Confinement Naturo (Lettre finale ?) – Célébrons

Confinement Naturo (Lettre finale ?) – Célébrons

Chers déconfinés
 
Voilà, il semblerait que le confinement se termine. Je voulais vous remercier pour vos encouragements au fil de ces lettres dans lesquelles je me suis dévoilée, confiée. Des lettres de partages que j’ai essayé de rendre douces pour nous soutenir tous dans ces 60 jours de confinement.
 
Voilà qu’ils sont finis et que la société reprend doucement ses droits. Ces 60 jours ont été bénéfiques à tous sur de multiples plans. N’oubliez pas vos ressentis, n’oubliez pas vos promesses pour Demain, pour votre vie, pour la Vie. Résistez encore un peu, délibérément, à l’aspiration de la spirale infernale sociétale, et surtout, pensez à célébrer !
 
Je ne résiste pas à l’envie de vous repartager ce conte du début du confinement.
 « C’était en mars 2020
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir,
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver,
Le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt
C’était en mars 2020
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,
Les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait
C’était en mars 2020
Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles et enfants.
Plus de réunion ni repas, de fête en famille.
La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri,
Les feuilles ont poussé
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille,
Chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même,
Ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté,
De l’économie qui a dégringolé
Mais le printemps ne savait pas.
Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid,
Les hirondelles sont arrivées
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé.
Le virus n’était plus une menace
Les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient,
Embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas.
Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la Vie
 »

Et si l’été n’est pas encore vraiment là, en dépit des gants et des masques, je vous invite tout de même à célébrer.
Célébrer dans le sens rituel du terme, c’est-à-dire à remercier et avoir de la gratitude pour toutes les expériences et les leçons de Vie que nous avons vécues durant ce confinement.
En remerciant nous nous ouvrons toujours plus à de nouveaux espaces, de nouveaux possibles.
Nous reconnaissons que quelques soient les épreuves traversées, nous en avons saisi les aspects positifs et précieux, ceux qui vont nous porter vers Demain.
Célébrez ce déconfinement avec joie et allégresse, avec vos proches, ou parfois juste en vous-même et continuez à partager avec ceux que vous aimez, à donnez à ceux que vous ne connaissez pas.
 
Pour ma part, je réouvre mon cabinet la semaine prochaine pour les soins et je continue les consultations en visio-conférence pour ceux qui préfèrent limiter encore les contacts.

Je prépare également une liste d’ateliers pour l’été, à découvrir prochainement sur mon blog.

Enfin, si ces lettres vous ont été transmises par une tierce personnes, et que vous souhaitez recevoir directement mes lettres dans votre boite mail, pensez à m’en faire la demande par mail (bauriana@gmail.com).
 
Je vous souhaite une très belle semaine de célébrations

Auriana

Confinement Naturo (lettre 37) – Devenez votre propre source

Confinement Naturo (lettre 37) – Devenez votre propre source

Bon samedi à toutes et tous,

Les nouvelles sont plutôt bonnes, puisqu’il semble bien qu’enfin pour allons pour voir retrouver un peu de liberté de mouvement et de rencontre. Mon cœur se réjouit de revoir bientôt mes parents (qui habitent dans un rayon de 100km) et beaucoup de mes ami(e)s, de reprendre les cercles de femmes, les ateliers, les massages, etc. Bref, de VOUS retrouver en vrai et de reprendre une Vie dehors après cette longue parenthèse, qui fut douce par moment, forte angoissante à d’autres, et qui finalement semble bien se terminer.

Nous sommes cependant prévenus, le retour à la « Vie normale d’avant » ne sera pas.
L’avenir est d’ailleurs bien flou : Alors que le Premier ministre Edouard Philippe annonçait : “Le risque d’une seconde vague, […] qui imposerait un re-confinement, qui ruinerait les efforts et les sacrifices consentis […], est un risque sérieux”, le Pr Didier Raoult, virologue mondialement reconnu exprimait exactement le contraire : “La deuxième vague, c’est de la science-fiction”.
Durant ce confinement, nous nous sommes fait ainsi ballotter, d’infos officielles en déclarations contradictoires, de sueurs froides en affolement, sans jamais finalement trouver le moyen de connaître la vérité. “Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait la philosophe Hannah Arendt, rescapée du nazisme et spécialiste des systèmes totalitaires.

Le jour d’Après, commence aujourd’hui ! 

Voilà, nous sommes prévenus et devons rester vigilants à cet avenir.
Cela dit, au fil de mes lettres, durant ces deux mois de confinement, je me suis toujours évertuée à me concentrer sur le positif des évènements que nous avons traversé. Et je sais aussi que, comme en témoigne vos messages, ce confinement a permis à nombre d’entre-vous d’y voir plus clair « à l’intérieur ». C’est cette petite flamme qui s’est allumée en vous qui peut devenir notre lumière en ces temps sombres. Certains veulent changer de job, changer de lieu de Vie, changer d’habitudes, etc. pour être plus en lien avec vous-même, plus en cohérence avec votre vision du monde.

Et vous n’êtes pas seuls

L’individualisme forcé du confinement à fait émerger de beaux élans de solidarité, de partages. A ma simple petite échelle de quartier, nous avons tissé de nouvelles relations avec notre voisinage. Aujourd’hui, nos échanges se poursuivent après les acclamations de 20h, d’un trottoir à l’autre avec les voisins qui commencent à mettre le nez dehors !
L’entre-aide solidaire s’est très vite organisée en parallèle, comme en témoigne mes lettres 10 et 36 qui regroupent quelques initiatives locales. Sur le site covid-entraide, vous trouverez également des centaines d’initiatives solidaires, pour info et inspiration. Tout cela marche fort bien. Le « petit peuple » que nous sommes se démène et trouve les ressources de rester debout.
Et si le chaos semble avoir atteint les hautes sphères, peut-être qu’il nous est aujourd’hui possible de choisir nous-même la version du monde nous souhaitons nourrir. Le jour d’Après, commence aujourd’hui !

Devenez une source, un initiateur de changements

Connaissez-vous l’étude de Framingham ? Ce projet scientifique au long cours (72 ans à ce jour) était dédié à la base à la santé cardio-vasculaire. Mais en étudiant les comportements des volontaires, les chercheurs ont mis en lumière un phénomène fort intéressant : « la contagion sociale ». Cela peut sembler évident, mais c’est désormais démontré scientifiquement : On ressemble aux personnes que l’on fréquente, par mimétisme ou par influence. Très simplement : si vous vous rapprochez de personnes heureuses de vivre, vous avez de fortes chances de vous mettre à adopter vous-même ce type de pensées.

A l’inverse, vos comportements peuvent également déteindre sur vos proches. Au moment où je me suis posait la question de l’exemple le plus parlant me concernant, j’ai reçu un message d’une amie proche qui me partageait les nouvelles de son kombucha, puis dans la foulée, un autre qui me demandait une mère de kombucha, car sa première expérience avait ratée… Alors oui, le kombucha est un bon exemple : depuis trois ans, nous partageons nos bouteilles de kombucha à chaque réunion, apéros, repas … et depuis, de nombreux amis s’y sont mis et préfèrent un verre de cette boisson probiotique à d’habituels soda/alcool. Et ils partagent à leur tour leurs mères de komboucha, et leurs recettes !

Quelles habitudes souhaitez-vous semer ?

Peut-être avez-vous mis en place quelques nouvelles habitudes depuis le confinement, que vous trouvez justes, sensées, inspirantes. Le simple fait de les partager peut vous amener à devenir un « initiateur de changement ».
Le secret réside dans la générosité. Donnez en restant vous-même auprès des autres, sans jamais chercher à convaincre ni vouloir que l’on vous imite, mais en pensant simplement à l’idée de semer de petites graines.
C’est à mon sens la meilleure façon de refleurir notre planète.

Et pour commencer sainement, je vous partage une recette apéro naturo qui changera des chips/saucisson 😉 pour préparer vos apéros entre amis retrouvés, tout en apportant à votre corps de bons oméga 3 anti-inflammatoires !

Rillettes de sardines
Ingrédients
1 boîte de sardines à l’huile d’olive
2 cuillères à soupe de fromage de chèvre frais biologique ou de yaourt végétal
1 petite gousse d’ail émincée ou une petite cuillère de moutarde à l’ancienne
Quelques herbes aromatiques
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Préparation :
Émiettez les sardines en conservant l’arête centrale (riche en calcium). Ajoutez progressivement le fromage ou le yaourt, les herbes aromatiques et l’ail. Salez, poivrez à votre convenance.
Servez frais sur des toasts de légumes (courgettes en lamelles, poivrons, endives…).
A noter que cette recette est issue de mon programme de 21 jours pour sortir du confinement en pleine santé auquel vous pouvez encore vous inscrire.

Belles et douces pensées à toutes et à tous
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Confinement naturo (Lettre 36) – Respirez !!

Confinement naturo (Lettre 36) – Respirez !!

Bonsoir à toutes et à tous !

J’espère que tous vous portez pour le mieux !

J’ai eu peu de retours concernant la lettre d’hier. Avez-vous commencé à dresser votre liste ?
Comment vous sentez-vous toutes et tous à l’approche de ce déconfinement ?

En parlant de sentir, avez-vous eu l’occasion, en vous promenant ces derniers jours de profiter des multiples senteurs qui embaument les massifs fleuris autour de chez vous ?
Ici, nos sorties quotidiennes sont autant de prétextes à la découverte olfactive des fleurs endémiques de Provence. Rien que dans notre jardin, nous profitons des odeurs douces et suaves des jasmins, pittosporum, seringa et lilas. Rien que faire le tour de la maison offre un merveilleux ballet odorant.

Inspirez ces effluves du Printemps, saison du renouveau !!

Je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur l’un de nos sens le plus empreint de mystère : L’odorat. Certains animaux disposent d’un odorat incroyable : certains chiens peuvent suivre la trace olfactive d’un être humain sur des kilomètres. Les ours peuvent être attirer par une carcasse dans les 20 km alentours.
Des études témoignent que l’homme, quant à lui, peut reconnaitre quelques 10 000 fragrances différentes. Des milliers de fragrances nous entourent, depuis la nuit des temps, portant leur dimension sacrée, culturelles, rituels…

Et pourtant, la compréhension du fonctionnement de l’odorat est longtemps restée fort mystérieuse. Il est entendu que notre nez aspire des molécules chimiques dans l’air qui sont ensuite analysées par l’épithélium olfactif, un centre nerveux qui regroupe des millions de neurones olfactifs, qui transmet ensuite l’information de l’odeur au cerveau.
Mais la grande question qui est restée longtemps en suspend, c’était de savoir comment ces neurones parviennent à « capter » les odeurs. Au début, on pensait que chaque molécule de forme particulière entrait en contact avec un récepteur de même forme (un peu comme une clé dans une serrure) pour transmettre une information biochimique qui est le fonctionnement que l’on retrouve le plus souvent dans l’organisme.
Et pourtant, les chercheurs se sont rendus compte que des molécules à la même forme biochimique n’avaient pas du tout la même odeur.

Le mystère a été éludé par Luca Turin, Biophysicien et parfumeur : il s’est penché sur la vibration des molécules et s’est rendu compte que les molécules de soufre, qui ont des formes très différentes, mais une odeur caractéristique d’oeuf pourri, vibrent toutes à la même fréquence (76 TéraHertz)… Voilà qui confirme que dans notre corps, l’information ne circule pas seulement sous forme biochimique, mais aussi sous forme vibratoire.

Ce qui ouvre la porte à quelques réflexions intéressantes au sujet des huiles essentielles, qui sont composées de molécules biochimiques et possèdent toutes une fréquence vibratoire propre…

Olfactothérapie aromatique

En inhalant la fragrance d’une huile essentielle, vous déclenchez une impulsion nerveuse qui voyage le long des fibres nerveuses pour rejoindre le bulbe olfactif, puis le cerveau. L’accès est quasi-direct, ce qui fait de l’olfactothérapie une panacée pour la gestion de nos émotions.
Pour pratiquer l’olfactothérapie avec les huiles essentielles, vous pouvez opter pour un diffuseur d’huile essentielles. En effet, la diffusion atmosphérique est la meilleure façon de bénéficier de l’activité générale des huiles essentielles.

Merveilleux agrumes

Par exemple, pour garder un esprit vaillant et contrecarrer la fatigue intellectuelle tout en vous décontractant, vous pouvez diffuser toutes les huiles essentielles tirées de l’expression de zestes d’agrumes (orange douce, citron, bergamote, mandarine, pamplemousse, …). Elles possèdent des propriétés fortement sédatives sur le système nerveux tout en stimulant vos défenses immunitaires ainsi que certains processus métaboliques vitaux au sein des cellules.
De plus, leur diffusion n’a pas de contre-indication :  les enfants, les femmes enceintes, les asthmatiques peuvent profiter de l’effet revitalisant et décontractant de ces parfums. Attention toutefois, ces huiles sont photosensibilisantes ! Evitez de les appliquer directement sur la peau en été, vous risquez d’avoir des tâches.
Pour varier les plaisir, vous pouvez les associer à quelques autres huiles essentielles stimulantes de l’immunité (Eucalyptus radiata, Ravintsare, Saro, Pin sylvestre, Sapin baumier, Lavandin, Eucalyptus citronné … )
Si vous utilisez le diffuseur quotidiennement, une quinzaine de minute dans votre salon suffisent à votre bien être.

Recette du soir…

Et pour accompagner votre quête olfactive du jour, je vous propose un dessert gourmand à la lavande (issu des recettes que vous trouverez dans mon programme de 21 jours pour se déconfiner en douceur. (Il est encore temps de s’inscrire pour commencer la semaine prochaine. Plus d’info ici !)

Panna Cotta amande/Lavande
Ingrédients pour 6 coupelles

40 cl de crème d’amande
60 cl de lait d’amande
60 g de sucre de fleur de coco
6 g d’agar agar
1 goutte d’huile essentielle de lavande.
Préparation :
Faire chauffer la crème, le lait d’amande et le sucre. Délayez l’agar agar lorsque le mélange tiédit. Dès que le lait bout, baissez le feu et laisser chauffer 2 minutes. Versez la goutte d’huile essentielle de lavande et versez la préparation dans les verrines. Servez bien frais !

Je vous souhaite de belles promenades parfumées et enivrantes

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Confinement Naturo (Lettre 35) – Dressez votre liste pour le 11 mai.

Confinement Naturo (Lettre 35) – Dressez votre liste pour le 11 mai.

Chers amis confinés,

J’attendais pour vous écrire en ce début de semaine. J’attendais des nouvelles moins floues du plan de déconfinement. J’attendais de comprendre quelles seraient nos marges de manœuvre pour tenter de reprendre nos vies en main. J’attendais tout cela pour une lettre de début de semaine positive et vitaminée, pour nourrir vos idées de Renouveau, de Changement sociétal, vos plans pour Demain quoi.

Mais non, décidément, le flou reste trouble, et le trouble persistera sans aucun doute au-delà du 11 mai.
Donc concrètement, pour certaines choses, je vais attendre encore… Pour l’école de mes enfants, par exemple, car je n’ai pas encore reçu de protocole. Si le virus ne me fait plus peur pour ma famille : nous sommes en bonne santé, nous n’avons pas été vacciné contre la grippe et nous avons moins de 70 ans, sans oublier que les taux de mortalité baissent, corroborant la théorie du Docteur Raoult sur la saisonnalité du virus. En revanche, les protocoles que j’ai vu passer sont particulièrement effrayants, assurément bien plus traumatisants pour les enfants que le confinement en lui-même.

Aussi, mon cabinet restera encore fermé la semaine prochaine (les consultations en ligne restent ouvertes). J’envisage néanmoins de l’ouvrir à partir du 18 mai, car j’ai vraiment envie de vous retrouver et de reprendre les soins du corps (drainages, réflexologie plantaire, soins aromatiques et énergétiques).
Nous aurons alors l’expérience d’une première semaine de déconfinement, de nouveaux chiffres concernant l’évolution de la contagiosité du virus, et certainement plus d’informations concernant nos libertés en partie retrouvées.

Mais en attendant, on fait quoi ?

Et bien, continuer à réfléchir sur notre Changement à venir, celui qui nourrit la Vie !!

Si notre Gouvernement tarde à nous informer quant à demain, il parait néanmoins évident que la crise économique dans laquelle nous sommes tous embarqués risque de bousculer nombre d’entre nous. C’est une nouvelle occasion de nous centrer sur l’essentiel, sur ce dont nous avons réellement besoin, sur ce que nous souhaitons voir évoluer dans nos Vies pour plier comme le roseau, mais ne jamais rompre. Pour nous adapter, révolutionner nos modes de consommations et pencher vers cette sobriété heureuse qui invite à quitter le tourbillon qui nous menaçait d’un burn out prochain et retrouver la paix au fond de nous.

De belles paroles, oui, mais comment faire ?

Petit exercice du jour : Dressez votre « never do again » liste

Faites une liste de trois « habitudes consuméristes », non essentielles à votre santé et à votre bien-être, dont vous avez réussi à vous passer pendant deux mois, et que vous seriez prêts à abandonner. Quelques exemples en passant : ce peuvent-être : des sessions shopping compulsives quand vous n’avez besoin de rien, votre abonnement à Netflix, voir même carrément votre télévision. Ce matin j’écoutais cette chronique de la bien inspirée Marina Rollman, qui m’a fait rire.

« Sans TV, je n’y arriverai jamais… »
J’aimerai témoigner de ma propre expérience sur le sujet : En nous installant il y a 9 ans avec mon mari à Aubagne, nous nous sommes posés la question de prendre une télé ou non, car notre abonnement téléphonie/internet permettait de bénéficier, pour 2 euros, d’un maximum de chaines… Alléchant ! Après moult tergiversations, nous avons choisi de nous décider en une soirée test.
20h30 : Début du zapping
21h05 : Fin du zapping des 50 chaines – lui : « Décidément, y’a rien d’intéressant… », moi : « On devrait refaire un tour pour voir… »,
21h 30 : Mon mari tombe sur une émission de voiture : – moi « Ah non !  », – Lui : « Juste 10 minutes, je regarde ce que c’est … »,
22h : – moi sortie de douche : « C’est bon, je vais me coucher », – Lui : « Non, mais attend, c’est pas mal… Juste encore 5 minutes »…
22h30 : Saoulée, je suis allée me coucher seule…

Face au constat de cette pitoyable soirée en couple, nous avons décidé d’un commun accord le lendemain de résilier cet abonnement trop périlleux pour la santé du couple ;-). Depuis, nos soirées sont riches d’échanges, de partages, de lectures, de moments complices. Il nous est arrivé, une fois ou deux depuis, de nous perdre dans une série addictive. Arrivés au bout, à chaque fois, nous avons réalisé le temps que nous avions perdu, absorbés par ces scénarios minutieusement conçus pour nous rendre complètement accrocs. Aujourd’hui, si un film nous fait de l’œil, nous avons trois options : le DVD à la médiathèque, la VOD ou le Cinéma.
Hop, nouveau clin d’oeil de Marina Rollman sur la téléréalité
N’hésitez pas à partager vos idées d’occupations à abandonner en commentaire de cet article !

Combien de temps et d’argent ?

Bref, dressez votre liste et comptabilisez le temps et le coût hebdomadaire de ces 3 « occupations non nécessaires » que vous êtes prêts à délaisser.
Puis, imaginez ce que vous pourriez faire ou vous offrir à la place. Je me permets quelques exemples :
– Vous investir dans une association qui soutient le changement de société (Colibri, Alternatiba, Transition Citoyenne, …)
Engagez vous dans une AMAP ou dans un potager partagé ou collectif (l’exemple de Jardilien à Aubagne).
– Il est également possible de reverser une partie de cette somme aux restos du cœur, aux à d’autres associations locale : un collectif d’enseignants marseillais s’est mobilisé pour réunir des denrées alimentaires pour les familles de leurs élèves qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts, ou encore via l’association LeChangeLab de mon amie Caroline Jammet, qui a monté plusieurs projets en soutien aux producteurs locaux ou aux familles les plus démunies,

Vous pouvez aussi prendre un peu plus de temps pour votre santé, en venant vous faire masser ou en vous abonnant à mon programme de 21 jours pour vous soutenir physiquement dans cette reprise. Il s’agit d’une détox du confiné pétillante : perte de poids/montée en énergie instructive et non restrictive. Plus d’infos sur ma page dédiée.
Ou tout simplement en continuant à lire mes lettres (pour celà, pensez à vous abonner!)

Recette naturo pour votre petit apéro du 11 mai !

Enfin, comme d’habitude, je vous livre une petite recette de houmous dans le thème de la sobriété heureuse et de mon programme détox de 21 jours :

HOUMOUS de pois chiche germés
Ingrédients
1 petit bol de pois chiches
1 cuillère à soupe de purée de sésame
Le jus d’ ½ citron  + sel
½ cuillère à café de cumin en poudre
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
Recette :
Faites tremper les pois chiches dans l’eau pendant une nuit, rincez, puis laissez-les germer pendant 3 jours en rinçant une à deux fois par jour.

Lorsque les germes dépassent le centimètre, cuisez les pois chiches à feu doux dans un litre d’eau jusqu’à cuisson complète (environ 45minutes). Une fois cuits, égouttez et laissez refroidir.
Puis mixez les pois chiches avec le reste des ingrédients, salez à votre convenance (vous pouvez ajouter de l’eau si votre houmous est trop compact).

Belle découverte,
Bon appétit !

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Confinement Naturo (Lettre 34) – Calmer la tempête émotionnelle

Confinement Naturo (Lettre 34) – Calmer la tempête émotionnelle

Chers ami(e)s confiné(e)s,

Comment vous portez-vous tous ?
J’avoue pour ma part être un peu chamboulée en ce moment. Les nouvelles du plan de déconfinement sont tellement floues que j’ai du mal à me poser calmement, à me projeter. La perspective (très très proche) de l’arrêt de mon travail de journaliste pour passer à un emploi 100% naturo m’inquiète un peu, étant donné la conjoncture. Et pourtant, rien n’a jamais été aussi clair quant au chemin que j’ai à suivre : Me changer moi-même pour changer le monde. Poursuivre mon chemin de Colibri, en apportant ma petite goutte, jour après jour.

Vous ai-je déjà parlé de l’histoire du Colibri ?

(Je vois déjà mes proches qui sourient : « Ha enfin, elle aura attendu trente-trois lettres pour en parler ! »)
Colibri est une page de ma vie, que j’ai ouverte à la naissance de ma première fille, terrifiée à l’idée du monde que nous lui laissions. « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants et quels enfants laisserons-nous à la planète », a écrit Pierre Rabhi, qui a repris cette légende amérindienne pour fonder le mouvement citoyen Colibri, au sein duquel j’ai été très active (fondatrice du groupe local d’Aubagne et élue parmi les représentant des Groupe des locaux.) Plus d’info.

« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « 
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, je fais ma part. » »

Faire sa part

Faire ma part ? J’y pense depuis le début du confinement, ces lettres en font partie, mais l’objectif est plus large. Pour moi, il s’agit aussi d’une forme de cohérence globale qui répond à un grand besoin d’authenticité : Dire ce que je fais, faire ce que je dis et accompagner ceux qui le souhaitent dans une reconnexion à leur nature profonde et dans une reconnexion au Vivant.

Je ne sais pas vous, mais de mon côté, depuis le début du confinement, les idées fusent. Je souhaite développer mes soins manuels, mes ateliers, mes formations, mes consultations et je rêve de monter un centre de santé au naturel…
Bref, je me repense autrement… C’est formidablement énergisant et nourrissant de penser à tous les possibles de cet « après-confinement » et en même temps, hier, je me suis un peu noyée dans cet océan d’idées, de suggestions, de rêves et d’utopies.

Connaissez-vous les fleurs de Bach

Le recentrage par la méditation m’est parfois difficile et aujourd’hui, j’avais envie de vous parler des fleurs de Bach, qui sont venues à mon secours (merci à elles).
Depuis hier, je prends Elm (la fleur à prendre quand vous êtes totalement submergé, débordé. Elle vous remet sur vos rails, vous aide à faire le tri, à mettre des priorités dans votre vie.)
Je l’ai accompagnée de Larch (la fleur qui nous aide à nous lancer quand la peur de ne pas être à la hauteur nous entrave). Et ce matin déjà, ça va mieux.
J’ai cadré les priorités : Vous proposer un programme de remise en forme de 21 jours pour accompagner le déconfinement (une version en ligne, je vous en parle tout bientôt) et j’ai commencé à mettre des recettes sur instagram (pour ceux qui veulent me suivre, vous me trouverez sous le compte : Auriana naturopathe).

Une thérapie vibratoire

Mais à propos des fleurs de Bach, de quoi s’agit-il ? La thérapie florale du docteur Bach n’est ni un cocktail d’acides aminés, d’oligoéléments, ou de vitamines. C’est l’essence de la fleur, son énergie, sa vibration qui contient l’impulsion thérapeutique.
Les fleurs, tout comme nos émotions, sont porteuses de vibrations qu’on ne peut ni toucher, ni voir, mais ressentir. Ces vibrations de très hautes fréquences auraient le pouvoir d’agir sur notre système énergétique et donc émotionnel, de la même manière que la musique peut nous plonger dans des états émotionnels particuliers.
Certains resteront septiques, mais j’ai accompagné beaucoup de personnes par cette thérapie avec beaucoup de succès. Il faut essayer, et comme le disait mon parrain : « Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. » (On parle ici d’ivresse émotionnelle : un grand bien être, hein ?!!)

Ainsi, les fleurs de Bach ne traitent pas directement les maladies, mais interviennent sur les déséquilibres émotionnels, sur le caractère, la personnalité, le tempérament ou les attitudes des individus.
En vous équilibrant sur le plan émotionnel, les fleurs vous aident à avancer dans votre axe, pour que vous deveniez la meilleure version de vous-même. Elles constituent une méthode d’aide simple, naturelle et efficace pour vous aider ponctuellement (préparation d’examens, déménagement…), vous accompagner dans les moments de vie plus difficiles (stress, séparation, problèmes relationnels, deuils …), ou même travailler sur des aspects « dérangeants » de ce que vous pensez être votre personnalité même.
La posologie de base pour la prise d’une fleur est de 4 gouttes 4xpar jour dans un verre d’eau.

Les fleurs du confiné

En plus d’Elm et Larch dont je parle plus haut, voilà quelques fleurs pour tenir le confinement parmi les 38 fleurs de Bach.
Mimulus : La fleur de la peur !
Rescue : La fleur de la situation de crise, pour se calmer tout de suite
Cherry plum : Elle nnous aide à gérer nos émotions et nous reconnecter à nous-même.
White schesnut : Quand on a un petit vélo dans la tête qui pédale en permanence et qui nous empêche de dormir.
Walnut : La fleur de l’adaptation. Nous allons en avoir besoin ces prochains temps !
Star of Bethléem : La fleur du réconfort, pour sortir d’un état de choc, d’un traumatisme.

Enfin, si la méthode vous intéresse, lors de mes consultations (en ligne ou au cabinet), je peux vous faire une préparation spécifique qui contiendra les fleurs adaptées à votre situation du moment.
Enfin, pour devenir autonome en fleur de Bach, sachez que je propose des formations complètes sur les fleurs de Bach. Elles reprendront cet été !

Et vous ?

Et vous, comment envisagez-vous l’Après-confinement ? Avez-vous posé les jalons du changement ? N’hésitez pas à partager vos idées et suggestions dans mes commentaires.
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Confinement Naturo – Lettre 33

Confinement Naturo – Lettre 33

Chers confiné(e)s

J’espère que toutes et tous êtes toujours en bonne forme ! Ce début de semaine pluvieux me réjouit. Une petite pause de jardin pour nous concentrer sur une autre forme d’activités : Le jeu !
Cette parenthèse confinée nous a permis de ressortir la boite de jeux familiale, qui avait plutôt tendance à prendre la poussière, faute de temps…

Jouons en famille

Et pourtant, nous adorons jouer avec nos enfants. Le jeu est le langage de l’enfant, la porte d’entrée de son univers. En se plaçant à son niveau pour jouer, nous entrons dans son monde. Nous nourrissons son lien d’attachement et renforçons sa sécurité intérieure. Quel dommage de s’en priver !

Pour cette lettre autour du jeu, j’ai été questionner mon amie Charlotte Jullien, accompagnatrice à la Parentalité et salariée de l’association Envies Enjeux, qui promeut les jeux coopératifs : « Le jeu permet de sortir des rôles traditionnels dans la famille, celui où le parent contrôle, veille, satisfait aux besoins, voire même de les renverser. Par exemple le jeu où les parents deviennent les enfants et celui où l’enfant fait tomber le parent qui simule être plus faible ou fait semblant d’être maladroit. Dans ce cas, il a un effet libérateur, d’autant par la symbolique que par le rire qu’il va probablement déclencher. L’enfant peut avoir ainsi l’impression d’avoir un peu de pouvoir sur sa vie, de contrôler aussi son environnement, ce qui va lui permettre de gagner en confiance. Le jeu permet ainsi de remettre de l’horizontalité dans la famille. Il est à la frontière du thérapeutique, car il libère nos stress accumulés et peut réparer des blessures. Le jeu en famille permet de décharger les émotions désagréables dans un espace sécurisé, et d’être vecteur de joie. Le rire en est le meilleur indicateur, car il est le chemin le plus court, le plus direct, le plus authentique entre vous et votre enfant ».

Le site d’Envies en Jeux vous propose d’ailleurs des Jeux en famille confinés J

Jouez aussi en couple ou via les réseaux sociaux

Ma soeur et son mari ont lancé le premier défi sur WhatsApp. Une figure acrobatique à réaliser en couple qui nous a fait bien rigoler, autant en tentant de le réaliser qu’en regardant les vidéos des cousins. Pour ceux qui n’ont pas d’enfant avec eux, c’est aussi un moyen de rire, de partager, de se détendre !

Un peu d’homéopathie pour prévenir le déconfinement

Ces dernières semaines, j’ai eu quelques questions de personnels soignants, d’enseignants, de personnes qui travaillent en magasin d’alimentation pour optimiser au maximum leur immunité. Aujourd’hui, je vous retransmets donc les recommandations homéopathiques du Docteur Ménat.

Concernant le génie de la maladie au départ, Bryonia est un remède optimal. Si vous avez été en contact avec une personne infectée prenez Bryonia 9 CH deux fois par jour. Si des ou ressentez des symptômes prenez également rapidement de l’Oscillococcinum.
En plus de ces deux pistes, les remèdes de la grippe sont intéressants : pour les gens qui n’ont pas de maladie auto-immune, prenez Thymuline pour stimuler votre immunité.
Puis, tout le monde peut se complémenter avec Sérum de Yersin, ainsi que Aviaire et Influenzinum.
Enfin, pour les remèdes symptomatiques : en cas de fièvres fortes, prenez Belladonna. Si vous avez froid et avez l’impression de respirer du froid, prenez Camphora. Enfin, Eupatorium perfoliatum est un remède de frissons avec des variations de la température. Parlez-en à votre homéopathe !

Prenez soin de vous et à demain !

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Confinement Naturo (Lettre 32) – En quête de silence

Confinement Naturo (Lettre 32) – En quête de silence

Chers confinés,

Hier fut une journée très douce pour moi : du jardinage, une ballade d’une heure avec mes filles, quelques petites courses, le tirage d’une nouvelle tournée de Kombucha, etc. Puis, la soirée et la fatigue sont arrivées vite, trop vite.

J’ai bien essayé, une fois mes filles couchées, d’allumer l’ordinateur pour ma lettre quotidienne. Mais décidément non, je n’avais pas l’énergie et pas envie de puiser trop profondément en moi pour aller chercher cette énergie.
Je m’en excuse auprès de ceux qui attendaient cette lettre. En même temps, me respecter en faisant le choix d’aller me coucher, plutôt que de me forcer fut particulièrement régénérant.

Je réalise, ce matin à tête reposée, que c’était « juste » un acte de bienveillance envers moi-même. Plutôt que de me morfondre dans une culpabilité accablante, j’ai renoué avec la douceur de l’écoute de soi.

A l’écoute de soi

Je ne doute pas que chacun d’entre vous a ressenti ce genre de sentiment depuis le début du confinement. Cet arrêt forcé nous a offert du temps. Du temps que vous aviez l’intention d’utiliser à des fins utiles pour vous. Et peut-être qu’aujourd’hui, vous vous rendez compte que finalement, vous n’avez pas réussi à faire tout ce que vous vous étiez imaginé, promis. Et que ce n’est pas grave.

 » La sagesse se refuse à qui ne sait écouter «  Marc Gendron

Je crois que nos corps et nos esprits avaient besoin de repos, de temps allégé, de temps juste pour eux. Quand le mental lâche prise, il y a comme une forme de douceur qui s’installe.

Mon conseil du jour, c’est d’accueillir cette douceur avec bienveillance. Juste en acceptant le fait que vous en ayez besoin. Pour respecter au mieux ce besoin, éteignez toute forme d’écran, d’émission radio, de lectures. Le temps de ce week-end, cessez la sur-activité mentale qui a tendance à nous éloigner de nous-même.
Pour savoir ce dont nous avons vraiment besoin, il est impératif de faire le silence dans notre esprit et de nous écouter, juste nous.

« Qui sème le silence récolte la paix. » Proverbe thaïlandais

Pour un week-end plongé dans ce silence intérieur, j’aime beaucoup l’idée d’arriver à rester dans l’œil du cyclone, là où le vent est nul, alors que partout autour la tempête fait rage.
Voilà par exemple une petite vidéo qui vous explique comment rester dans l’œil du cyclone !

Retrouvez le silence au fond de vous

Voici également une technique qui peut vous aider à trouver ce silence intérieur, en habituant le mental à se focaliser sur une seule pensée, puis à s’en détacher afin d’atteindre le silence. Elle est très simple et ne vous prendra qu’une vingtaine de minutes.
Choisissez un petit mot qui n’aie aucune signification pour vous et dont la sonorité vous est agréable (par exemple : Om, Ama, ou un autre que vous trouvez par vous même.)
Assis confortablement, fermez les yeux et commencez par prendre quelques respirations profondes. Quand vous serez relaxé, commencez à répétez mentalement ce mot choisi. Répétez-le tranquillement, sans effort, sans concentration, à votre rythme pour que ces répétitions soient douces et agréables.
Il est fort probable que des flots de pensées viennent vous bousculer. Laissez-les passer, comme les wagons d’un train, sans vous en soucier, sans vous y attacher, sans vous laisser embarquer. Et si vous remarquez que vous n’êtes plus sur votre petit mot, que vous êtes partis avec une de ces pensées, aucun problème, recentrez-vous sur votre mot.
Au bout d’un moment, vous allez prendre conscience que ce mot est de plus en plus fin, de plus en plus subtil. Il est là, simplement, en vous, sans que vous ayez besoin d’y penser.  A ce moment-là, vous pouvez le lâcher, pour n’être alors que silence.

Méditation aromatique

Pour vous soutenir dans cette quête du silence, j’avais envie de vous parler de l’huile essentielle de cyprès : Le cyprès est un puissant décongestionnant : il met en mouvement toute forme de stase : qu’elle soit lymphatique, prostatique, ovarienne, bronchique, mais également les stases humorales (intéressant dans le cadre du brossage à sec expliqué dans ma lettre 14).
Mais, il est intéressant de remarquer que comme tous les conifères, le cyprès porte ses fruits en forme de cônes (d’où le nom du genre les conifères). Ces cônes rappellent la forme de l’épiphyse (appelée aussi la « pinéale »). Il s’agit de la glande en forme de pomme de pin que vous trouverez symboliquement représentée dans les auréoles des Saints et dans les statues de Bouddha.  Dans ces deux traditions, l’éveil spirituel est associé à un certain niveau de conscience dont l’épiphyse semble contenir une clef importante.
Dans le cas du cyprès, c’est tout l’arbre qui a un aspect conique ou pyramidale pointant inlassablement son sommet de manière unidirectionnelle vers le ciel. Telle une lance, cet arbre montre le chemin de l’éveil spirituel représenté par l’épiphyse. A respirer ou diffuser pour toute méditation.

je vous souhaite un doux week-end, ponctué de silences régénérants

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Confinement Naturo (lettre 31) – Que savez-vous du Kéfir et du Kombucha

Confinement Naturo (lettre 31) – Que savez-vous du Kéfir et du Kombucha

Chers confiné(e)s
Le soleil est de retour chez nous. Après trois jours de pluie salvatrice pour le jardin, voilà le retour de la lumière et de la chaleur. Difficile de résister à passer ma journée, les mains dans la terre, à tenter de repiquer tout ce qui déborde de mes petits godets.
Mais, je pense aussi à vous ! A la demande pressante de plusieurs d’entre vous, aujourd’hui je vous fais suivre mes recettes de Kéfir et de Kombucha.
Pour info, je prévois un atelier courant juin, chez moi, pour vous donner plus de conseils, répondre à vos questions, et vous fournir des mères de kombucha et souches de kéfir.

D’ici là, si vous avez déjà les mères et souches, voici quelques infos supplémentaires pour la préparation de ces boissons de vie.

Kombucha et kéfir sont des boissons très en vogue aujourd’hui, et pour cause, ces boissons regorgent de probiotiques, c’est-à-dire de petites bactéries qui peuplent nos intestins pour notre plus grand bien.
Je vous l’ai déjà expliqué dans ma lettre … : au total, nos intestins hébergent ainsi environs 100 billions de bactéries. Soit plus que cellules dans notre corps. Ce qui correspond à 2kg en moyenne pour un adulte. Dans le meilleur des mondes (ou plutôt des intestins), les bactéries sont équilibrées, en symbiose, et tout se passe bien, mais au premier antibiotique ou antibactérien, le chaos peut s’installer, perturbant notre système immunitaire.
Aujourd’hui, et d’antan plus depuis la crise du corona, nous sur-désinfectons tout et les chercheurs s’aperçoivent que des espèces entières de bonnes bactéries disparaissent, une extinction silencieuse qui cause des ravages de plus en plus tôt : obésité, maladie inflammatoires, allergies, intolérances alimentaires, Alzheimer, MICI, maladies auto-immunes.
Ajouter des bactéries à votre alimentation quotidienne peut soutenir votre flore intestinale et vous aider à vous sentir bien mieux

Histoire du Kombucha

Appelé aussi le Champignon de Longue Vie, Le Kombucha était considéré comme un remède naturel dès la dynastie Ts’in de l’empire Chinois (221 avant JC). On lui attribuait des propriétés fortifiantes et dépuratives.
Selon la philosophie zen, cette boisson fermentée de thé permettait d’atteindre la pureté du corps et de l’âme, on le surnommait le Thé de l’immortalité. L’élixir s’est répandu ensuite en Inde, en Russie pour devenir un remède populaire dans tout l’Europe de l’Est jusqu’à la 2e guerre mondiale.
Année 60 : le Champignon réapparait en Suisse sous le nom de Mo-Gû pour combattre les paresses digestives. Aujourd’hui, le Kombucha est la boisson santé des stars Américaines.

C’est quoi le Kombucha ?

Il s’agit de l’ensemencement d’une infusion sucrée de thé(s) avec des cultures de levure et de lactobacilles vivant en une symbiose unique en son genre, semblable à un disque gélatineux (mère). Des processus de fermentation transforment le sucre ajouté, libérant au cours de plusieurs jours des substances de haute valeur pour l’organisme sur le plan biologique, issues du métabolisme des micro-organisme semés. En effet, un millilitre de Kombucha contient environ 10 millions de cellules de levures vivantes, mais également des acides organiques (acide glucoronique, acide lactique dextrogyre, acide acétique, des polysaccharides, …) conférant des vertus détoxifiantes et antioxydantes, protectrices du système digestif, vitalisantes et stimulantes du système immunitaire et de l’organisme.

C’est quoi le Kéfir de fruit ?

Appelé aussi “cristal japonais”, l’origine du kéfir de fruit n’est pas connue. Comme le Kombucha il viendrait d’Asie (Tibet, Japon). Le kéfir est composé de levures et de bactéries qui forment des grains translucides plus ou moins gros qui augmentent en taille et en nombre lorsqu’ils sont en contact de l’eau sucrée. Le procédé d’ensemencement est semblable au Kombucha, mais de l’eau sucrée suffit. La boisson de Kéfir de fruit contient principalement des bactéries : Lactobacillus delbrueckii,. bulgaricus, Lactococcus lactis, Saccharomyces cerevisiae, … mais également du sélénio-méthionine (anti-oxydant rare). Les peuplades vivant dans les plaines de l’Europe de l’Est considéraient le kéfir comme magique, permettant de guérir les maladies gastro-intestinales.

Et le sucre dans tout ça ??

Le sucre de canne blond est indispensable pour être correctement digéré par les bactéries et enzymes qui ont besoin de choses simples. Néanmoins, au début du processus de fermentation, le sucre blanc se transforme en glucose et fructose. Le glucose disparait rapidement au cours de la fermentation si bien qu’il ne reste que du fructose, comme dans les fruits.

Matériel dont vous aurez besoin

1 bocal en verre type le parfait (pour commencer)
1 étamine ou un linge respirant et 1 élastique
1 entonnoir, 1 passoire ou filtre à café,
1 bouteille en verre à fermeture mécanique de préférence

Fabrication du Kéfir de fruit

Ingrédients :
20g de kéfir de fruits
40g de sucre blond bio
1 figue séchée ou autre fruit sec (abricot, pruneau, petite poignée de raisins sec …)
2 rondelles de citron bio (+ 2 cuillère à soupe de jus de citron si on aime)
1 litre d’eau de source

Préparation
Déposer les grains dans un bocal propre, ajouter le sucre, le citron, le fruit, verser l’eau en mélangeant le tout et couvrir avec un linge.
Laisser fermenter dans un endroit chaud à l’abri de la lumière directe 24/48h. Vous pouvez gouter avec une paille pour vérifier que le goût vous convient.
Récolter en retirant les rondelles de citron et le fruit, puis filtrer les grains avec la passoire et un entonnoir pour verser l’eau de kéfir dans la bouteille.
Consommer de suite ou mettre au frigo, vous pouvez laisser 24h à 48h se reposer pour une 2e fermentation (plus de bulles !!).
Le Kéfir ne se conserve pas vraiment, il est à boire dans la semaine.

Fabrication du Kombucha

Ingrédients pour 1l :
1 mère de kombucha
60g de sucre blond bio
10cl de starter (c’est-à-dire de boisson de kombucha)
6g de thé vert, noir ou blanc
1 litre d’eau de source

Préparation :
Faites frémir l’eau et versez sur le thé. Laissez infuser 5 à 10 minutes. Filtrez et ajouter le sucre. Laissez refroidir à température ambiante.
Puis transférez dans votre bocal avec la mère de Kombucha et le starter. Couvrez avec un linge et laissez fermenter dans un endroit chaud à l’abri de la lumière directe entre de 7 à 14 jours. Une nouvelle mère doit commencer à se former à la surface. Au bout de 7 jours, goûtez avec une paille et récoltez quand le goût vous convient.
Récoltez en retirant la mère et en conservant 10% de votre préparation (starter). Verser le reste dans votre bouteille hermétique.
Consommer de suite, ou mettre au frigo ou laisser 2 à 3 jours (voire plus mais attention à l’effet champagne !) se reposer pour une 2e fermentation, puis mettre au frigo.

A l’écoute

Pour vous accompagner en musique, je vous propose deux petites productions maison d’amis proches… Made in confinement : Cover Koutémoué Zoufris Maracas & Le vent nous portera 

Je vous souhaite de belles bulles !

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Confinement Naturo (Lettre 30) – Vous reprendrez bien un peu d’ail ?

Confinement Naturo (Lettre 30) – Vous reprendrez bien un peu d’ail ?

Bonjour à tous,

Tout le monde se porte toujours pour le mieux ?
Chouette, j’ai pensé à une cure pour vous ! Une cure à base d’ail qui nous a été transmise par une de mes profs de naturopathie, la compétente et désormais célèbre Anne Portier. Une cure qui fait la part belle à l’ail.

J’adore l’ail !

Ce super aliment, aux multiples vertus reconnues depuis déjà fort longtemps ! Il possède des propriétés antimicrobiennes, antiseptiques, anti-inflammatoires, anti-bactériennes, antibiotiques, antifongiques et antivirales. De fait, il est un compagnon idéal pour chasser et éliminer un grand nombre de bactéries pathogènes et parasites en tous genres qui se seraient introduits dans notre organisme.

J’ai déjà utilisé l’huile essentielle d’ail (en suppositoire) pour venir à bout d’une infestation d’oxyures chez une de mes filles. Après le fluvermal, l’homéopathie, et tout un tas de remèdes, c’est le seul qui a finalement fonctionné ! Attention, ne vous improvisez pas préparateur : les dosages sont précis, c’est une huile essentielle très puissante.

Merveilleux ail des ours

L’ail des ours (en photos ci-dessus) est également un de mes chouchous, et une des grandes déceptions de ce confinement, c’est de ne pas pouvoir aller récolter mon ail des ours comme je le fais chaque année autour du 1er mai (en Alsace, en Normandie ou même dans certains coins des Alpes de Haute-Provence). Je fais d’habitude des pestos qui me servent toute l’année pour aromatiser mes plats et tartinades.

La seule condition à la consommation d’ail en confinement, c’est de s’assurer que tout le monde en mange au même repas, histoire de synchroniser nos haleines chargées et d’éviter toutes formes de rejets olfactifs.

La Cure Tibétaine à l’ail

Cette cure Tibétaine a pour objectifs d’éliminer les dépôts de graisse accumulés dans le corps, de réguler le cholestérol, de diminuer les triglycérides sanguin, de prévenir la formation de thrombose et d’améliorer la circulation, diminuer la tension artérielle, de vous débarrasser de vos parasites de drainer le foie, les reins et purifier globalement l’organisme et donc d’optimiser votre immunité.
Une véritable panacée qui n’a que quelques contre-indications (ulcères digestifs ou d’irritations gastriques, un traitement anticoagulant, ou si vous ne supportez pas l’ail cru, évidemment. Par ailleurs, si vous avez des problèmes de santé ou si vous êtes sous traitement, il est préférable, comme pour toute cure, de demander l’avis d’un spécialiste de la santé (dont je fais partie J)

Préparation de la recette
Mélangez 350g d’ail bio cru épluché et pilé à  250ml d’alcool à 70°. Placez le tout dans une bouteille hermétiquement en verre au réfrigérateur pendant une dizaine de jours.
Puis filtrez le liquide (verdâtre) et placez le à nouveau au réfrigérateur pour toute la cure, en veillant à ne commencer la cure qu’au bout de 3 jours après la filtration.

Protocole de la cure
Ce protocole est précis et très rigoureux. Respectez à la lettre pour chaque jour le nombre de gouttes indiquées, mélangées à un peu d’eau. Le tout est à prendre 20 minutes avant chaque repas.

1er jour : 1 goutte avant le petit-déjeuner, 2 gouttes avant le déjeuner, 3 gouttes avant le dîner.
2ème jour : 4 gouttes avant le petit-déjeuner, 5 gouttes avant le déjeuner, 6 gouttes avant le dîner.
3ème jour : 7 gouttes avant le petit-déjeuner, 8 gouttes avant le déjeuner, 9 gouttes le dîner.
4ème jour : 10 gouttes avant le petit-déjeuner, 11 gouttes avant le déjeuner, 12 gouttes avant le dîner.
5ème jour : 13 gouttes avant le petit-déjeuner, 14 gouttes avant le déjeuner, 15 avant le dîner.
6ème jour : 15 gouttes avant le petit-déjeuner, 14 gouttes avant le déjeuner, 13 gouttes avant le dîner.
7ème jour : 12 gouttes avant le petit-déjeuner, 11 gouttes avant le déjeuner, 10 gouttes avant le dîner.
8ème jour : 9 gouttes avant le petit-déjeuner, 8 gouttes avant le déjeuner, 7 gouttes avant le dîner.
9ème jour : 6 gouttes avant le petit-déjeuner, 5 gouttes avant le déjeuner, 4 gouttes avant le dîner.
10ème jour : 3 gouttes avant le petit-déjeuner, 2 gouttes avant le déjeuner, 1 goutte avant le dîner.
À partir du 11ème jour : 25 gouttes 3 fois par jour jusqu’à la fin du flacon.

Attention, cette cure n’est à effectuer qu’une fois tous les cinq ans seulement. Par ailleurs, si vous êtes en couple, je vous conseille vivement de la faire tous les deux… pour le bien de votre relation !

Pour découvrir Anne Portier : Voici une interview qu’elle donne à propos du confinement.

Belle journée à toutes et à tous !

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Confinement Naturo (Lettre 29) – Cultivez des bulles de Vie

Confinement Naturo (Lettre 29) – Cultivez des bulles de Vie

Chers confinés !

Alors ces méditations ? Comment vous sentez-vous lorsque l’esprit est plus clair ?
Dans vos retours à propos de la lettre d’hier, le nom de Christophe André est venu à plusieurs reprises, le site petit bambou également. Des méditations à découvrir !
Merci encore pour ces partages qui donnent à chacun un peu plus de choix pour trouver la voix (et la voie) qui lui parle le plus pour ces moments d’intériorité.

Il pleut, il mouille

Aujourd’hui, ici en Provence, la météo fait la fête aux grenouilles, aux jardins, à la Nature et c’est une joie d’entendre chanter les oiseaux, de voir mes salades grossir à vue d’œil.
Et voilà que j’ai (encore) envie de vous parler du Vivant.

Il y a peu, en faisant mes courses dans un de mes magasins préférés (#Satoriz Aubagne), nous échangions avec le gérant sur un probable rationnement des farines, car les producteurs n’arrivent plus à fournir toute cette farine que les personnes semblent collectionner chez eux.
C’est bien la farine, mais c’est comme les pâtes :  c’est un peu « mort »… et si vous en mangez trop (je veux dire dans vos repas, je me doute que vous ne mangez pas la farine à la petite cuillère), les conséquences sur votre santé peuvent être bien dommageables.
En effet, les sucres (qu’ils soient rapides ou lents… donc par exemple, la farine), s’ils sont ingérés en trop grande quantité, ne parviennent pas à tous être assimilés par l’intestin grêle. Ils arrivent alors dans le colon en trop grande quantité et nourrissent ce que l’on appelle la flore colique, dont fameux Candida Albicans. Et si vous apportez trop de sucres, trop souvent, cette flore va se développer outrageusement par rapport aux autres bactéries qui se nourrissent d’autres éléments (protéines, lipides, …) on parle alors de « pullulation bactérienne ». Hum, ça fait rêver !
Ce déséquilibre de votre flore intestinale entraîne de nombreux désagréments à court terme (ballonnements, diarrhées, constipations, flatulences, maux de ventre), à moyen terme (infestation au Candida Albicans dans l’ensemble du corps engendrant toutes sortes de mycoses, une grande fatigue, des pulsions de sucre, voire un état dépressif) et à long terme (toutes sortes de maladie chroniques inflammatoires).

Bon, voilà, tout ça pour dire : n’abusez pas de la farine… et encore moins des sucres. En cas de fringales, vous pouvez essayer mes recommandations de ma lettre 21. Ou encore prendre quelques granules d’Antimonium Crudum 9CH) à chaque fringale.

Quand votre cuisine devient un jardin 

Aujourd’hui, j’avais plutôt envie de vous parler de Vie. Chez moi, le confinement fait repartir plein de petits projets. J’ai désormais un véritable jardin de Vie dans ma cuisine : les citrons confits par lactofermentation (recette dans ma lettre 24), mes graines germées (2 bocaux qui tournent en permanence pour que toute la famille profite d’une poignée de ces bombes nutritives à chaque repas). Et enfin, mes fameuses bulles !!

Pétillantes bulles de vie

Au quotidien, j’ai toujours 5 litres de Kombucha et 2 litres de kéfirs qui fermentent doucement… Autant de boissons qui apportent leur lot de bonnes bactéries pour régénérer vos intestins. Mais en ce moment, j’ai également une préparation de limonade de fleurs de sureau, également appelé Champagne des fées 🙂 qui trône sur mon plan de travail.

Oui oui, c’est la saison ! Si vous habitez en campagne, ou dans une petite ville, il est fort probable que vous ayez des sureaux noir (sambucus nigra) en fleurs. Ces magnifiques petites ombelles blanches nous envoutent d’un parfum qui rappelle celui du litchi.
Le pollen de ces fleurs contient une forme de levure qui réagit avec le sucre (bon, là ok, vous pouvez en mettre un peu, c’est pour la bonne cause intestinale) pour fermenter. Vous vous retrouvez avec une boisson formidablement pétillante (ouvrez toujours les bouteilles dehors, au risque d’avoir à repeindre votre plafond… je parle en experte) et délicieuse !

Champagne des fées  

Voilà la recette très simple à réaliser, et qui ne nécessite qu’un peu de patience.

Ingrédients :
Les fleurs de 4 à 6 belles ombelles de sureau noir
2 litres d’eau de source
200g Sucre bio
1cuil. à café Vinaigre de cidre bio (pasteurisé si possible)
Les rondelles de 2 citrons bio

Préparation
Versez le sucre et l’eau dans un grand récipient en verre
Ajoutez le reste des ingrédients et couvrez d’un linge respirant (avec un petit élastique pour tenir le tout)
Laissez macérer au soleil pendant 5 jours, en remuant tous les jours.
Lorsque les premières petites bulles apparaissent, ô merveille de vie, filtrez à l’aide d’un filtre à café ou d’un linge bien serré
Mettez alors dans des bouteilles à fermeture mécaniques (type bouteille de limonade)
Laisser reposer au moins 15 jours avant de consommer, le gaz va se fermer. Si vous voulez attendre le déconfinement pour faire profitez de ce nectar à vos amis, conservez les bouteilles dans une cave bien fraîche ou au frigo… (j’ai des bouteilles qui ont explosées l’année dernière).

Hygiène quotidienne

Chaque matin, je m’occupe de toute cette vie en me remémorant cette phrase du petit Prince, « C’est une question de discipline. Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de sa planète. » Pour ma part, je la fais avant même ma toilette du matin, car d’observer ces petites bulles qui se forment, ces germes qui apparaissent, … tout cela me mets en joie pour la journée.

Beau mardi sous la pluie !
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