Cocooner pour se recentrer

Chers confinés du week-end
 
J’ai mis du temps à vous réécrire, fort occupée à m’efforcer de Vivre au mieux dans ces temps troublés. Et puis voilà que le confinement nous fauche à nouveau, au moment où nous nous sentions retrouver nos ailes.
Un confinement néanmoins bien différent du premier, si bien que finalement j’ai eu beaucoup de mal à trouver mon rythme.

J’ai trouvé cette semaine un second souffle. Il m’a néanmoins fallu un petit électro-choc. C’était un midi, en ce début de semaine. Alors que j’écoutais une émission de santé en répondant à un groupe WhatsApp de parents anti-masque, tout en faisant à manger et en essayant vaguement de recueillir d’une oreille les émotions de ma fille après une matinée d’école… ma deuxième fille, plus jeune, m’appelle depuis les toilettes pour « l’essuyer ». Je me suis vue soudain défaillir.

J’ai épargné à mes louloutes le hurlement primal (mais fort libératoire) que je sentais fort légitimement monter en moi. C’est en effet une pratique à laquelle il peut m’arriver d’avoir recourt, en cas de débordement total de situation. En revanche, j’ai tout éteint : ordinateur, téléphone et même le gaz sous la casserole. J’ai pris une grande inspiration et je me suis concentrée sur la Vie, sur mes enfants… enfin, il était temps !
 
Et vous, comment allez-vous ?
La situation « au-dehors » n’a pas vraiment changé depuis mars : tous les experts (médicaux, politiques, sociétaux,…) se contredisent les uns les autres. Je suppose que vous la plupart d’entre vous avez, comme moi, un mental en surchauffe.
Ou peut-être, qu’avec sagesse, vous avez déjà fermé vos écoutilles à tout cette cacophonie ambiante pour vous centrer sur vous-même, sur vos proches, sur votre « en-dedans »
 
Avec le port du masque obligatoire pour ma fille de 8ans, je suis passée par de nombreuses phases : Colère, révolte, désespoir, résolutions, détermination, … et j’ai eu du mal à trouver ce centrage, à ne pas me faire embarquer par cette lame de fond.
 
Un recentrage pour retrouver son chemin
Avant toute chose, la prise de conscience du problème est la première marche pour retrouver son centre. Prenez ce temps d’analyse. Qu’est-ce qui déborde en vous ?
Puis, un sérieux nettoyage des peurs, angoisses et troubles en tous genres s’impose. C’est ce que je vous propose dans cette lettre pour entamer un processus libératoire des tensions qui se cristallisent indéniablement dans le corps.
 
Le merveilleux soutien des huiles essentielles par l’olfactothérapie
Connaissez-vous l’olfactothérapie ? Pour faire simple, on s’est aperçu que les odeurs agissent directement sur notre émotionnel. Ainsi, en « sniffant » régulièrement quelques fragrances ciblées, nous pouvons volontairement nous plonger dans un état de bien-être, de zénitude ou de médiation. Pratique !
C’est un outil que j’affectionne particulièrement pour apaiser le système nerveux à vif de la plupart des personnes qui viennent me consulter ces derniers temps.
Les huiles essentielles, 100% pures, complètes et naturelles ont prouvé leur grande efficacité, via les soins du corps (qui permettent le double effet physique et émotionnel) mais un diffuseur d’huiles essentielles, voire un modeste mouchoir imbibé de quelques gouttes font également l’affaire en cas d’urgence !
 
La fameuse madeleine de Proust …
Sachez que notre muqueuse olfactive (située dans le nez) transmet les informations olfactives rapidement jusqu’à notre cerveau, qui l’associe à une émotion et recherche dans notre mémoire une situation analogue. C’est ainsi qu’en sentant une odeur évocatrice de notre enfance, on se retrouve plongé dans un souvenir. Une simple odeur est capable d’induire une pensée et souvent une émotion plus ou moins consciente.
 
Quelques huiles pour vous apaiser
La lavande fine (Lavandula angustifolia) représente, au niveau symbolique, le câlin de maman. Cette huile spécialement adaptée pour les enfants, qui par leur empathie encore intacte sont de vraies éponges émotionnelles.
L’essence de bergamote (Citrus bergamia), c’est l’huile anti-dépression à petit prix qui calme rapidement le système nerveux central.
La verveine odorante (Lippia citriodora) est aussi appelée le soleil liquide. Elle aide les insomniaques à trouver le sommeil et distribue de la joie de vivre.
L’Ylang-ylang (Cananga odorata) calme les agités et permet par son action hypotensive de ralentir les tensions des cœurs angoissés.
La camomille romaine (Chamaemelum nobile) est l’huile du lâcher prise, qui nous invite à vivre dans le moment présent.
Le cyprès de Provence (Cupressus sempervirens), fièrement dressé vers le ciel et soutenu par de profondes racines, soutient la méditation et le recentrage pour retrouver une forme de sérénité intérieure
Et enfin, l’angélique (Angelica archangelica) dont le nom latin devrait suffire à vous convaincre. Cette huile à la fragrance terreuse et profonde offre un doux rééquilibrage psychique et physique et ouvre le cœur.
 
Quelques recommandations
Il est préférable de pouvoir sentir les huiles avant de les acheter, pour vous plonger dans un état de bien-être, autant choisir une huile dont vous appréciez la fragrance !
N’hésitez pas à demander si votre magasin possède des testeurs (ou passez au cabinet pour un soin aux huiles essentielles, je vous offrirai volontiers ce partage olfactif). Choisissez une huile de grande qualité, biologique ou sauvage, 100% pure, naturelle et intégrale.
 
Opération détente et recentrage
Lorsque vous aurez choisi votre (ou vos) huile(s) – car il est tout à fait possible de composer en conscience une synergie de deux ou trois huiles de votre choix – vous pourrez alors en appliquer une goutte sur vos poignets puis en humer le parfum. Répétez l’opération 3 à 4 fois par jour (attention toutefois, la plupart de ces huiles sont photo sensibilisantes du fait de la présence de coumarines, alors ne vous exposez pas au soleil). Vous pouvez également vous offrir un moment de cocooning, si vous avez une baignoire. La posologie pour un adulte est de 20 gouttes d’huiles essentielles à diluer dans un petit bol de crème (végétale ou non, moi j’utilise la coco) et 4 poignée de gros sel (ou sels d’Epsaum ou de la mère morte). Mélangez bien le tout avant de verser votre préparation dans un bain bien chaud, et de vous prendre pour Cléopâtre !
 
Pas de baignoire ? offrez-vous une douche aromatique
J’ai déjà parlé de la douche aromatique, une technique pour bien se nettoyer de sa journée ou de sa semaine, je vous invite à la pratiquer aujourd’hui J
Prenez une ou deux cuillères à soupe d’huile végétale (sésame de préférence, mais si vous n’avez que de l’olive dans vos placards, elle suffira bien) que vous verserez dans un petit bol. Ajoutez- y 10 gouttes d’huiles essentielles parmi celle citées si dessus (lavande, bergamote, verveine par exemple). Et nu(e) dans votre salle de bain (vous aurez allumé le chauffage) massez-vous pendant au moins 5 minutes, 10 si vous parvenez à vous offrir ce chalenge.
Ressentez le contact de vos mains sur toutes les parties de votre corps. Insistez bien sur les pieds. Non pas pour l’odeur, mais parce que ce sont bien souvent les grands oubliés du corps, qui pourtant vous (sup)portent tous les jours. Et puis, avant d’avoir froid, glissez-vous sous votre douche bien chaude. Massez-vous encore sous l’eau, et s’il vous plait, sans savon. L’huile résiduelle va être chassée par l’eau et vous serez parfaitement hydraté(e) et purifié(e) au sortir de cette douche. Néanmoins, si vous avez besoin d’une assurance propreté, vous pouvez ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude à votre préparation, et faire de ce massage, un gommage doux. Le bicarbonate est un anti-bactérien, vous serez « décapé » et hydraté.
 
La sensation de bien-être devrait vous permettre d’accéder à ce lâcher prise salutaire. Vous pouvez ensuite prendre un petit temps de méditation, en vous imaginant, au fur et à mesure des inspirations, vous emplir de lumière !
 
Pour information, mon cabinet reste ouvert pour cette période de confinement. Je vous propose d’ailleurs le soin aux huiles essentielles à 60 euros au lieu de 70, pour un moment de recentrage ! Retrouvez tous mes soins.
 
Doux dimanche de recentrage
 
PS : Si elle vous a plu, n’hésitez pas à faire tourner cette lettre. Si vous souhaitez vous abonner à ces infos : envoyez moi un mail à bauriana@gmail.com, et pensez à consulter mon blog pour retrouver tous mes articles.

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