Confinement Naturo (Lettre 32) – En quête de silence

Chers confinés,

Hier fut une journée très douce pour moi : du jardinage, une ballade d’une heure avec mes filles, quelques petites courses, le tirage d’une nouvelle tournée de Kombucha, etc. Puis, la soirée et la fatigue sont arrivées vite, trop vite.

J’ai bien essayé, une fois mes filles couchées, d’allumer l’ordinateur pour ma lettre quotidienne. Mais décidément non, je n’avais pas l’énergie et pas envie de puiser trop profondément en moi pour aller chercher cette énergie.
Je m’en excuse auprès de ceux qui attendaient cette lettre. En même temps, me respecter en faisant le choix d’aller me coucher, plutôt que de me forcer fut particulièrement régénérant.

Je réalise, ce matin à tête reposée, que c’était « juste » un acte de bienveillance envers moi-même. Plutôt que de me morfondre dans une culpabilité accablante, j’ai renoué avec la douceur de l’écoute de soi.

A l’écoute de soi

Je ne doute pas que chacun d’entre vous a ressenti ce genre de sentiment depuis le début du confinement. Cet arrêt forcé nous a offert du temps. Du temps que vous aviez l’intention d’utiliser à des fins utiles pour vous. Et peut-être qu’aujourd’hui, vous vous rendez compte que finalement, vous n’avez pas réussi à faire tout ce que vous vous étiez imaginé, promis. Et que ce n’est pas grave.

 » La sagesse se refuse à qui ne sait écouter «  Marc Gendron

Je crois que nos corps et nos esprits avaient besoin de repos, de temps allégé, de temps juste pour eux. Quand le mental lâche prise, il y a comme une forme de douceur qui s’installe.

Mon conseil du jour, c’est d’accueillir cette douceur avec bienveillance. Juste en acceptant le fait que vous en ayez besoin. Pour respecter au mieux ce besoin, éteignez toute forme d’écran, d’émission radio, de lectures. Le temps de ce week-end, cessez la sur-activité mentale qui a tendance à nous éloigner de nous-même.
Pour savoir ce dont nous avons vraiment besoin, il est impératif de faire le silence dans notre esprit et de nous écouter, juste nous.

« Qui sème le silence récolte la paix. » Proverbe thaïlandais

Pour un week-end plongé dans ce silence intérieur, j’aime beaucoup l’idée d’arriver à rester dans l’œil du cyclone, là où le vent est nul, alors que partout autour la tempête fait rage.
Voilà par exemple une petite vidéo qui vous explique comment rester dans l’œil du cyclone !

Retrouvez le silence au fond de vous

Voici également une technique qui peut vous aider à trouver ce silence intérieur, en habituant le mental à se focaliser sur une seule pensée, puis à s’en détacher afin d’atteindre le silence. Elle est très simple et ne vous prendra qu’une vingtaine de minutes.
Choisissez un petit mot qui n’aie aucune signification pour vous et dont la sonorité vous est agréable (par exemple : Om, Ama, ou un autre que vous trouvez par vous même.)
Assis confortablement, fermez les yeux et commencez par prendre quelques respirations profondes. Quand vous serez relaxé, commencez à répétez mentalement ce mot choisi. Répétez-le tranquillement, sans effort, sans concentration, à votre rythme pour que ces répétitions soient douces et agréables.
Il est fort probable que des flots de pensées viennent vous bousculer. Laissez-les passer, comme les wagons d’un train, sans vous en soucier, sans vous y attacher, sans vous laisser embarquer. Et si vous remarquez que vous n’êtes plus sur votre petit mot, que vous êtes partis avec une de ces pensées, aucun problème, recentrez-vous sur votre mot.
Au bout d’un moment, vous allez prendre conscience que ce mot est de plus en plus fin, de plus en plus subtil. Il est là, simplement, en vous, sans que vous ayez besoin d’y penser.  A ce moment-là, vous pouvez le lâcher, pour n’être alors que silence.

Méditation aromatique

Pour vous soutenir dans cette quête du silence, j’avais envie de vous parler de l’huile essentielle de cyprès : Le cyprès est un puissant décongestionnant : il met en mouvement toute forme de stase : qu’elle soit lymphatique, prostatique, ovarienne, bronchique, mais également les stases humorales (intéressant dans le cadre du brossage à sec expliqué dans ma lettre 14).
Mais, il est intéressant de remarquer que comme tous les conifères, le cyprès porte ses fruits en forme de cônes (d’où le nom du genre les conifères). Ces cônes rappellent la forme de l’épiphyse (appelée aussi la « pinéale »). Il s’agit de la glande en forme de pomme de pin que vous trouverez symboliquement représentée dans les auréoles des Saints et dans les statues de Bouddha.  Dans ces deux traditions, l’éveil spirituel est associé à un certain niveau de conscience dont l’épiphyse semble contenir une clef importante.
Dans le cas du cyprès, c’est tout l’arbre qui a un aspect conique ou pyramidale pointant inlassablement son sommet de manière unidirectionnelle vers le ciel. Telle une lance, cet arbre montre le chemin de l’éveil spirituel représenté par l’épiphyse. A respirer ou diffuser pour toute méditation.

je vous souhaite un doux week-end, ponctué de silences régénérants

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