Chers déconfinés
Voilà, il semblerait que le confinement se termine. Je voulais vous remercier pour vos encouragements au fil de ces lettres dans lesquelles je me suis dévoilée, confiée. Des lettres de partages que j’ai essayé de rendre douces pour nous soutenir tous dans ces 60 jours de confinement.
Voilà qu’ils sont finis et que la société reprend doucement ses droits. Ces 60 jours ont été bénéfiques à tous sur de multiples plans. N’oubliez pas vos ressentis, n’oubliez pas vos promesses pour Demain, pour votre vie, pour la Vie. Résistez encore un peu, délibérément, à l’aspiration de la spirale infernale sociétale, et surtout, pensez à célébrer !
Je ne résiste pas à l’envie de vous repartager ce conte du début du confinement.
« C’était en mars 2020
Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir
Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir,
Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver,
Le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt
C’était en mars 2020
Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,
Les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait
C’était en mars 2020
Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles et enfants.
Plus de réunion ni repas, de fête en famille.
La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.
Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri,
Les feuilles ont poussé
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille,
Chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même,
Ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s’était arrêté,
De l’économie qui a dégringolé
Mais le printemps ne savait pas.
Les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid,
Les hirondelles sont arrivées
Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé.
Le virus n’était plus une menace
Les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient,
Embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.
Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas.
Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la Vie »
Et si l’été n’est pas encore vraiment là, en dépit des gants et des masques, je vous invite tout de même à célébrer.
Célébrer dans le sens rituel du terme, c’est-à-dire à remercier et avoir de la gratitude pour toutes les expériences et les leçons de Vie que nous avons vécues durant ce confinement.
En remerciant nous nous ouvrons toujours plus à de nouveaux espaces, de nouveaux possibles.
Nous reconnaissons que quelques soient les épreuves traversées, nous en avons saisi les aspects positifs et précieux, ceux qui vont nous porter vers Demain.
Célébrez ce déconfinement avec joie et allégresse, avec vos proches, ou parfois juste en vous-même et continuez à partager avec ceux que vous aimez, à donnez à ceux que vous ne connaissez pas.
Pour ma part, je réouvre mon cabinet la semaine prochaine pour les soins et je continue les consultations en visio-conférence pour ceux qui préfèrent limiter encore les contacts.
Je prépare également une liste d’ateliers pour l’été, à découvrir prochainement sur mon blog.
Enfin, si ces lettres vous ont été transmises par une tierce personnes, et que vous souhaitez recevoir directement mes lettres dans votre boite mail, pensez à m’en faire la demande par mail (bauriana@gmail.com).
Je vous souhaite une très belle semaine de célébrations
Auriana