel
Enfin, pour que vous soyez aptes à vous soigner vous-même en cas de contamination, voici la liste des quelques remèdes qui nous ont été bien utiles : – Cuivre Or Argent (chez Catalyons ou Labcatal) : une synergie d’oligoéléments pour rebooster votre immunité – Echynacée/sureau (en gélule ou sirop) : ce sont les plantes qui boostent l’immunité (elles sont donc a éviter en cas de maladie auto-immune!) – Artémisia Annua : Il s’agit d’une merveille de la pharmacopée Chinoise qui mériterait une lettre à elle seule (ça va arriver !). Elle est parfaitement adaptée face aux virus grippaux. Et a été, semble-t-il très efficace pour nous. Malheureusement, elle est interdite à la vente en France (CQFD). Vous pouvez néanmoins vous en faire expédier par la poste depuis l’étranger ou en planter dans votre jardin pour l’année prochaine (merci Kokopelli pour la vente des graines !) – Les vitamines (C, D, …) et minéraux (magnésium, potassium, …) – Zinc : Sachez que la carence en zinc induit une perte du goût et de l’odorat. Alors, est-ce la COVID qui provoque ce symptôme ou la carence en zinc générée dans le corps par le virus ? Dans tous les cas, le zinc va vous soutenir pendant l’infection. – Les classiques de l’homéopathie : Occilococcinum (j’aime beaucoup le produit Immuno4 de Mint-e, un petit Labo provençal, il en contient, ainsi que des plantes adaptogènes et des fleurs de Bach pour le côté émotionnel. Nous en avons pris tous les jours), mais également Aviaire, Sérum de Yersin et Influenzinum,(demandez conseil à votre homéopathe). Le L52 reste une très bonne solution pour tout ce qui est viral ne pas hésiter à apprendre plusieurs fois par jour une quinzaine de gouttes. – Les huiles essentielles dont nous avons déjà parlé au premier confinement (ravinsara, tee trea, Laurier noble,…) – Un petit jeûne ou du moins une éviction des sucres raffinés. A ce propos, je vous livre d’ailleurs la conclusion d’un article publié dans le British Medical Journal par des spécialistes des problèmes métaboliques : « Les patients atteints de Covid-19, hospitalisés avec une hyperglycémie et/ou une hyperinsulinémie devraient être placés sous un régime faible en glucides transformés. Le degré de restriction doit être déterminé par des tests du sucre sanguin, de l’insuline et des cétones. Grâce à la restriction des glucides transformés, les trois facteurs de risques que sont l’hyperinsulinémie, l’hyperglycémie et l’hypertension, qui augmentent l’inflammation, la coagulation et le risque de thrombose, devraient être rapidement sous contrôle. » – Et puis dormir, dormir et encore dormir J
Tout ces conseils ne vous dispensent évidemment pas de consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’aggravent. Mais quitte à rester chez soi, seul avec sa boite de Doliprane, autant s’ouvrir à quelques alternatives ! Il peut-être utile d’ailleurs d’acquérir un oxymètre pour contrôler vous-même régulièrement votre saturation en oxygène.
Un dernier mot pour remercier encore les personnels soignants, que l’on n’applaudit plus, mais qui continuent de payer les pots cassés…
Restons unis, lucides et prenons soin les uns des autres !
Pour info, mon cabinet reste ouvert pour les soins. Les consultations sont possibles en visioconférence !
PS : Cette lettre vous a plu ? N’hésitez pas à la partager ! Si vous souhaitez vous abonner à mes mailing, envoyez moi un mail à bauriana@gmail.com, et pensez à consulter mes précédentes lettres.
J’ai mis du temps à vous réécrire, fort occupée à m’efforcer de Vivre au mieux dans ces temps troublés. Et puis voilà que le confinement nous fauche à nouveau, au moment où nous nous sentions retrouver nos ailes. Un confinement néanmoins bien différent du premier, si bien que finalement j’ai eu beaucoup de mal à trouver mon rythme.
J’ai trouvé cette semaine un second souffle. Il m’a néanmoins fallu un petit électro-choc. C’était un midi, en ce début de semaine. Alors que j’écoutais une émission de santé en répondant à un groupe WhatsApp de parents anti-masque, tout en faisant à manger et en essayant vaguement de recueillir d’une oreille les émotions de ma fille après une matinée d’école… ma deuxième fille, plus jeune, m’appelle depuis les toilettes pour « l’essuyer ». Je me suis vue soudain défaillir.
J’ai épargné à mes louloutes le hurlement primal (mais fort libératoire) que je sentais fort légitimement monter en moi. C’est en effet une pratique à laquelle il peut m’arriver d’avoir recourt, en cas de débordement total de situation. En revanche, j’ai tout éteint : ordinateur, téléphone et même le gaz sous la casserole. J’ai pris une grande inspiration et je me suis concentrée sur la Vie, sur mes enfants… enfin, il était temps !
Et vous, comment allez-vous ? La situation « au-dehors » n’a pas vraiment changé depuis mars : tous les experts (médicaux, politiques, sociétaux,…) se contredisent les uns les autres. Je suppose que vous la plupart d’entre vous avez, comme moi, un mental en surchauffe. Ou peut-être, qu’avec sagesse, vous avez déjà fermé vos écoutilles à tout cette cacophonie ambiante pour vous centrer sur vous-même, sur vos proches, sur votre « en-dedans »
Avec le port du masque obligatoire pour ma fille de 8ans, je suis passée par de nombreuses phases : Colère, révolte, désespoir, résolutions, détermination, … et j’ai eu du mal à trouver ce centrage, à ne pas me faire embarquer par cette lame de fond.
Un recentrage pour retrouver son chemin Avant toute chose, la prise de conscience du problème est la première marche pour retrouver son centre. Prenez ce temps d’analyse. Qu’est-ce qui déborde en vous ? Puis, un sérieux nettoyage des peurs, angoisses et troubles en tous genres s’impose. C’est ce que je vous propose dans cette lettre pour entamer un processus libératoire des tensions qui se cristallisent indéniablement dans le corps.
Le merveilleux soutien des huiles essentielles par l’olfactothérapie Connaissez-vous l’olfactothérapie ? Pour faire simple, on s’est aperçu que les odeurs agissent directement sur notre émotionnel. Ainsi, en « sniffant » régulièrement quelques fragrances ciblées, nous pouvons volontairement nous plonger dans un état de bien-être, de zénitude ou de médiation. Pratique ! C’est un outil que j’affectionne particulièrement pour apaiser le système nerveux à vif de la plupart des personnes qui viennent me consulter ces derniers temps. Les huiles essentielles, 100% pures, complètes et naturelles ont prouvé leur grande efficacité, via les soins du corps (qui permettent le double effet physique et émotionnel) mais un diffuseur d’huiles essentielles, voire un modeste mouchoir imbibé de quelques gouttes font également l’affaire en cas d’urgence !
La fameuse madeleine de Proust … Sachez que notre muqueuse olfactive (située dans le nez) transmet les informations olfactives rapidement jusqu’à notre cerveau, qui l’associe à une émotion et recherche dans notre mémoire une situation analogue. C’est ainsi qu’en sentant une odeur évocatrice de notre enfance, on se retrouve plongé dans un souvenir. Une simple odeur est capable d’induire une pensée et souvent une émotion plus ou moins consciente.
Quelques huiles pour vous apaiser La lavande fine (Lavandula angustifolia) représente, au niveau symbolique, le câlin de maman. Cette huile spécialement adaptée pour les enfants, qui par leur empathie encore intacte sont de vraies éponges émotionnelles. L’essence de bergamote (Citrus bergamia), c’est l’huile anti-dépression à petit prix qui calme rapidement le système nerveux central. La verveine odorante (Lippia citriodora) est aussi appelée le soleil liquide. Elle aide les insomniaques à trouver le sommeil et distribue de la joie de vivre. L’Ylang-ylang (Cananga odorata) calme les agités et permet par son action hypotensive de ralentir les tensions des cœurs angoissés. La camomille romaine (Chamaemelum nobile) est l’huile du lâcher prise, qui nous invite à vivre dans le moment présent. Le cyprès de Provence (Cupressus sempervirens), fièrement dressé vers le ciel et soutenu par de profondes racines, soutient la méditation et le recentrage pour retrouver une forme de sérénité intérieure Et enfin, l’angélique (Angelica archangelica) dont le nom latin devrait suffire à vous convaincre. Cette huile à la fragrance terreuse et profonde offre un doux rééquilibrage psychique et physique et ouvre le cœur.
Quelques recommandations Il est préférable de pouvoir sentir les huiles avant de les acheter, pour vous plonger dans un état de bien-être, autant choisir une huile dont vous appréciez la fragrance ! N’hésitez pas à demander si votre magasin possède des testeurs (ou passez au cabinet pour un soin aux huiles essentielles, je vous offrirai volontiers ce partage olfactif). Choisissez une huile de grande qualité, biologique ou sauvage, 100% pure, naturelle et intégrale.
Opération détente et recentrage Lorsque vous aurez choisi votre (ou vos) huile(s) – car il est tout à fait possible de composer en conscience une synergie de deux ou trois huiles de votre choix – vous pourrez alors en appliquer une goutte sur vos poignets puis en humer le parfum. Répétez l’opération 3 à 4 fois par jour (attention toutefois, la plupart de ces huiles sont photo sensibilisantes du fait de la présence de coumarines, alors ne vous exposez pas au soleil). Vous pouvez également vous offrir un moment de cocooning, si vous avez une baignoire. La posologie pour un adulte est de 20 gouttes d’huiles essentielles à diluer dans un petit bol de crème (végétale ou non, moi j’utilise la coco) et 4 poignée de gros sel (ou sels d’Epsaum ou de la mère morte). Mélangez bien le tout avant de verser votre préparation dans un bain bien chaud, et de vous prendre pour Cléopâtre !
Pas de baignoire ? offrez-vous une douche aromatique J’ai déjà parlé de la douche aromatique, une technique pour bien se nettoyer de sa journée ou de sa semaine, je vous invite à la pratiquer aujourd’hui J Prenez une ou deux cuillères à soupe d’huile végétale (sésame de préférence, mais si vous n’avez que de l’olive dans vos placards, elle suffira bien) que vous verserez dans un petit bol. Ajoutez- y 10 gouttes d’huiles essentielles parmi celle citées si dessus (lavande, bergamote, verveine par exemple). Et nu(e) dans votre salle de bain (vous aurez allumé le chauffage) massez-vous pendant au moins 5 minutes, 10 si vous parvenez à vous offrir ce chalenge. Ressentez le contact de vos mains sur toutes les parties de votre corps. Insistez bien sur les pieds. Non pas pour l’odeur, mais parce que ce sont bien souvent les grands oubliés du corps, qui pourtant vous (sup)portent tous les jours. Et puis, avant d’avoir froid, glissez-vous sous votre douche bien chaude. Massez-vous encore sous l’eau, et s’il vous plait, sans savon. L’huile résiduelle va être chassée par l’eau et vous serez parfaitement hydraté(e) et purifié(e) au sortir de cette douche. Néanmoins, si vous avez besoin d’une assurance propreté, vous pouvez ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude à votre préparation, et faire de ce massage, un gommage doux. Le bicarbonate est un anti-bactérien, vous serez « décapé » et hydraté.
La sensation de bien-être devrait vous permettre d’accéder à ce lâcher prise salutaire. Vous pouvez ensuite prendre un petit temps de méditation, en vous imaginant, au fur et à mesure des inspirations, vous emplir de lumière !
Pour information, mon cabinet reste ouvert pour cette période de confinement. Je vous propose d’ailleurs le soin aux huiles essentielles à 60 euros au lieu de 70, pour un moment de recentrage ! Retrouvez tous mes soins.
Doux dimanche de recentrage
PS : Si elle vous a plu, n’hésitez pas à faire tourner cette lettre. Si vous souhaitez vous abonner à ces infos : envoyez moi un mail à bauriana@gmail.com, et pensez à consulter mon blog pour retrouver tous mes articles.